Les partis politiques, les ONG et les syndicats ont-ils le droit de prendre contact avec les ambassades étrangères installées en Algérie ? Ceux qui l'ont fait ont-ils transgressé les lois de la République ? Après la réaction du Chef du gouvernement et du ministre des Affaires étrangères qui ont dénoncé ces contacts, les assimilant à une ingérence dans les affaires intérieures du pays, voilà qu'une note transmise par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, qui, ratissant plus large, avertit les partis politiques, les ONG et les syndicats qui maintiennent les contacts avec l'ambassade des USA. Il est tout de même curieux que ces syndicats, contactés par nos soins, affirment qu'ils n'ont reçu jusqu'à présent aucune note relative à cette question du département de Yazid Zerhouni. «Il n'a pas le droit de nous adresser une pareille note», nous a déclaré Rachid Malaoui, président du SNAPAP (Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique), arguant du fait que dans ce cas de figure «la loi est claire». Le syndicat est non concerné, précise-t-il en faisant valoir que son organisation syndicale autonome n'est pas sous tutelle du ministère de l'Intérieur, soulignant que «le SNAPAP est soumis à la loi sur les associations et dépend de ses adhérents». Plus tranchant est l'avis de Liès Mérabet, secrétaire général du SNPSP (Syndicat national des praticiens de la santé publique). «Nous ne sommes nullement concerné par cette histoire», déclare-t-il d'emblée, refusant d'en dire davantage sur le sujet. «Nous n'avons aucun commentaire à faire», dit-il non sans souligner que le syndicat qu'il dirige n'a reçu aucun document sur cette question. «Nous sommes responsables et nous savons pertinemment avec qui nous devons discuter et sur quel sujet» a affirmé pour sa part le secrétaire général du SNPSSP (Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique) le Dr Yousfi. Le SNPSSP, à l'instar des autres organisations syndicales, n'a reçu aucun document traitant de ce sujet, selon le Dr Yousfi qui enchaîne que « le syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique est régi par ses statuts et règlement intérieur». «Les donneurs de leçons sur le nationalisme n'ont qu'à nous dire où ils étaient pendant que l'Algérie était à feu et à sang, alors que nous, nous étions dans les hôpitaux à soulager les malades» s'emporte-t-il, en soulignant toutefois que «le SNPSSP est une organisation apolitique, contrairement à d'autres qui se sont investies déjà dans une certaine campagne électorale. «La politique s'arrête aux portes du syndicat», s'exclame-t-il, précisant que son organisation syndicale «ne se mêle pas d'affaires politiques ou autres et on n'a pas le droit d'engager le syndicat dans des prises de position autres que socio-professionnelles». Il admet tout de même que «le syndicat est constitué d'Algériens d'appartenances politiques diverses et de ce fait il ont le droit constitutionnel de formuler des opinions politiques». Les partis politiques, les ONG et les syndicats ont-ils le droit de prendre contact avec les ambassades étrangères installées en Algérie ? Ceux qui l'ont fait ont-ils transgressé les lois de la République ? Après la réaction du Chef du gouvernement et du ministre des Affaires étrangères qui ont dénoncé ces contacts, les assimilant à une ingérence dans les affaires intérieures du pays, voilà qu'une note transmise par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, qui, ratissant plus large, avertit les partis politiques, les ONG et les syndicats qui maintiennent les contacts avec l'ambassade des USA. Il est tout de même curieux que ces syndicats, contactés par nos soins, affirment qu'ils n'ont reçu jusqu'à présent aucune note relative à cette question du département de Yazid Zerhouni. «Il n'a pas le droit de nous adresser une pareille note», nous a déclaré Rachid Malaoui, président du SNAPAP (Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique), arguant du fait que dans ce cas de figure «la loi est claire». Le syndicat est non concerné, précise-t-il en faisant valoir que son organisation syndicale autonome n'est pas sous tutelle du ministère de l'Intérieur, soulignant que «le SNAPAP est soumis à la loi sur les associations et dépend de ses adhérents». Plus tranchant est l'avis de Liès Mérabet, secrétaire général du SNPSP (Syndicat national des praticiens de la santé publique). «Nous ne sommes nullement concerné par cette histoire», déclare-t-il d'emblée, refusant d'en dire davantage sur le sujet. «Nous n'avons aucun commentaire à faire», dit-il non sans souligner que le syndicat qu'il dirige n'a reçu aucun document sur cette question. «Nous sommes responsables et nous savons pertinemment avec qui nous devons discuter et sur quel sujet» a affirmé pour sa part le secrétaire général du SNPSSP (Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique) le Dr Yousfi. Le SNPSSP, à l'instar des autres organisations syndicales, n'a reçu aucun document traitant de ce sujet, selon le Dr Yousfi qui enchaîne que « le syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique est régi par ses statuts et règlement intérieur». «Les donneurs de leçons sur le nationalisme n'ont qu'à nous dire où ils étaient pendant que l'Algérie était à feu et à sang, alors que nous, nous étions dans les hôpitaux à soulager les malades» s'emporte-t-il, en soulignant toutefois que «le SNPSSP est une organisation apolitique, contrairement à d'autres qui se sont investies déjà dans une certaine campagne électorale. «La politique s'arrête aux portes du syndicat», s'exclame-t-il, précisant que son organisation syndicale «ne se mêle pas d'affaires politiques ou autres et on n'a pas le droit d'engager le syndicat dans des prises de position autres que socio-professionnelles». Il admet tout de même que «le syndicat est constitué d'Algériens d'appartenances politiques diverses et de ce fait il ont le droit constitutionnel de formuler des opinions politiques».