Demain, les heureux Constantinois apprécieront dans sa nouvelle mouture le fruit d'une des plus anciennes traditions musicales de la Méditerranée, celle des «auberges musicales». Ils pourront également assister à une conférence animée par Pierre Vaiana et Hicham Achi. Demain, les heureux Constantinois apprécieront dans sa nouvelle mouture le fruit d'une des plus anciennes traditions musicales de la Méditerranée, celle des «auberges musicales». Ils pourront également assister à une conférence animée par Pierre Vaiana et Hicham Achi. Sous la houlette du célèbre saxophoniste et musicologue belge Pierre Vaiana qui a réinstauré cette tradition lors de manifestations musicales internationales, «Funduq el-mughaniyine», qui réunit 11 artistes de différents pays, s'est installé du 3 au 7 mai au conservatoire communal des arts, Abdelmoumen-Bentobel. Regroupant des artistes d'Algérie, de Tunisie,d'Espagne et d'Italie, cette résidence de création augure de résultats heureux dans la pure tradition musicale méditerranéenne. En effet, dans le cadre des résidences de création et formation organisées pendant toute la durée du festival, Dimajazz a renoué avec la charmante tradition arabo-sicilienne des Funnacu. Funnacu en italien, Il-Fondaco en espagnol, El-Funduq en arabe, ce terme désignait dans le passé une auberge rurale dont les locataires passaient une partie de la nuit à échanger force joutes musicales et poétiques. Tradition encore vivace en Sicile, il y a peu, le funnacu , souvent situé à l'entrée des villes et villages, offrait une halte aux charretiers et à leurs chevaux et mules au terme d'un long voyage. Après un repas frugal, les voyageurs chantaient a capella l'un après l'autre en s'y invitant mutuellement. A Constantine, El-Funduq faisait office de conservatoire traditionnel. On s'y initiait au malouf, au zéjel et au haouzi. Les vieux métiers de l'artisanat y étaient également enseignés par des maîtres. Le festival pousse l'expérimentation dans d'autres directions avec une résidence de création jazz-malouf qui a ouvert ses portes le 25 avril et s'est poursuivie jusqu'au trois mai. Une troisième résidence, de formation celle-là , a regroupé une trentaine de musiciens des différentes régions d'Algérie du trente avril au trois mai, encadrée par Pierre Vaiana et par le célèbre pianiste de jazz italien Salvatore Bonafede. Ce musicien à la carrière exceptionnelle a été avant tout influencé par l'inénarrable Chick Coréa. Salim Fergani, chanteur de malouf constantinois s'est totalement impliqué dans ces rencontres de formation et de création qui ne peuvent qu'enrichir des musiques traditionnelles qui ont survécu à travers les vicissitudes d'une histoire tourmentée. Le trio français Sawadu, le batteur Mokhtar Samba et l'Américain qui n'est plus à présenter, Steve Coleman, anime quant à eux des master-class à partir d'hier et ce jusqu'au 7 mai. Demain sera également organisée une conférence de Pierre Vaiana et Hicham Achi, musicien constantinois et musicologue, au conservatoire communal des arts. Sous la houlette du célèbre saxophoniste et musicologue belge Pierre Vaiana qui a réinstauré cette tradition lors de manifestations musicales internationales, «Funduq el-mughaniyine», qui réunit 11 artistes de différents pays, s'est installé du 3 au 7 mai au conservatoire communal des arts, Abdelmoumen-Bentobel. Regroupant des artistes d'Algérie, de Tunisie,d'Espagne et d'Italie, cette résidence de création augure de résultats heureux dans la pure tradition musicale méditerranéenne. En effet, dans le cadre des résidences de création et formation organisées pendant toute la durée du festival, Dimajazz a renoué avec la charmante tradition arabo-sicilienne des Funnacu. Funnacu en italien, Il-Fondaco en espagnol, El-Funduq en arabe, ce terme désignait dans le passé une auberge rurale dont les locataires passaient une partie de la nuit à échanger force joutes musicales et poétiques. Tradition encore vivace en Sicile, il y a peu, le funnacu , souvent situé à l'entrée des villes et villages, offrait une halte aux charretiers et à leurs chevaux et mules au terme d'un long voyage. Après un repas frugal, les voyageurs chantaient a capella l'un après l'autre en s'y invitant mutuellement. A Constantine, El-Funduq faisait office de conservatoire traditionnel. On s'y initiait au malouf, au zéjel et au haouzi. Les vieux métiers de l'artisanat y étaient également enseignés par des maîtres. Le festival pousse l'expérimentation dans d'autres directions avec une résidence de création jazz-malouf qui a ouvert ses portes le 25 avril et s'est poursuivie jusqu'au trois mai. Une troisième résidence, de formation celle-là , a regroupé une trentaine de musiciens des différentes régions d'Algérie du trente avril au trois mai, encadrée par Pierre Vaiana et par le célèbre pianiste de jazz italien Salvatore Bonafede. Ce musicien à la carrière exceptionnelle a été avant tout influencé par l'inénarrable Chick Coréa. Salim Fergani, chanteur de malouf constantinois s'est totalement impliqué dans ces rencontres de formation et de création qui ne peuvent qu'enrichir des musiques traditionnelles qui ont survécu à travers les vicissitudes d'une histoire tourmentée. Le trio français Sawadu, le batteur Mokhtar Samba et l'Américain qui n'est plus à présenter, Steve Coleman, anime quant à eux des master-class à partir d'hier et ce jusqu'au 7 mai. Demain sera également organisée une conférence de Pierre Vaiana et Hicham Achi, musicien constantinois et musicologue, au conservatoire communal des arts.