Selon le commandement du groupement territorial des garde-côtes, dix-neuf candidats à l'émigration clandestine, qui étaient à bord d'une embarcation artisanale, ont été interceptés, hier, à 11 miles au nord du littoral d'Annaba. Ils tentaient de rejoindre la rive nord de la Méditerranée. Ces émigrants ont été interceptés, signale-t-on, vers 5h30 GMT, et ce, grâce à des informations fournies par un bateau de pêche algérien faisant état d'une embarcation artisanale en panne et à bord de laquelle se trouvaient des émigrants, ont ajouté les mêmes sources. Au moins 395 émigrants clandestins ont été secourus en 2007 au large de Annaba, selon un décompte des garde-côtes algériens. Cependant, selon des renseignements recoupés de part et d'autres, la wilaya d'Annaba a enregistré le départ de quelque 500 individus au cours du premier trimestre de l'année en cours. Cette wilaya côtière du pays est considérée, également, comme l'un des sites favoris des harragas qui n'hésitent pas à tenter l'aventure à partir de ses côtes pour rejoindre l'Italie, précisément la Sardaigne. A cet égard, selon les services de sécurité, la wilaya de Annaba est classée en tête de liste en matière du taux de harragas enregistré, suivie ensuite par la wilaya d'Oran. Annaba a enregistré, à elle seule, 163 embarcations clandestines dont le nombre de passagers est composé entre 5 à 10 personnes par unité. Plus de 1.500 candidats à l'émigration clandestine avaient été arrêtés en 2007 en Algérie contre 1.016 en 2006, selon les forces navales algériennes. Par ailleurs, l'on signale que lundi dernier, le cadavre d'un harraga a été retrouvé à 11 miles au nord de Ras El-Hamra (lieu du départ). Ce dernier faisait partie, notons-le, d'un groupe de 35 harragas disparus en mer. Outre ce groupe intercepté, les garde-côtes d'Annaba signalent d'ores et déjà que les côtes bônoises peuvent connaître une sérieuse recrudescence en matière de harragas au cours de cet été. Le représentant du collectif des harragas, M. Kamel Bellabed, n'exclut pas de voir les côtes envahies par des vagues de jeunes déterminés à emprunter la mer via Annaba pour rejoindre notamment l'Italie. A cet égard, il a ajouté que les jeunes se donnent le mot pour cet été. « Chez nous à Annaba, les jeunes parlent ironiquement de leur prochaine tentative de rejoindre à tout prix les terres italiennes, opération appelée nommément «Ghazouet serdaignia» (l0a conquête de la Sardaigne) », nous a-t-il fait savoir. Selon le commandement du groupement territorial des garde-côtes, dix-neuf candidats à l'émigration clandestine, qui étaient à bord d'une embarcation artisanale, ont été interceptés, hier, à 11 miles au nord du littoral d'Annaba. Ils tentaient de rejoindre la rive nord de la Méditerranée. Ces émigrants ont été interceptés, signale-t-on, vers 5h30 GMT, et ce, grâce à des informations fournies par un bateau de pêche algérien faisant état d'une embarcation artisanale en panne et à bord de laquelle se trouvaient des émigrants, ont ajouté les mêmes sources. Au moins 395 émigrants clandestins ont été secourus en 2007 au large de Annaba, selon un décompte des garde-côtes algériens. Cependant, selon des renseignements recoupés de part et d'autres, la wilaya d'Annaba a enregistré le départ de quelque 500 individus au cours du premier trimestre de l'année en cours. Cette wilaya côtière du pays est considérée, également, comme l'un des sites favoris des harragas qui n'hésitent pas à tenter l'aventure à partir de ses côtes pour rejoindre l'Italie, précisément la Sardaigne. A cet égard, selon les services de sécurité, la wilaya de Annaba est classée en tête de liste en matière du taux de harragas enregistré, suivie ensuite par la wilaya d'Oran. Annaba a enregistré, à elle seule, 163 embarcations clandestines dont le nombre de passagers est composé entre 5 à 10 personnes par unité. Plus de 1.500 candidats à l'émigration clandestine avaient été arrêtés en 2007 en Algérie contre 1.016 en 2006, selon les forces navales algériennes. Par ailleurs, l'on signale que lundi dernier, le cadavre d'un harraga a été retrouvé à 11 miles au nord de Ras El-Hamra (lieu du départ). Ce dernier faisait partie, notons-le, d'un groupe de 35 harragas disparus en mer. Outre ce groupe intercepté, les garde-côtes d'Annaba signalent d'ores et déjà que les côtes bônoises peuvent connaître une sérieuse recrudescence en matière de harragas au cours de cet été. Le représentant du collectif des harragas, M. Kamel Bellabed, n'exclut pas de voir les côtes envahies par des vagues de jeunes déterminés à emprunter la mer via Annaba pour rejoindre notamment l'Italie. A cet égard, il a ajouté que les jeunes se donnent le mot pour cet été. « Chez nous à Annaba, les jeunes parlent ironiquement de leur prochaine tentative de rejoindre à tout prix les terres italiennes, opération appelée nommément «Ghazouet serdaignia» (l0a conquête de la Sardaigne) », nous a-t-il fait savoir.