Le Venezuela et la Bolivie ont rompu leurs relations diplomatiques avec les Etats-Unis après avoir procédé au renvoi de leurs représentations respectives. Le Venezuela et la Bolivie ont rompu leurs relations diplomatiques avec les Etats-Unis après avoir procédé au renvoi de leurs représentations respectives. Le torchon brûle désormais entre les Etats-Unis et les pays de l'Amérique Latine, notamment le Venezuela et la Bolivie, qui n'ont pas hésité à ouvrir les hostilités diplomatiques avec la première puissance mondiale. Cela sent l'odeur de fin de règne de Georges Walker Bush. Une nette perte de vitesse, non seulement en Amérique du Sud, dont la position anti-américaine n'est pas à présenter depuis le temps, mais aussi un peu à travers le monde. Si les «guerres » menées par Bush dans le Moyen-Orient ont presque toutes été couronnées d'échec, en Afghanistan comme en Irak, les Etats-Unis semblent avoir un rôle accessoire au vieux continent, que le récent conflit entre la Russie et la Géorgie aura mis à nu. En effet, les pays européens, la France et l'Allemagne surtout, plus impliqués dans la crise géorgienne Le Venezuela et la Bolivie ont rompu leurs relations diplomatiques avec les Etats-Unis, après avoir procédé au renvoi de leurs représentations respectives. Poussant le bouchon encore plus loin, le président vénézuélien, Hugo Chavez, a menacé hier de suspendre ses fournitures en pétrole vers les Etats-Unis, qui sont son principal client, si Washington s'obstinerait à agresser son pays. « En cas d'agression américaine contre le Venezuela, il n'y aura plus de pétrole pour le peuple des Etats-Unis », a déclaré le président Chavez au cours d'une réunion publique tenue à l'ouest du pays, sachant que Le Venezuela est le cinquième fournisseur de pétrole brut aux Etats-Unis, avec 1,1 million de barils par jour (b/j) au cours du premier trimestre de 2008, selon des données de l'administration américaine d'information sur l'énergie. Morales accuse le diplomate Philip Goldberg d'appuyer son opposition conservatrice, qui recherche l'autonomie des régions les plus riches de Bolivie. Pour s'opposer au projet de constitution redistributrice et pro-indienne du président, les opposants ont lancé une campagne de désobéissance civile qui a dégénéré en violents affrontements avec les partisans du pouvoir. Huit personnes seraient mortes et les manifestants ont occupé des gisements de gaz. Un ministre a évoqué un risque de « coup d'Etat » séparatiste, que Washington est soupçonné de financer. Le mérite revient au président vénézuelien Hugo Chavez, qui a renvoyé le représentant diplomatique de Caracas par solidarité avec La Paz. Donc, la guerre est ouverte entre ces deux pays latinos et les Etats-Unis d'Amérique. Ces derniers, en plus de l'expulsion des ambassadeurs de Bolivie et du Venezuela, ont également gelé, par le biais du Département du trésor, les biens à l'étranger de trois proches d'Hugo Chavez, deux principaux chefs des services de sécurité dont un ex-ministre de l'intérieur, accusés d'avoir facilité le trafic d'armes, et de drogue de la guérilla marxiste colombienne des Farc. Le torchon brûle désormais entre les Etats-Unis et les pays de l'Amérique Latine, notamment le Venezuela et la Bolivie, qui n'ont pas hésité à ouvrir les hostilités diplomatiques avec la première puissance mondiale. Cela sent l'odeur de fin de règne de Georges Walker Bush. Une nette perte de vitesse, non seulement en Amérique du Sud, dont la position anti-américaine n'est pas à présenter depuis le temps, mais aussi un peu à travers le monde. Si les «guerres » menées par Bush dans le Moyen-Orient ont presque toutes été couronnées d'échec, en Afghanistan comme en Irak, les Etats-Unis semblent avoir un rôle accessoire au vieux continent, que le récent conflit entre la Russie et la Géorgie aura mis à nu. En effet, les pays européens, la France et l'Allemagne surtout, plus impliqués dans la crise géorgienne Le Venezuela et la Bolivie ont rompu leurs relations diplomatiques avec les Etats-Unis, après avoir procédé au renvoi de leurs représentations respectives. Poussant le bouchon encore plus loin, le président vénézuélien, Hugo Chavez, a menacé hier de suspendre ses fournitures en pétrole vers les Etats-Unis, qui sont son principal client, si Washington s'obstinerait à agresser son pays. « En cas d'agression américaine contre le Venezuela, il n'y aura plus de pétrole pour le peuple des Etats-Unis », a déclaré le président Chavez au cours d'une réunion publique tenue à l'ouest du pays, sachant que Le Venezuela est le cinquième fournisseur de pétrole brut aux Etats-Unis, avec 1,1 million de barils par jour (b/j) au cours du premier trimestre de 2008, selon des données de l'administration américaine d'information sur l'énergie. Morales accuse le diplomate Philip Goldberg d'appuyer son opposition conservatrice, qui recherche l'autonomie des régions les plus riches de Bolivie. Pour s'opposer au projet de constitution redistributrice et pro-indienne du président, les opposants ont lancé une campagne de désobéissance civile qui a dégénéré en violents affrontements avec les partisans du pouvoir. Huit personnes seraient mortes et les manifestants ont occupé des gisements de gaz. Un ministre a évoqué un risque de « coup d'Etat » séparatiste, que Washington est soupçonné de financer. Le mérite revient au président vénézuelien Hugo Chavez, qui a renvoyé le représentant diplomatique de Caracas par solidarité avec La Paz. Donc, la guerre est ouverte entre ces deux pays latinos et les Etats-Unis d'Amérique. Ces derniers, en plus de l'expulsion des ambassadeurs de Bolivie et du Venezuela, ont également gelé, par le biais du Département du trésor, les biens à l'étranger de trois proches d'Hugo Chavez, deux principaux chefs des services de sécurité dont un ex-ministre de l'intérieur, accusés d'avoir facilité le trafic d'armes, et de drogue de la guérilla marxiste colombienne des Farc.