Après les enseignants c'est au tour des chercheurs de se plaindre de leur statut et surtout de leurs salaires. Le Syndicat national des chercheurs permanents a exprimé hier son insatisfaction vis-à-vis du statut de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. C'est le secrétaire général du syndicat, Semati Zoghbi, qui a formulé cette doléance lors de la session extraordinaire du conseil national du syndicat tenu hier. Selon lui, le statut arrêté par l'Etat est loin de répondre aux attentes des chercheurs algériens permanents. «Le statut du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique n'est pas conforme aux aspirations des chercheurs permanents » a-t-il avancé. Il a ajouté que les augmentations prévues dans la grille des salaires sont loin de répondre aux besoins des compétences algériennes. Ces mêmes compétences qu'on voudrait retenir en Algérie parlant de fuite de la matière grise. La fourchette des salaires mensuels de la "crème" algérienne se situe entre 35.000 DA et 65.000 DA. Ce dernier chiffre concernant les directeurs de la recherche. Comparés aux rémunérations accordées aux chercheurs à l'étranger, notamment dans les pays occidentaux, ces salaires sont dix fois rien. Ce n'est pas pour rien, d'ailleurs, que l'élite algérienne prend la fuite. Sur ce point, le secrétaire général du syndicat a déclaré que le nombre de chercheurs a considérablement diminué ces dernières années. Quelque 1.200 ont dû quitter la famille des chercheurs algériens qui compte 2.000 actuellement. Il y a de cela quelques années, ils étaient 32 000 selon le même intervenant. Ce dernier a précisé que c'est le Canada, les pays du Golfe et la France qui profitent de cette matière grise. M. Zoghbi a plaidé pour une révision à la hausse des salaires. Le plafond des salaires doit toucher les 140.000 DA, selon la requête de ce responsable. Il a, en outre, affirmé que son syndicat contribue à la préparation du projet portant sur les indemnités du secteur. Il convient de mentionner que c'est le ministère de l'Enseignement supérieur qui s'occupe de ce projet. Le syndicat a déjà constitué la commission qui se chargera de cette mission à en croire les propos de M. Zoghbi. Celle-ci sera constituée de chercheurs permanents de différentes spécialités et de différents centres de recherche. Les résultats du travail de cette commission seront présentés à la tutelle les 15 et 16 juin, au cours d'une séance de travail prévue entre le ministère et le même syndicat. Sur un autre volet, le secrétaire général du syndicat des chercheurs algériens a mis en relief la nécessité de répartir équitablement et rationnellement le budget destiné au secteur scientifique. Il s'agit de quelque 100 milliards de dinars dégagés dans le cadre du programme quinquennal sur les centres et établissements de la recherche. S'agissant des congés annuels, M. Zoghbi a préconisé de revoir leur durée. Cette dernière doit varier entre 30 et 45 jours. Après les enseignants c'est au tour des chercheurs de se plaindre de leur statut et surtout de leurs salaires. Le Syndicat national des chercheurs permanents a exprimé hier son insatisfaction vis-à-vis du statut de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. C'est le secrétaire général du syndicat, Semati Zoghbi, qui a formulé cette doléance lors de la session extraordinaire du conseil national du syndicat tenu hier. Selon lui, le statut arrêté par l'Etat est loin de répondre aux attentes des chercheurs algériens permanents. «Le statut du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique n'est pas conforme aux aspirations des chercheurs permanents » a-t-il avancé. Il a ajouté que les augmentations prévues dans la grille des salaires sont loin de répondre aux besoins des compétences algériennes. Ces mêmes compétences qu'on voudrait retenir en Algérie parlant de fuite de la matière grise. La fourchette des salaires mensuels de la "crème" algérienne se situe entre 35.000 DA et 65.000 DA. Ce dernier chiffre concernant les directeurs de la recherche. Comparés aux rémunérations accordées aux chercheurs à l'étranger, notamment dans les pays occidentaux, ces salaires sont dix fois rien. Ce n'est pas pour rien, d'ailleurs, que l'élite algérienne prend la fuite. Sur ce point, le secrétaire général du syndicat a déclaré que le nombre de chercheurs a considérablement diminué ces dernières années. Quelque 1.200 ont dû quitter la famille des chercheurs algériens qui compte 2.000 actuellement. Il y a de cela quelques années, ils étaient 32 000 selon le même intervenant. Ce dernier a précisé que c'est le Canada, les pays du Golfe et la France qui profitent de cette matière grise. M. Zoghbi a plaidé pour une révision à la hausse des salaires. Le plafond des salaires doit toucher les 140.000 DA, selon la requête de ce responsable. Il a, en outre, affirmé que son syndicat contribue à la préparation du projet portant sur les indemnités du secteur. Il convient de mentionner que c'est le ministère de l'Enseignement supérieur qui s'occupe de ce projet. Le syndicat a déjà constitué la commission qui se chargera de cette mission à en croire les propos de M. Zoghbi. Celle-ci sera constituée de chercheurs permanents de différentes spécialités et de différents centres de recherche. Les résultats du travail de cette commission seront présentés à la tutelle les 15 et 16 juin, au cours d'une séance de travail prévue entre le ministère et le même syndicat. Sur un autre volet, le secrétaire général du syndicat des chercheurs algériens a mis en relief la nécessité de répartir équitablement et rationnellement le budget destiné au secteur scientifique. Il s'agit de quelque 100 milliards de dinars dégagés dans le cadre du programme quinquennal sur les centres et établissements de la recherche. S'agissant des congés annuels, M. Zoghbi a préconisé de revoir leur durée. Cette dernière doit varier entre 30 et 45 jours.