Près de 2,5 % de la population présentent une allergie aux animaux domestiques. Les chats sont les animaux les plus souvent en cause. Mais les coupables peuvent être nombreux : chiens, lapins, rats, oiseaux, animaux de ferme et même nourriture pour poissons. Quels sont les risques et comment les limiter ? Près de 2,5 % de la population présentent une allergie aux animaux domestiques. Les chats sont les animaux les plus souvent en cause. Mais les coupables peuvent être nombreux : chiens, lapins, rats, oiseaux, animaux de ferme et même nourriture pour poissons. Quels sont les risques et comment les limiter ? Compagnons de l'homme depuis la nuit des temps, nos compagnons à quatre pattes apportent beaucoup de réconfort. Mais il arrive également qu'ils soient à l'origine de manifestations allergiques respiratoires ou cutanées. Les enfants sont le plus souvent touchés. L'allergie n'est pas immédiate, mais peut apparaître plusieurs mois ou années après l'arrivée de l'animal dans le foyer. Les chats : premiers responsables Vous êtes un amoureux des chats mais en leur présence, vos yeux se mettent à pleurer et votre nez à couler… L'allergie vous empêche d'accueillir un félin dans votre maison… Mais sachez qu'il n'est pas nécessaire de toucher directement l'animal pour être victime des premiers symptômes. Le contact avec la substance allergisante peut se faire via des vêtements, des coussins, les lits, etc. Les allergies peuvent persister longtemps après le départ de l'animal. Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les poils qui sont responsables des problèmes allergiques mais les allergènes qu'ils contiennent. Les substances à l'origine des allergies ont été identifiées, il s'agit de la protéine Fel d1, produite au niveau de la peau des félins. Les particules sont également présentes dans les squames (pellicules), la salive, l'urine ou les larmes des chats. Leur production dépendant d'une influence hormonale, les chats mâles produisent plus d'allergènes que les mâles castrés ou les femelles. Quelques minutes après l'exposition, la personne peut être victime d'un écoulement nasal, des yeux rouges, de toux, d'un essoufflement, de crise d'asthme, d'urticaire voire parfois d'un oedème de Quincke. Faut-il pour autant prévenir les allergies ou l'asthme des enfants en interdisant la venue d'un chat à la maison ? Outre l'intérêt affectif de l'animal, une découverte américaine plaide en faveur des félins. Selon ces chercheurs, les enfants qui vivent en présence d'un chat pourraient développer une réponse immunitaire qui préviendrait le développement de l'asthme. En étudiant la réponse immunitaire de 226 enfants âgés de 12 à 14 ans (dont 47 asthmatiques) aux allergènes du chat et aux acariens, les scientifiques ont trouvé que quelques enfants avaient développé une tolérance vis-à-vis des allergènes du chat grâce à un type particulier d'anticorps. Certains exposés aux allergènes du chat durant de longues périodes pouvaient même développer un effet protecteur contre l'asthme. Un niveau d'exposition élevé peut soit engendrer un effet protecteur soit représenter un facteur de risque. D'autres facteurs interviennent : génétiques, environnementaux, etc. Vous n'éliminerez donc pas forcément le risque d'asthme chez votre enfant en congédiant votre matou. Les autres animaux responsables d'allergies La plupart du temps, les personnes sont allergiques à l'ensemble des animaux de la même espèce. Si vous êtes allergique à un chat, vous le serez pour tous les chats, mais vous le serez également vis-à-vis des pumas, tigres, lions et léopards. Evidemment, à moins d'une visite au zoo ou d'un safari, vous risquez moins d'être en contact direct avec l'animal. Les allergies aux chiens ne sont pas aussi fréquentes, néanmoins la protéine allergique Can f1 a été retrouvée dans les poils et la salive. Dans une moindre mesure, les autres animaux pouvant être à l'origine d'une allergie sont : Animaux domestiques : lapins, hamsters, oiseaux, rongeurs, etc. Animaux de ferme : vaches, chevaux, chèvres, moutons, etc. Plus étonnant, on a constaté des allergies vis-à-vis de la nourriture de certains poissons, notamment certains vers de vase dont les allergènes ont été reliés à une augmentation de la survenue d'asthme. Comment réagir ? La mesure la plus efficace est à la fois simple et difficile : il faut éviter le contact avec l'animal et l'exclure de la maison. Si vous n'arrivez pas à vous séparer de votre animal de compagnie : - Interdisez-lui l'entrée de la chambre des enfants ; - Apprenez à votre enfant à se laver les mains après avoir caressé l'animal ; - Evitez les moquettes, taies, coussins, peluches et tous revêtements sur lesquels les allergènes peuvent se déposer ; - Nettoyer régulièrement la maison avec un aspirateur et lavez à haute température les éléments de la literie, vous pouvez également utiliser des housses de protection ; - Rincez régulièrement son pelage avec de l'eau tiède. Nettoyez soigneusement la maison, évitez les tapis et utilisez des aérateurs munis de filtres efficaces ; - Les chats mâles peuvent être castrés. Mais si l'allergie