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Le manque d'estime de soi à l'origine
Complexes d'infériorité
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 04 - 2008

Vous arrive-t-il souvent de vous dévaloriser, de vous découvrir des défauts que vous trouvez moches, de vous maltraiter à longueur de journée et de porter un jugement sévère sur votre personne ?
Vous arrive-t-il souvent de vous dévaloriser, de vous découvrir des défauts que vous trouvez moches, de vous maltraiter à longueur de journée et de porter un jugement sévère sur votre personne ?
Certains répondront : oui, j'ai horreur de me regarder dans une glace, je me sens laide, inutile et moins que rien. Je me sous-estime constamment.». D'autre diront : «je me sens bien dans ma peau. Je pense que je suis spéciale et intelligente. Mes défauts, je les transforme en qualités.»
Entre ceux qui croient en eux-mêmes et ceux qui se dévalorisent continuellement, il existe une grande nuance. Alors que les premiers passent leur vie à s'affirmer, à saisir les opportunité de réussite et à défier l'échec tout en affrontant les obstacles, les seconds épuisent leur énergie et leur temps à se déprécier et à croire que les autres son meilleurs. Mais, pourquoi certains développent cette tendance à se dénigrer ? Autrement parler, quelle est la genèse d'un comportement auto dévalorisant qui contraint l'épanouissement de l'individu dans un monde constamment en mouvement ? Comment retrouver son estime de soi lorsqu'on se médit en permanence ? Comment cessez de se dévaloriser et de retrouver l'harmonie de vivre avec soi?
«Je ne réussirais jamais mon examen», «je raterais l'épreuve de mon entretien», «je n'aurais jamais de compagnon à cause de ma laideur», «je suis trop grosse pour qu'un homme s'intéresse à moi». Autant de phrases formulées par des personnes dont le premier souci est : comment cohabiter avec un « soi hideux et encombrant» ?
La liste des défauts que chacun de nous peut se trouver est loin d'être exhaustive. Tout le dictionnaire des mots qui renvoie à la dévalorisation de soi est utilisé dans un seul but, celui de se rabaisser et de s'auto anéantir.
Cependant, les défauts que l'on se trouve n'ont souvent aucun lien avec la réalité. Ces défauts, purement imaginaire, proviennent du manque d'assurance en soi et reflètent une image de soi de mauvaise qualité.
La tendance à se dévaloriser trouve son origine dans l'enfance de la personne et le mode d'apprentissage qu'on lui a inculqué jeune. Ainsi, dès son plus jeune âge, l'individu construit sa personnalité à partir de l'expérience : cela passe par l'échec (chutes en apprenant à marcher), autant que par la réussite (découverte de l'équilibre…). Les gestes et les paroles des proches encouragent l'enfant à persévérer dans ses apprentissages et à surmonter un échec momentané. Parfois, les parents induisent inconsciemment une dynamique de l'échec en usant de mots tels que : « Ne fais pas ça, tu vas tomber ! », ou bien, en reprochant à l'enfant de ne pas réussir ce que d'autres, au même âge, savent faire : marcher, parler, puis lire et écrire…
L'enfant se sentant coupable de ne pas être aussi performant que les autres, notamment si ses parents ne ratent pas l'occasion de lui renforcer cette idée, sera déçu de son incompétence. Le fait de décevoir papa et maman et de ne pas être comme les autres enfants plus brillants et intelligents crée chez le gamin un sentiment d'échec qui affecte illico son image de soi qui n'est plus satisfaisante.
A l'adolescence ou à l'âge adulte, il émet lui-même un jugement négatif sur sa propre personne : en se dévalorisant, y compris dans ce qu'il réussit, il reproduit une attitude parentale qu'il a interprétée comme une expression d'amour ou d'intérêt à son égard.
L'image de soi négative qu'a une personne d'elle-même se trouvera, quand elle est exposée aux images parfaites exhibées par les médias et qui impose une représentation sociale idéalisée, davantage fragilisée.
Par contre, l'individu sur lequel les parents ont porté un regard positif, s'accepte plus facilement : il est peu perturbé par les clichés de la mode. Mais celui qui n'a pas appris à reconnaître ses qualités, passe son temps à se comparer à ce qui semble être un modèle universel. Il ne peut alors que constater ses défauts !
Comment peut-on, dès lors qu'on est conscient de sa tendance à se dévaloriser, retrouver son estime de soi ?
On peut commencer par éviter de chercher systématiquement un modèle auquel se comparer, de se lancer dans une aventure, comme si la réussite allait de soi, plutôt que redouter l'échec, d'apprendre à se démarquer de quelqu'un qu'on admire, d'affirmer sa personnalité, de se montrer sa valeur, d'accepter l'échec et de ne pas y voir en lui une marque de médiocrité, mais de reconnaître que l'on ne peut pas réussir en tout. Il importe de comprendre que le succès, qu'il soit amoureux ou professionnel, n'est pas l'effet du hasard mais de qualités utilisées à bon escient.
