«L'Algérie a franchi de grands pas en matière de droits de l'Homme, conformément aux conventions internationales»    « L'unité de la nation et l'indivisibilité du pays sont une ligne rouge ! »    «Il faut relever le défi pour contribuer à la réalisation d'un développement économique durable»    Ooredoo accompagne la fan zone de la Coupe arabe FIFA 2025    Une nouvelle identité visuelle pour affirmer son positionnement    Grande manifestation populaire contre l'accord UE-Maroc    Condamnation de l'intrusion sioniste de l'UNRWA à El-Qods occupée    Le bilan de l'agression sioniste s'élève à 70.366 martyrs    Volley-ball : Kamel Imloul reconduit à la tête de la sélection algérienne messieurs    L'Algérie reprend la main et poursuit son parcours sans trembler    MCO : Démission du PCA Hadjioui et nomination de Guenad en remplacement    8 blessés dans une collision à Belacel    Tikdjda, capitale du premier Festival national hivernal de tourisme, de sport de montagne et de l'environnement    Le wali, Ahmed Boudouh, menace les entrepreneurs défaillants de sanctions    Evocation    Tlemcen accueille la 17e édition    Tenue d'une réunion préparatoire    Mise à nu des affabulations des pseudos-savants pédants    Programme TV du 4 novembre 2025 : Coupes et Championnats – Heures et chaînes    Programme TV du samedi 25 octobre 2025 : Ligue 1, Bundesliga, CAF et championnats étrangers – Heures et chaînes    Programme TV du 24 octobre 2025 : Ligue 2, Ligue 1, Serie A, Pro League – Heures et chaînes    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«Les dispositifs de contrôle font defaut»
Entretien avec M. Allioui, secrétaire général de l'union nationale des eleveurs et producteurs de lait
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 06 - 2008

Midi libre : quelles sont les capacités de l'Algérie en matière de production laitière ?
M. Allioui : L'Algérie dispose de potentialités assez importantes en matière de production laitière. Elle regroupe un cheptel bovin d'un million 600 milles têtes, dont 50% sont des vaches laitières. C'est un nombre très important. Nos capacités dans le domaine dépassent de très loin ceux des pays voisins. Le rendement d'une vache tourne entre 20 et 30 litres par jour.
Mais, le problème qui se pose, à l'heure actuelle, c'est l'exploitation anarchique de la filière lait. A ce propos, il faut savoir que l'Algérie ne dispose pas d'un fichier national de son cheptel. Les dispositifs de contrôle font également défaut. Ainsi, les quantités de lait commercialisé dans les circuits informels sont très importantes. Elles sont utilisées pour la production de toutes sortes de produits faits à base de lait.
Cela étant, il y a lieu de souligner que globalement, les quantités de lait collectées au premier trimestre ont enregistré une chute notable, comparativement à l'année précédente. Cet état de fait est dû à l'absence d'un contrôle rigoureux, ainsi qu'à la non satisfaction des doléances des éleveurs et producteurs de lait dans des délais raisonnables
Justement, quels sont les problèmes auxquels sont confrontés les éleveurs et les producteurs de lait au niveau national ?
Les problèmes sont multiples et chaque région a sa particularité. A l'ouest du pays, les éleveurs sont frappés de plein fouet par la sécheresse. Une telle situation détruit les pâturages et les récoltes de fourrages, matière nécessaire pour les éleveurs.
A cela s'ajoute, aussi, la cherté des prix des aliments de bétail en général. Dans ce cas, il faut savoir qu'il y a des saisons où une vache consomme plus que son rendement. A l'heure actuelle, une vache consomme jusqu'à 1000 DA par jour, tandis qu'elle produit une moyenne de 25 litres par jour. D'autre part, la subvention sur le litre de lait, arrêtée à 7 DA, est loin d'arranger les éleveurs et producteurs de lait. Il faut que cette subvention soit revue à la hausse.
Par ailleurs, depuis les premiers mois de l'année en cours, les éleveurs et les producteurs de lait n'ont manqué pas de tirer la sonnette d'alarme quant aux pénuries des vaccins sur le marché et l'absence de campagnes de prévention périodiques des services sanitaires. Ces derniers ne sortent sur le terrain qu'après avoir localisé des foyers de maladie. Outre ces problèmes, il y a également le manque des terres agricoles à mettre à la disposition des éleveurs.