est sévère et réapparaît, et que la responsabilité de l'animal est bien établie, la seule solution reste la séparation. Pénible pour l'ensemble de la famille, cette solution sera moins pénible si un proche peut adopter votre animal, ce qui permettra aux enfants d'avoir des nouvelles de leur compagnon. Compagnons de l'homme depuis la nuit des temps, nos compagnons à quatre pattes apportent beaucoup de réconfort. Mais il arrive également qu'ils soient à l'origine de manifestations allergiques respiratoires ou cutanées. Les enfants sont le plus souvent touchés. L'allergie n'est pas immédiate, mais peut apparaître plusieurs mois ou années après l'arrivée de l'animal dans le foyer. Les chats : premiers responsables Vous êtes un amoureux des chats mais en leur présence, vos yeux se mettent à pleurer et votre nez à couler… L'allergie vous empêche d'accueillir un félin dans votre maison… Mais sachez qu'il n'est pas nécessaire de toucher directement l'animal pour être victime des premiers symptômes. Le contact avec la substance allergisante peut se faire via des vêtements, des coussins, les lits, etc. Les allergies peuvent persister longtemps après le départ de l'animal. Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les poils qui sont responsables des problèmes allergiques mais les allergènes qu'ils contiennent. Les substances à l'origine des allergies ont été identifiées, il s'agit de la protéine Fel d1, produite au niveau de la peau des félins. Les particules sont également présentes dans les squames (pellicules), la salive, l'urine ou les larmes des chats. Leur production dépendant d'une influence hormonale, les chats mâles produisent plus d'allergènes que les mâles castrés ou les femelles. Quelques minutes après l'exposition, la personne peut être victime d'un écoulement nasal, des yeux rouges, de toux, d'un essoufflement, de crise d'asthme, d'urticaire voire parfois d'un oedème de Quincke. Faut-il pour autant prévenir les allergies ou l'asthme des enfants en interdisant la venue d'un chat à la maison ? Outre l'intérêt affectif de l'animal, une découverte américaine plaide en faveur des félins. Selon ces chercheurs, les enfants qui vivent en présence d'un chat pourraient développer une réponse immunitaire qui préviendrait le développement de l'asthme. En étudiant la réponse immunitaire de 226 enfants âgés de 12 à 14 ans (dont 47 asthmatiques) aux allergènes du chat et aux acariens, les scientifiques ont trouvé que quelques enfants avaient développé une tolérance vis-à-vis des allergènes du chat grâce à un type particulier d'anticorps. Certains exposés aux allergènes du chat durant de longues périodes pouvaient même développer un effet protecteur contre l'asthme. Un niveau d'exposition élevé peut soit engendrer un effet protecteur soit représenter un facteur de risque. D'autres facteurs interviennent : génétiques, environnementaux, etc. Vous n'éliminerez donc pas forcément le risque d'asthme chez votre enfant en congédiant votre matou. Les autres animaux responsables d'allergies La plupart du temps, les personnes sont allergiques à l'ensemble des animaux de la même espèce. Si vous êtes allergique à un chat, vous le serez pour tous les chats, mais vous le serez également vis-à-vis des pumas, tigres, lions et léopards. Evidemment, à moins d'une visite au zoo ou d'un safari, vous risquez moins d'être en contact direct avec l'animal. Les allergies aux chiens ne sont pas aussi fréquentes, néanmoins la protéine allergique Can f1 a été retrouvée dans les poils et la salive. Dans une moindre mesure, les autres animaux pouvant être à l'origine d'une allergie sont : Animaux domestiques : lapins, hamsters, oiseaux, rongeurs, etc. Animaux de ferme : vaches, chevaux, chèvres, moutons, etc. Plus étonnant, on a constaté des allergies vis-à-vis de la nourriture de certains poissons, notamment certains vers de vase dont les allergènes ont été reliés à une augmentation de la survenue d'asthme. Comment réagir ? La mesure la plus efficace est à la fois simple et difficile : il faut éviter le contact avec l'animal et l'exclure de la maison. Si vous n'arrivez pas à vous séparer de votre animal de compagnie : - Interdisez-lui l'entrée de la chambre des enfants ; - Apprenez à votre enfant à se laver les mains après avoir caressé l'animal ; - Evitez les moquettes, taies, coussins, peluches et tous revêtements sur lesquels les allergènes peuvent se déposer ; - Nettoyer régulièrement la maison avec un aspirateur et lavez à haute température les éléments de la literie, vous pouvez également utiliser des housses de protection ; - Rincez régulièrement son pelage avec de l'eau tiède. Nettoyez soigneusement la maison, évitez les tapis et utilisez des aérateurs munis de filtres efficaces ; - Les chats mâles peuvent être castrés. Mais si l'allergie est sévère et réapparaît, et que la responsabilité de l'animal est bien établie, la seule solution reste la séparation. Pénible pour l'ensemble de la famille, cette solution sera moins pénible si un proche peut adopter votre animal, ce qui permettra aux enfants d'avoir des nouvelles de leur compagnon.