Les deux mandats successifs de Poutine n'ont fait que confirmer le grand retour de la Russie sur la scène internationale. L'arrivée de Medvedev, nouveau président russe depuis une semaine, est considérée par les Occidentaux comme une opportunité pour tenter de changer cet état de fait. Les deux mandats successifs de Poutine n'ont fait que confirmer le grand retour de la Russie sur la scène internationale. L'arrivée de Medvedev, nouveau président russe depuis une semaine, est considérée par les Occidentaux comme une opportunité pour tenter de changer cet état de fait. A peine une semaine après la triomphale élection à la présidence de la Fédération de Russie de Dmitri Medvedev, les frictions succèdent aux bonnes paroles pour tenter de maintenir les relations entre Moscou et Washington d'une part, et celles avec l'Europe d'autre part, au beau fixe. Hier, et après le forcing américain pour obtenir l'aval des autres membres de l'Alliance atlantique (OTAN) en vue d'une demande d'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie, l'ambassadeur russe à l'OTAN a durement réagi en déclarant notamment que pour son pays, cela relevait ni plus ni moins de la plus grossière provocation. «Cette tentative est une provocation qui peut mener au bain de sang», a-t-il précisé, ajoutant que «ce serait la fin de la Géorgie en tant qu'Etat souverain, car Tbilissi perdrait définitivement ses provinces de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.» On sait que depuis de nombreuses années, autant l'une que l'autre, radicalement pro-russes, réclament leur indépendance. Les tensions ayant souvent atteint le pire lors de conflits armés internes à ces deux provinces contre les gouvernements centraux respectifs qui accusaient Moscou d'être l'instigateur de ces révoltes. C'est lors du prochain sommet de l'OTAN qui doit se tenir en avril prochain à Bucarest que devrait être confirmé les candidatures de l'Ukraine et de la Géorgie. Mais des pays membres de l'Alliance tels que l'Allemagne, la France ou encore l'Espagne estiment qu'une telle initiative serait prématurée et ne ferait qu'agrandir les tensions actuelles entre Moscou et Washington concernant le bouclier antimissile, le programme nucléaire iranien ou encore la question de l'armement. Pour ces trois pays, il n'y a absolument pas lieu d'accroître les différents par excès de précipitation. C'est le même langage que vient de tenir la chancelière allemande, Angela Merkel, lors de sa visite de deux jours en Russie, au président sortant Vladimir Poutine avec qui elle a eu de longs entretiens sur «les sujets qui fâchent», selon l'expression diplomatique usitée. Elle a appelé la Russie et l'«Europe à intensifier le dialogue et à ne pas craindre de parler ensemble des sujets sensibles». «L'Allemagne et la Russie, a-t-elle déclaré, sont interdépendants. De même que la Russie et l'Europe. Nous devons trouver des voies pour avancer ensemble.» Intervenant à son tour, lors d'une conférence de presse commune, Poutine, a tenu à préciser que «l'Allemagne est le pays le plus important pour la Russie autant en Europe que dans le monde.» Rappelons qu'au cours des deux mandats de Vladimir Poutine, le commerce bilatéral a été multiplié par 3,5 en l'espace de six ans. Les sources officielles russes précisent que lors des entretiens, ont été abordé des sujets tels que le Kosovo, dont Moscou récuse l'indépendance, l'Iran ainsi que les livraisons de gaz à l'Europe. Au reste, et en marge de ces entretiens, Vladimir Poutine a mis en garde contre l'illusion de croire que la politique étrangère de son pays, après son départ de la présidence, serait différente avec l'arrivée de son dauphin, Dmitri Medvedev, qu'il a lui-même proposé et «sponsorisé». Les commentaires, autant en Europe qu'aux Etats-Unis ont été bon train cette dernière semaine concernant l'éventualité de conflits à venir entre Medvedev et celui qui s'apprête à devenir à partir du 7 mai prochain, date officielle de la prise de fonction du nouveau président, premier ministre. Ces commentaires se basant sur le fait que la Russie est une fédération à régime présidentiel très prononcé, supputent sur d'inévitables problèmes de prérogatives pouvant survenir entre les deux hommes. Le but recherché est bien