Si votre manque de confiance vous handicape réellement et que l'auto dénigrement perturbe trop votre vie, n'hésitez pas à entreprendre une psychothérapie.
Certains répondront : oui, j'ai horreur de me regarder dans une glace, je me sens laide, inutile et moins que rien. Je me sous-estime constamment.». D'autre diront : «je me sens bien dans ma peau. Je pense que je suis spéciale et intelligente. Mes défauts, je les transforme en qualités.»
Entre ceux qui croient en eux-mêmes et ceux qui se dévalorisent continuellement, il existe une grande nuance. Alors que les premiers passent leur vie à s'affirmer, à saisir les opportunité de réussite et à défier l'échec tout en affrontant les obstacles, les seconds épuisent leur énergie et leur temps à se déprécier et à croire que les autres son meilleurs. Mais, pourquoi certains développent cette tendance à se dénigrer ? Autrement parler, quelle est la genèse d'un comportement auto dévalorisant qui contraint l'épanouissement de l'individu dans un monde constamment en mouvement ? Comment retrouver son estime de soi lorsqu'on se médit en permanence ? Comment cessez de se dévaloriser et de retrouver l'harmonie de vivre avec soi?
«Je ne réussirais jamais mon examen», «je raterais l'épreuve de mon entretien», «je n'aurais jamais de compagnon à cause de ma laideur», «je suis trop grosse pour qu'un homme s'intéresse à moi». Autant de phrases formulées par des personnes dont le premier souci est : comment cohabiter avec un « soi hideux et encombrant» ?
La liste des défauts que chacun de nous peut se trouver est loin d'être exhaustive. Tout le dictionnaire des mots qui renvoie à la dévalorisation de soi est utilisé dans un seul but, celui de se rabaisser et de s'auto anéantir.
Cependant, les défauts que l'on se trouve n'ont souvent aucun lien avec la réalité. Ces défauts, purement imaginaire, proviennent du manque d'assurance en soi et reflètent une image de soi de mauvaise qualité.
La tendance à se dévaloriser trouve son origine dans l'enfance de la personne et le mode d'apprentissage qu'on lui a inculqué jeune. Ainsi, dès son plus jeune âge, l'individu construit sa personnalité à partir de l'expérience : cela passe par l'échec (chutes en apprenant à marcher), autant que par la réussite (découverte de l'équilibre…). Les gestes et les paroles des proches encouragent l'enfant à persévérer dans ses apprentissages et à surmonter un échec momentané. Parfois, les parents induisent inconsciemment une dynamique de l'échec en usant de mots tels que : « Ne fais pas ça, tu vas tomber ! », ou bien, en reprochant à l'enfant de ne pas réussir ce que d'autres, au même âge, savent faire : marcher, parler, puis lire et écrire…
L'enfant se sentant coupable de ne pas être aussi performant que les autres, notamment si ses parents ne ratent pas l'occasion de lui renforcer cette idée, sera déçu de son incompétence. Le fait de décevoir papa et maman et de ne pas être comme les autres enfants plus brillants et intelligents crée chez le gamin un sentiment d'échec qui affecte illico son image de soi qui n'est plus satisfaisante.
A l'adolescence ou à l'âge adulte, il émet lui-même un jugement négatif sur sa propre personne : en se dévalorisant, y compris dans ce qu'il réussit, il reproduit une attitude parentale qu'il a interprétée comme une expression d'amour ou d'intérêt à son égard.
L'image de soi négative qu'a une personne d'elle-même se trouvera, quand elle est exposée aux images parfaites exhibées par les médias et qui impose une représentation sociale idéalisée, davantage fragilisée.
Par contre, l'individu sur lequel les parents ont porté un regard positif, s'accepte plus facilement : il est peu perturbé par les clichés de la mode. Mais celui qui n'a pas appris à reconnaître ses qualités, passe son temps à se comparer à ce qui semble être un modèle universel. Il ne peut alors que constater ses défauts !
Comment peut-on, dès lors qu'on est conscient de sa tendance à se dévaloriser, retrouver son estime de soi ?
On peut commencer par éviter de chercher systématiquement un modèle auquel se comparer, de se lancer dans une aventure, comme si la réussite allait de soi, plutôt que redouter l'échec, d'apprendre à se démarquer de quelqu'un qu'on admire, d'affirmer sa personnalité, de se montrer sa valeur, d'accepter l'échec et de ne pas y voir en lui une marque de médiocrité, mais de reconnaître que l'on ne peut pas réussir en tout. Il importe de comprendre que le succès, qu'il soit amoureux ou professionnel, n'est pas l'effet du hasard mais de qualités utilisées à bon escient.
Si votre manque de confiance vous handicape réellement et que l'auto dénigrement perturbe trop votre vie, n'hésitez pas à entreprendre une psychothérapie.


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