Considéré par des mauvaises langues comme le canard boîteux de la multinationale de l'acier ARCELOR-MITTAL, le complexe d'El-Hadjar reste, cependant, un sujet de préoccupation sérieux pour les principaux dirigeants du groupe. Le chassé-croisé intense depuis la fin de l'année 2007 d'importants responsables à l'usine de Annaba témoigne de l'intérêt croissant qu'accordent, désormais, les décideurs, notamment les cadres issus d'ARCELOR, à cette unité dont les chiffres d'affaires ainsi que les bénéfices réels ressortis dans les bilans des cinq dernières années restent tout de même assez confidentiels. Plusieurs délégations ont donc séjourné dans le complexe depuis la fin décembre 2007. Ainsi, une première équipe conduite par M. Conzalo Urquijo vice-président du groupe ARCELOR-MITTAL, senior executive en charge des produits longs et de la distribution, s'est rendue sur le site d'El-Hadjar le 27 décembre 2007. La délégation s'est réunie avec le comité de direction pour examiner les résultats 2007 et connaître les perspectives 2008 de l'usine "intégrée désormais dans la stratégie globale du groupe". Une autre délégation a également visité l'unité de Annaba les 9 et 10 janvier 2008. Celle-ci était composée de M. Willie Smith VP, responsable Employees Relations and Benchmarking, et de Mme Evie Ross VP, responsable ressources humaines et communication. Outre le caractère de proximité que revêtent ces visites successives de gros pontes du n° 1 mondial de l'acier, il est cependant évident qu'elles traduisent la place, somme toute, assez importante aujourd'hui du complexe d'El-Hadjar dans l'appareil de production d'ARCELOR-MITTAL. On est très loin donc des déclarations scélérates formulées à chaud par des cadres exécutifs d'ARCELOR, qualifiant l'usine de Annaba, juste après la fusion avec MITTAL, d'unité malade, improductive et non rentable et dont il fallait se débarrasser au plus vite. Ce revirement, significatif à plus d'un titre, prouve que le complexe d'El-Hadjar a été bel et bien une affaire en or pour Lakshmi MITTAL, le puisssant patron indien de MITTAL. Considéré par des mauvaises langues comme le canard boîteux de la multinationale de l'acier ARCELOR-MITTAL, le complexe d'El-Hadjar reste, cependant, un sujet de préoccupation sérieux pour les principaux dirigeants du groupe. Le chassé-croisé intense depuis la fin de l'année 2007 d'importants responsables à l'usine de Annaba témoigne de l'intérêt croissant qu'accordent, désormais, les décideurs, notamment les cadres issus d'ARCELOR, à cette unité dont les chiffres d'affaires ainsi que les bénéfices réels ressortis dans les bilans des cinq dernières années restent tout de même assez confidentiels. Plusieurs délégations ont donc séjourné dans le complexe depuis la fin décembre 2007. Ainsi, une première équipe conduite par M. Conzalo Urquijo vice-président du groupe ARCELOR-MITTAL, senior executive en charge des produits longs et de la distribution, s'est rendue sur le site d'El-Hadjar le 27 décembre 2007. La délégation s'est réunie avec le comité de direction pour examiner les résultats 2007 et connaître les perspectives 2008 de l'usine "intégrée désormais dans la stratégie globale du groupe". Une autre délégation a également visité l'unité de Annaba les 9 et 10 janvier 2008. Celle-ci était composée de M. Willie Smith VP, responsable Employees Relations and Benchmarking, et de Mme Evie Ross VP, responsable ressources humaines et communication. Outre le caractère de proximité que revêtent ces visites successives de gros pontes du n° 1 mondial de l'acier, il est cependant évident qu'elles traduisent la place, somme toute, assez importante aujourd'hui du complexe d'El-Hadjar dans l'appareil de production d'ARCELOR-MITTAL. On est très loin donc des déclarations scélérates formulées à chaud par des cadres exécutifs d'ARCELOR, qualifiant l'usine de Annaba, juste après la fusion avec MITTAL, d'unité malade, improductive et non rentable et dont il fallait se débarrasser au plus vite. Ce revirement, significatif à plus d'un titre, prouve que le complexe d'El-Hadjar a été bel et bien une affaire en or pour Lakshmi MITTAL, le puisssant patron indien de MITTAL.