entendu de chercher à infléchir les positions de Medvedev sur tout ce qui concerne la politique étrangère de la Russie. Politique qui s'éloigne de plus en plus de la «lune de miel» présentée au monde entier après les visites de Poutine dans le ranch privé de Bush, il y a quelques années. A peine une semaine après la triomphale élection à la présidence de la Fédération de Russie de Dmitri Medvedev, les frictions succèdent aux bonnes paroles pour tenter de maintenir les relations entre Moscou et Washington d'une part, et celles avec l'Europe d'autre part, au beau fixe. Hier, et après le forcing américain pour obtenir l'aval des autres membres de l'Alliance atlantique (OTAN) en vue d'une demande d'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie, l'ambassadeur russe à l'OTAN a durement réagi en déclarant notamment que pour son pays, cela relevait ni plus ni moins de la plus grossière provocation. «Cette tentative est une provocation qui peut mener au bain de sang», a-t-il précisé, ajoutant que «ce serait la fin de la Géorgie en tant qu'Etat souverain, car Tbilissi perdrait définitivement ses provinces de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.» On sait que depuis de nombreuses années, autant l'une que l'autre, radicalement pro-russes, réclament leur indépendance. Les tensions ayant souvent atteint le pire lors de conflits armés internes à ces deux provinces contre les gouvernements centraux respectifs qui accusaient Moscou d'être l'instigateur de ces révoltes. C'est lors du prochain sommet de l'OTAN qui doit se tenir en avril prochain à Bucarest que devrait être confirmé les candidatures de l'Ukraine et de la Géorgie. Mais des pays membres de l'Alliance tels que l'Allemagne, la France ou encore l'Espagne estiment qu'une telle initiative serait prématurée et ne ferait qu'agrandir les tensions actuelles entre Moscou et Washington concernant le bouclier antimissile, le programme nucléaire iranien ou encore la question de l'armement. Pour ces trois pays, il n'y a absolument pas lieu d'accroître les différents par excès de précipitation. C'est le même langage que vient de tenir la chancelière allemande, Angela Merkel, lors de sa visite de deux jours en Russie, au président sortant Vladimir Poutine avec qui elle a eu de longs entretiens sur «les sujets qui fâchent», selon l'expression diplomatique usitée. Elle a appelé la Russie et l'«Europe à intensifier le dialogue et à ne pas craindre de parler ensemble des sujets sensibles». «L'Allemagne et la Russie, a-t-elle déclaré, sont interdépendants. De même que la Russie et l'Europe. Nous devons trouver des voies pour avancer ensemble.» Intervenant à son tour, lors d'une conférence de presse commune, Poutine, a tenu à préciser que «l'Allemagne est le pays le plus important pour la Russie autant en Europe que dans le monde.» Rappelons qu'au cours des deux mandats de Vladimir Poutine, le commerce bilatéral a été multiplié par 3,5 en l'espace de six ans. Les sources officielles russes précisent que lors des entretiens, ont été abordé des sujets tels que le Kosovo, dont Moscou récuse l'indépendance, l'Iran ainsi que les livraisons de gaz à l'Europe. Au reste, et en marge de ces entretiens, Vladimir Poutine a mis en garde contre l'illusion de croire que la politique étrangère de son pays, après son départ de la présidence, serait différente avec l'arrivée de son dauphin, Dmitri Medvedev, qu'il a lui-même proposé et «sponsorisé». Les commentaires, autant en Europe qu'aux Etats-Unis ont été bon train cette dernière semaine concernant l'éventualité de conflits à venir entre Medvedev et celui qui s'apprête à devenir à partir du 7 mai prochain, date officielle de la prise de fonction du nouveau président, premier ministre. Ces commentaires se basant sur le fait que la Russie est une fédération à régime présidentiel très prononcé, supputent sur d'inévitables problèmes de prérogatives pouvant survenir entre les deux hommes. Le but recherché est bien entendu de chercher à infléchir les positions de Medvedev sur tout ce qui concerne la politique étrangère de la Russie. Politique qui s'éloigne de plus en plus de la «lune de miel» présentée au monde entier après les visites de Poutine dans le ranch privé de Bush, il y a quelques années.