Se président du Venezuela n'envisage pas une seule seconde sa défaite aux prochaines élections. En quête d'une réélection à la tête du Venezuela dimanche prochain, Hugo Chavez s'est prédit une victoire écrasante : le 3 décembre, nous allons battre la plus grande puissance de la planète par KO. Car Hugo Chavez a fait de ce scrutin une nouvelle bataille contre l'impérialisme américain. Un impérialisme auquel il associe son principal rival à la présidentielle, Manuel Rosales. Malgré son retard dans les sondages, le leader de l'opposition social-démocrate croit en ses chances. Il avait lui aussi rassemblé à Caracas plusieurs centaines de milliers de personnes dénonçant le gaspillage de Chavez : l'argent qu'il laisse partir vers les autres pays, je le redistribuerai aux Vénézuéliens pour qu'ils puissent travailler et étudier. Mais les sondages donnent à Chavez, jusqu'à 32 points d'avance sur son rival, gouverneur de l'Etat de Zulia, riche en pétrole. Le département d'Etat américain considère Chavez comme une menace pour la démocratie en Amérique latine. Le rebasculement des Latinos dans la gauche lui est directement imputé par les Etats-Unis. Le Venezuela, quatrième fournisseur de pétrole des Etats-Unis, est en effet à la pointe de la lutte pour la résurgence de la gauche en Amérique latine, où elle a remporté coup sur coup une série de victoires électorales. D. B./agences