La crise post-électorale zimbabwéenne a connu hier un nouveau développement après l'annonce par le chef du mouvement pour la Démocratie et le Changement (MDC, opposition), Morgan Tsvangirai, d'une série de conditions pour sa participation au second tour de la présidentielle dont la date est, jusqu'ici, inconnue. La crise post-électorale zimbabwéenne a connu hier un nouveau développement après l'annonce par le chef du mouvement pour la Démocratie et le Changement (MDC, opposition), Morgan Tsvangirai, d'une série de conditions pour sa participation au second tour de la présidentielle dont la date est, jusqu'ici, inconnue. Morgan Tsvangirai, qui affrontera lors de son éventuelle participation à ce second tour, le président Robert Mugabe, a exigé le déploiement dans le pays d'une force de maintien de la paix de l'Afrique australe et «l'arrêt total des violences» perpétrées selon lui, depuis les élections générales du 29 mars. M. Tsvangirai a également réclamé auprès de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) «un accès libre pour les observateurs internationaux», «une reconstitution de la Commission électorale du Zimbabwe», ainsi qu'un accès libre aux médias. Le leader de l'opposition a en outre exigé que le second tour de la présidentielle, dont la date n'a jusqu'ici pas été fixée, par la commission électorale zimbabwéenne (ZEC), soit organisé d'ici au 23 mai, la loi électorale prévoyant qu'il doit se tenir dans les 21 jours. «Les élections doivent avoir lieu le 23 mai et la Commission électorale à l'obligation légale de réaliser cette nouvelle étape», a déclaré Tsvangirai lors d'une conférence de presse à Pretoria soulignant que «si le délai n'est pas tenu, cela signifiera que (le régime) a entamé une campagne visant à ôter sa légitimité au processus électoral». Conformément à la loi électorale zimbabwéenne, un boycott du second tour par Tsvangirai reviendrait à donner la victoire à Mugabe dont le parti, la Zanu-PF, a souhaité hier tenir «le plus vite possible» un second tour. Pour rappel, le leader de l'opposition est arrivé en tête au premier tour, selon les résultats officiels publiés le 2 mai, recueillant 47,9% des suffrages contre 43,2% au chef de l'Etat mais n'obtenant pas la majorité absolue requise pour être élu. Mais avant la publication de ces résultats, Morgan Tsvangirai, revendiquait la victoire dès le premier tour avec plus de 50% des voix devant le président Mugabe au pouvoir depuis 1980 et dont le parti a perdu pour la première fois la majorité des sièges au Parlement lors des dernières législatives remportées par le MDC. Dans l'attente de l'annonce de la date de ce second tour, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réitéré son appel aux Zimbabwéens pour que les prochaines étapes du processus électoral se déroulent en présence d'observateurs internationaux. Le secrétaire général «réitère avec fermeté sa conviction que les prochaines étapes du processus électoral doivent se dérouler de manière pacifique, crédible et transparente et en présence d'observateurs internationaux» soulignant dans un communiqué qu'il «suit avec attention l'évolution de la situation au Zimbabwe, et il reste en contact avec les dirigeants de la région». Morgan Tsvangirai, qui affrontera lors de son éventuelle participation à ce second tour, le président Robert Mugabe, a exigé le déploiement dans le pays d'une force de maintien de la paix de l'Afrique australe et «l'arrêt total des violences» perpétrées selon lui, depuis les élections générales du 29 mars. M. Tsvangirai a également réclamé auprès de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) «un accès libre pour les observateurs internationaux», «une reconstitution de la Commission électorale du Zimbabwe», ainsi qu'un accès libre aux médias. Le leader de l'opposition a en outre exigé que le second tour de la présidentielle, dont la date n'a jusqu'ici pas été fixée, par la commission électorale zimbabwéenne (ZEC), soit organisé d'ici au 23 mai, la loi électorale prévoyant qu'il doit se tenir dans les 21 jours. «Les élections doivent avoir lieu le 23 mai et la Commission électorale à l'obligation légale de réaliser cette nouvelle étape», a déclaré Tsvangirai lors d'une conférence de presse à Pretoria soulignant que «si le délai n'est pas tenu, cela signifiera que (le régime) a entamé une campagne visant à ôter sa légitimité au processus électoral». Conformément à la loi électorale zimbabwéenne, un boycott du second tour par Tsvangirai reviendrait à donner la victoire à Mugabe dont le parti, la Zanu-PF, a souhaité hier tenir «le plus vite possible» un second tour. Pour rappel, le leader de l'opposition est arrivé en tête au premier tour, selon les résultats officiels publiés le 2 mai, recueillant 47,9% des suffrages contre 43,2% au chef de l'Etat mais n'obtenant pas la majorité absolue requise pour être élu. Mais avant la publication de ces résultats, Morgan Tsvangirai, revendiquait la victoire dès le premier tour avec plus de 50% des voix devant le président Mugabe au pouvoir depuis 1980 et dont le parti a perdu pour la première fois la majorité des sièges au Parlement lors des dernières législatives remportées par le MDC. Dans l'attente de l'annonce de la date de ce second tour, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réitéré son appel aux Zimbabwéens pour que les prochaines étapes du processus électoral se déroulent en présence d'observateurs internationaux. Le secrétaire général «réitère avec fermeté sa conviction que les prochaines étapes du processus électoral doivent se dérouler de manière pacifique, crédible et transparente et en présence d'observateurs internationaux» soulignant dans un communiqué qu'il «suit avec attention l'évolution de la situation au Zimbabwe, et il reste en contact avec les dirigeants de la région».