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L'opposition zimbabwéenne face à un dilemme
LES RESULTATS DU SCRUTIN PRESIDENTIEL ENFIN PUBLIES
Publié dans L'Expression le 04 - 05 - 2008

En effet, le mouvement de Morgan Tsvangirai s'interroge sur l'opportunité d'une participation au second tour.
Au lendemain de l'annonce de la victoire de son leader Morgan Tsvangirai face au chef d'Etat Robert Mugabe, l'opposition zimbabwéenne, qui dénonce un climat d'intimidation et de violence, s'interroge sur sa participation au second tour de l'élection présidentielle.
Dès l'annonce des résultats par la Commission électorale, 47,9% pour Tsvangirai contre 43,2% pour Mugabe, le plus vieux dirigeant du continent, 84 ans, a fait savoir qu'il acceptait les résultats et participerait au deuxième tour. Pour l'opposition, qui maintient que son candidat a obtenu la majorité absolue dès le premier tour, la partie s'annonce plus compliquée. Les jours à venir pourraient être cruciaux pour Tsvangirai, ancien syndicaliste dont les choix stratégiques ont, par le passé, parfois été mis en doute.
Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) affirme que le climat de violence qui règne dans le pays, dénoncé par de nombreuses organisations internationales mais aussi, fait notable, par les observateurs de la Communauté de développement d'Afrique australe (Sadc), rend impossible l'organisation d'un scrutin crédible. Mais la loi zimbabwéenne est claire: si Tsvangirai renonce, Mugabe est automatiquement déclaré vainqueur. Hier, Nelson Chamisa, porte-parole du MDC, a affirmé que le Conseil national, qui rassemble l'équipe dirigeante du parti, devait se réunir prochainement pour prendre une décision. «Nous n'avons pas encore fixé la date mais ce sera dans les jours qui viennent», a-t-il déclaré. Interrogé sur la façon dont le Conseil allait procéder en l'absence du président du parti, Tsvangirai, et de son secrétaire général, Tendai Biti, tous les deux en Afrique du Sud, Chamisa a affirmé que cela ne posait pas de problème. «Nous sommes en contact permanent et nous avons des canaux de communications suffisants pour que le président puisse nous indiquer la marche à suivre», a-t-il assuré. Mi-avril, Tsvangirai avait conditionné sa participation à la présence d'observateurs impartiaux. La communauté internationale, qui a mis en doute la crédibilité des résultats annoncés vendredi, cinq semaines après le scrutin, a également insisté vendredi soir sur l'importance des observateurs internationaux.
L'organisation Human Rights Watch (HRW) a averti qu'un changement de climat était indispensable dans un pays où «le parti au pouvoir, l'armée et de prétendus anciens combattants ont mené avec le soutien du gouvernement une brutale campagne de violence, de torture et d'intimidation». Mais l'hypothèse d'une élection sous surveillance occidentale, balayée d'un revers de manche, il y a plusieurs mois, par le parti de Mugabe, apparaît peu probable. Pour le premier tour, le gouvernement zimbabwéen avait invité des observateurs venant de pays membres de la Sadc, de l'Union africaine (UA) et de pays amis tels que la Chine, l'Iran ou le Venezuela. Il avait, en revanche, interdit l'accès du pays aux représentants de l'UE, des Etats-Unis et du Commonwealth, qui ont tous adopté des sanctions contre le régime en place. «Nous ne sommes pas obligés d'autoriser les gens à venir chez nous pour légitimer ou décrédibiliser notre processus électoral quand ils poursuivent leurs propres intérêts», avait alors lancé le ministre de la Justice, Patrick Chinamasa.
Hier, la presse d'Etat soulignait que le pays devait désormais se préparer au second tour, dont la date n'a pas encore été annoncée. «Pas de gagnant», titrait le quotidien The Herald, reprenant les propos des leaders du parti au pouvoir qui estiment que «le MDC n'a pas été en mesure de prouver les affirmations selon lesquelles il avait remporté la présidentielle avec 50,3% des voix, un chiffre répandu dans le monde par les médias occidentaux».


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