Hugo Chavez, dont on connaît le langage direct, a menacé de ne plus vendre de pétrole aux Européens et de renvoyer leurs investisseurs présents au Venezuela. Hugo Chavez, dont on connaît le langage direct, a menacé de ne plus vendre de pétrole aux Européens et de renvoyer leurs investisseurs présents au Venezuela. La directive retour adoptée par le Parlement européen mercredi dernier ne cesse de faire des vagues dans le milieu associatif mais surtout à l‘échelle diplomatique. La directive de la honte, comme certains l‘appellent désormais, a surtout provoqué l‘ire des Etats d‘Amérique latine. Hugo Chavez, dont on connaît le langage direct, a menacé de ne plus vendre de pétrole aux Européens et de renvoyer leurs investisseurs présents au Venezuela. Hier, le chef de la diplomatie de l‘UE, Javier Solana, a réagi en affirmant que la menace de Chavez était «absolument disproportionnée». S‘ils n‘ont pas exprimé leur mécontentement de manière aussi tranchée, les autres chefs d‘Etat sud-américains n‘en ont pas moins rappelé que leurs pays, notamment le Brésil et l‘Argentine, ont accueilli pendant des décennies des Européens qui sont aujourd‘hui tout à fait intégrés. Le président équatorien a appelé l‘Afrique à rejoindre ce mouvement de protestation contre la directive de la honte. Paris, qui ne pouvait que se féliciter de ce tour de vis dans la lutte contre l‘immigration, a cru bon de préciser, vendredi à l‘occasion de la journée du réfugié, par la voix du ministre de l‘Immigration et de l‘Identité nationale, que la «France reste fidèle à sa tradition d‘accueil des réfugiés politiques». En fait, Brice Hortefeux répondait ainsi à la demande de RSF Reporters sans frontières, adressée à l‘Union européenne pour prévoir des dispositions spécifiques pour les journalistes contraints de fuir leurs pays pour sauver leur vie. Le ministre de Sarkozy ne convainc pas en tout cas les associations de défense des étrangers qui dénoncent la chasse aux immigrés et le recours à l‘expulsion. Parmi ces associations, le MRAP et la Ligue des droits de l‘Homme ont été les premières à organiser des manifestations à Paris contre l‘adoption de la directive de la honte. Les statistiques données par Hortefeux jeudi confirment leur crainte de voir la France devenir une forteresse hostile et fermée aux étrangers. Le ministre de l‘Immigration a annoncé que son département a réalisé une augmentation de 80% d‘expulsions d‘étrangers en situation irrégulière les cinq premiers mois de 2008 par rapport à la même période de l‘année dernière. Se basant sur les données de l‘aide médicale gratuite aux étrangers, la baisse des clandestins est de 8%, tandis que le regroupement familial a reculé de 12%. Bilan positif de la chasse aux étrangers donc pour Hortefeux qui n‘a cessé de plaider pour une « harmonisation » de la politique de lutte contre l‘immigration au niveau européen et qui présentera le 7 juillet son « pacte européen sur l‘immigration et l‘asile ». La France, qui assurera la présidence de l‘UE dès le 1er juillet, entend donner l‘exemple en matière d‘immigration. La nouvelle directive européenne prévoit des délais de rétention pour les sans-papiers de six mois à dix-huit mois en cas de difficultés d‘expulsion. Une interdiction de séjour de cinq ans sur le territoire de l‘UE accompagne l‘expulsion. Le Parlement européen n‘a pas hésité non plus à autoriser l‘expulsion des mineurs, au grand dam des associations qui ont aidé des enfants de sans-papiers à poursuivre leur scolarité grâce à des réseaux d‘aide aux parents. Il faut savoir que 200.000 étrangers ont été arrêtés dans l‘Union européenne le premier semestre 2007. La directive retour adoptée par le Parlement européen mercredi dernier ne cesse de faire des vagues dans le milieu associatif mais surtout à l‘échelle diplomatique. La directive de la honte, comme certains l‘appellent désormais, a surtout provoqué l‘ire des Etats d‘Amérique latine. Hugo Chavez, dont on connaît le langage direct, a menacé de ne plus vendre de pétrole aux Européens et de renvoyer leurs investisseurs présents au Venezuela. Hier, le chef de la diplomatie de l‘UE, Javier Solana, a réagi en affirmant que la menace de Chavez était «absolument disproportionnée». S‘ils n‘ont pas exprimé leur mécontentement de manière aussi tranchée, les autres chefs d‘Etat sud-américains n‘en ont pas moins rappelé que leurs pays, notamment le Brésil et l‘Argentine, ont accueilli pendant des décennies des Européens qui sont aujourd‘hui tout à fait intégrés. Le président équatorien a appelé l‘Afrique à rejoindre ce mouvement de protestation contre la directive de la honte. Paris, qui ne pouvait que se féliciter de ce tour de vis dans la lutte contre l‘immigration, a cru bon de préciser, vendredi à l‘occasion de la journée du réfugié, par la voix du ministre de l‘Immigration et de l‘Identité nationale, que la «France reste fidèle à sa tradition d‘accueil des réfugiés politiques». En fait, Brice Hortefeux répondait ainsi à la demande de RSF Reporters sans frontières, adressée à l‘Union européenne pour prévoir des dispositions spécifiques pour les journalistes contraints de fuir leurs pays pour sauver leur vie. Le ministre de Sarkozy ne convainc pas en tout cas les associations de défense des étrangers qui dénoncent la chasse aux immigrés et le recours à l‘expulsion. Parmi ces associations, le MRAP et la Ligue des droits de l‘Homme ont été les premières à organiser des manifestations à Paris contre l‘adoption de la directive de la honte. Les statistiques données par Hortefeux jeudi confirment leur crainte de voir la France devenir une forteresse hostile et fermée aux étrangers. Le ministre de l‘Immigration a annoncé que son département a réalisé une augmentation de 80% d‘expulsions d‘étrangers en situation irrégulière les cinq premiers mois de 2008 par rapport à la même période de l‘année dernière. Se basant sur les données de l‘aide médicale gratuite aux étrangers, la baisse des clandestins est de 8%, tandis que le regroupement familial a reculé de 12%. Bilan positif de la chasse aux étrangers donc pour Hortefeux qui n‘a cessé de plaider pour une « harmonisation » de la politique de lutte contre l‘immigration au niveau européen et qui présentera le 7 juillet son « pacte européen sur l‘immigration et l‘asile ». La France, qui assurera la présidence de l‘UE dès le 1er juillet, entend donner l‘exemple en matière d‘immigration. La nouvelle directive européenne prévoit des délais de rétention pour les sans-papiers de six mois à dix-huit mois en cas de difficultés d‘expulsion. Une interdiction de séjour de cinq ans sur le territoire de l‘UE accompagne l‘expulsion. Le Parlement européen n‘a pas hésité non plus à autoriser l‘expulsion des mineurs, au grand dam des associations qui ont aidé des enfants de sans-papiers à poursuivre leur scolarité grâce à des réseaux d‘aide aux parents. Il faut savoir que 200.000 étrangers ont été arrêtés dans l‘Union européenne le premier semestre 2007.