Quelles sont les solutions que vous préconisez ?
Il faut d'abord assurer la relance du secteur de l'agriculture. Il faut que l'intervention de l'Etat sous forme de subvention soit plus efficiente. En outre, le dossier portant sur l'importation de 150.000 génisses, actuellement à l'étude au niveau du gouvernement, devrait connaître une suite favorable dans les délais les plus courts. Il faut, par ailleurs, assurer une véritable coordination entre les différentes parties concernées par la filière lait. A ce propos, les éleveurs et les producteurs de lait, les collecteurs et les industriels de la filière, doivent travailler en complémentarité pour éviter la fuite de lait dans les circuits informels et donner plus d'organisation à cette industrie nationale émergeante.
Midi libre : quelles sont les capacités de l'Algérie en matière de production laitière ?
M. Allioui : L'Algérie dispose de potentialités assez importantes en matière de production laitière. Elle regroupe un cheptel bovin d'un million 600 milles têtes, dont 50% sont des vaches laitières. C'est un nombre très important. Nos capacités dans le domaine dépassent de très loin ceux des pays voisins. Le rendement d'une vache tourne entre 20 et 30 litres par jour.
Mais, le problème qui se pose, à l'heure actuelle, c'est l'exploitation anarchique de la filière lait. A ce propos, il faut savoir que l'Algérie ne dispose pas d'un fichier national de son cheptel. Les dispositifs de contrôle font également défaut. Ainsi, les quantités de lait commercialisé dans les circuits informels sont très importantes. Elles sont utilisées pour la production de toutes sortes de produits faits à base de lait.
Cela étant, il y a lieu de souligner que globalement, les quantités de lait collectées au premier trimestre ont enregistré une chute notable, comparativement à l'année précédente. Cet état de fait est dû à l'absence d'un contrôle rigoureux, ainsi qu'à la non satisfaction des doléances des éleveurs et producteurs de lait dans des délais raisonnables
Justement, quels sont les problèmes auxquels sont confrontés les éleveurs et les producteurs de lait au niveau national ?
Les problèmes sont multiples et chaque région a sa particularité. A l'ouest du pays, les éleveurs sont frappés de plein fouet par la sécheresse. Une telle situation détruit les pâturages et les récoltes de fourrages, matière nécessaire pour les éleveurs.
A cela s'ajoute, aussi, la cherté des prix des aliments de bétail en général. Dans ce cas, il faut savoir qu'il y a des saisons où une vache consomme plus que son rendement. A l'heure actuelle, une vache consomme jusqu'à 1000 DA par jour, tandis qu'elle produit une moyenne de 25 litres par jour. D'autre part, la subvention sur le litre de lait, arrêtée à 7 DA, est loin d'arranger les éleveurs et producteurs de lait. Il faut que cette subvention soit revue à la hausse.
Par ailleurs, depuis les premiers mois de l'année en cours, les éleveurs et les producteurs de lait n'ont manqué pas de tirer la sonnette d'alarme quant aux pénuries des vaccins sur le marché et l'absence de campagnes de prévention périodiques des services sanitaires. Ces derniers ne sortent sur le terrain qu'après avoir localisé des foyers de maladie. Outre ces problèmes, il y a également le manque des terres agricoles à mettre à la disposition des éleveurs.
Quelles sont les solutions que vous préconisez ?
Il faut d'abord assurer la relance du secteur de l'agriculture. Il faut que l'intervention de l'Etat sous forme de subvention soit plus efficiente. En outre, le dossier portant sur l'importation de 150.000 génisses, actuellement à l'étude au niveau du gouvernement, devrait connaître une suite favorable dans les délais les plus courts. Il faut, par ailleurs, assurer une véritable coordination entre les différentes parties concernées par la filière lait. A ce propos, les éleveurs et les producteurs de lait, les collecteurs et les industriels de la filière, doivent travailler en complémentarité pour éviter la fuite de lait dans les circuits informels et donner plus d'organisation à cette industrie nationale émergeante.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.