Trois groupes indépendants de chercheurs ont découvert de nouvelles variations génétiques associées à une susceptibilité accrue au cancer de la prostate, selon des travaux publiés dans la revue Nature Genetics, citée par les agences de presse. Le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers chez l'homme, dans les pays développés et l'on enregistre quelque 543.000 nouveaux cas chaque année dans le monde. Cette pathologie est responsable de 200.000 décès par an, selon l'Institut national français du cancer. "Quand on met ensemble les trois études c'est plus d'une dizaine de régions chromosomiques qui sont montrées, chacune, impliquées dans la prédispositionau cancer de la prostate", a estimé Gilles Thomas, co-auteur d'une des études. "Ces régions sont associées à une prédisposition de manière totalement indéniable. C'est important parce que cela fournit des voies de recherche", a-t-il ajouté. L'étude, qui a porté sur 1.172 patients atteints de cancer de la prostate et 1.157 cas témoins, a permis d'identifier des variations génétiques liées au cancer de la prostate sur les chromosomes 7, 10 et 11. Une autre étude menée sur 1.854 patients et 1.894 cas témoins a mis en évidence des variations sur les chromosomes 3, 6, 7, 10, 11, 19 et X. Enfin, l'équipe conduite par Julius Gudmundsson, qui a étudié le profil génétique de 23.000 Islandais, a identifié deux variations sur les chromosomes 2 et X. Forte de ces travaux, la société de biotechnologie de CODE genetics a annoncé le lancement d'un test génétique d'évaluation du risque de cancer de la prostate. Actuellement, le dépistage de ce cancer repose essentiellement sur deux types d'examen, le toucher rectal pour palper la glande, et un dosage sanguin appelé antigène spécifique prostatique. Trois groupes indépendants de chercheurs ont découvert de nouvelles variations génétiques associées à une susceptibilité accrue au cancer de la prostate, selon des travaux publiés dans la revue Nature Genetics, citée par les agences de presse. Le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers chez l'homme, dans les pays développés et l'on enregistre quelque 543.000 nouveaux cas chaque année dans le monde. Cette pathologie est responsable de 200.000 décès par an, selon l'Institut national français du cancer. "Quand on met ensemble les trois études c'est plus d'une dizaine de régions chromosomiques qui sont montrées, chacune, impliquées dans la prédispositionau cancer de la prostate", a estimé Gilles Thomas, co-auteur d'une des études. "Ces régions sont associées à une prédisposition de manière totalement indéniable. C'est important parce que cela fournit des voies de recherche", a-t-il ajouté. L'étude, qui a porté sur 1.172 patients atteints de cancer de la prostate et 1.157 cas témoins, a permis d'identifier des variations génétiques liées au cancer de la prostate sur les chromosomes 7, 10 et 11. Une autre étude menée sur 1.854 patients et 1.894 cas témoins a mis en évidence des variations sur les chromosomes 3, 6, 7, 10, 11, 19 et X. Enfin, l'équipe conduite par Julius Gudmundsson, qui a étudié le profil génétique de 23.000 Islandais, a identifié deux variations sur les chromosomes 2 et X. Forte de ces travaux, la société de biotechnologie de CODE genetics a annoncé le lancement d'un test génétique d'évaluation du risque de cancer de la prostate. Actuellement, le dépistage de ce cancer repose essentiellement sur deux types d'examen, le toucher rectal pour palper la glande, et un dosage sanguin appelé antigène spécifique prostatique.