48 heures, c'est le délai que le président Michel Sleiman vient d'accorder au Premier ministre Fouad Siniora pour répartir les 30 portefeuilles ministériels. 48 heures, c'est le délai que le président Michel Sleiman vient d'accorder au Premier ministre Fouad Siniora pour répartir les 30 portefeuilles ministériels. Intermittente, mais bien présente, la violence continue de sévir et de semer son lot de morts au Liban. Parallèlement, le Premier ministre reconduit par le président Michel Sleiman, Fouad Siniora, peine à trouver le consensus indispensable à la formation du gouvernement d'union nationale souhaité depuis l' accord de Doha qui a permis de mettre fin à une grave crise institutionnelle ouverte fin novembre 2007, après la fin de mandat de l'ex-président Emile Lahoud. La crainte de voir la violence prendre de l'ampleur à mesure que les différends s'aggravent a poussé le président et ex-chef de l'armée, Michel Sleiman, à donner un délai de quarante-huit heures à Fouad Siniora pour la répartition des 30 portefeuilles ministériels, ce qui lui permettra enfin de désigner, conformément à l'accord de Doha, les titulaires des trois portefeuilles restants. S'exprimant dans la journée d'hier, Sleiman a ainsi affirmé qu'«il n'y a pas d'excuses pour ne pas parvenir à former le gouvernement d'union nationale, surtout après les dispositions arrêtées à Doha et acceptées par toutes les parties.» Et de préciser : «La formation de ce gouvernement sera un pas fondamental vers le dialogue national, c'est pourquoi j'appelle tous les acteurs politiques à en faciliter la constitution». On sait que conformément à l'accord de Doha, le futur gouvernement comprendra 30 membres. La répartition en sera faite en fonction de la représentation de chaque communauté religieuse. La majorité disposera ainsi de 16 portefeuilles, la minorité de 11 portefeuilles, de même qu'elle bénéficiera du droit de minorité de blocage, les 3 portefeuilles restants devant être attribués directement par le président de la République lui-même. Après sa désignation par les parlementaires le 25 mai passé, Michel Sleiman avait immédiatement reconduit dans ses fonctions le Premier ministre controversé alors, Fouad Siniora. Le chargeant de la tâche prioritaire de former le nouveau gouvernement. Jusque-là, les divergences entre la majorité et la minorité se sont surtout focalisées autour de la question de la répartition des portefeuilles, alors que c'était la question de la minorité de blocage revendiquée par l'opposition qui avait été à la source de la crise politique et institutionnelle avec la démission collective de pas moins de six ministres du gouvernement précédent appartenant tous au Hezbollah. C'était en novembre 2006 et jamais, jusqu'à l'accord de Doha, le Liban n'avait pu retrouver ce semblant de stabilité politique qui lui fait tant défaut depuis l'assassinat de Rafik Hariri, en mars 2006. La crise institutionnelle ouverte après cette démission collective du Hezbollah avait entraîné un retour du cycle de violence qui aura fait pas moins de 65 morts et plus de 200 blessés. Conformément à l'accord de Doha, les parties précédemment en conflit se sont engagées à travailler à la constitution d'un «gouvernement d'union nationale et de consécration de la cohabitation et de la paix nationale.» On sait que selon la Constitution libanaise, le président de la République est obligatoirement un membre de la communauté maronite, alors que le président du Parlement est, lui, issu de la communauté chiîte. Ces dernières quarante-huit heures, plusieurs actes de violence se sont produits dans la ville de Tripoli. Samedi, une explosion toujours d'origine indéterminée selon les autorités a fait un mort et vingt blessés. Alors que la veille, trois grenades avaient explosé toujours à Tripoli sans faire de victimes. Les affrontements de dimanche et lundi passés, ont entraîné la mort de neuf personnes et ont blessé 45 autres. C'est cette préoccupation de l'évitement d'un retour à la violence meurtrière qui fait tout l'empressement de Michel Sleiman à enfin sortir de l'impasse actuelle. Intermittente, mais bien présente, la violence continue de sévir et de semer son lot de morts au Liban. Parallèlement, le Premier ministre reconduit par le président Michel Sleiman, Fouad Siniora, peine à trouver le consensus indispensable à la formation du gouvernement d'union nationale souhaité depuis l' accord de Doha qui a permis de mettre fin à une grave crise institutionnelle ouverte fin novembre 2007, après la fin de mandat de l'ex-président Emile Lahoud. La crainte de voir la violence prendre de l'ampleur à mesure que les différends s'aggravent a poussé le président et ex-chef de l'armée, Michel Sleiman, à donner un délai de quarante-huit heures à Fouad Siniora pour la répartition des 30 portefeuilles ministériels, ce qui lui permettra enfin de désigner, conformément à l'accord de Doha, les titulaires des trois portefeuilles restants. S'exprimant dans la journée d'hier, Sleiman a ainsi affirmé qu'«il n'y a pas d'excuses pour ne pas parvenir à former le gouvernement d'union nationale, surtout après les dispositions arrêtées à Doha et acceptées par toutes les parties.» Et de préciser : «La formation de ce gouvernement sera un pas fondamental vers le dialogue national, c'est pourquoi j'appelle tous les acteurs politiques à en faciliter la constitution». On sait que conformément à l'accord de Doha, le futur gouvernement comprendra 30 membres. La répartition en sera faite en fonction de la représentation de chaque communauté religieuse. La majorité disposera ainsi de 16 portefeuilles, la minorité de 11 portefeuilles, de même qu'elle bénéficiera du droit de minorité de blocage, les 3 portefeuilles restants devant être attribués directement par le président de la République lui-même. Après sa désignation par les parlementaires le 25 mai passé, Michel Sleiman avait immédiatement reconduit dans ses fonctions le Premier ministre controversé alors, Fouad Siniora. Le chargeant de la tâche prioritaire de former le nouveau gouvernement. Jusque-là, les divergences entre la majorité et la minorité se sont surtout focalisées autour de la question de la répartition des portefeuilles, alors que c'était la question de la minorité de blocage revendiquée par l'opposition qui avait été à la source de la crise politique et institutionnelle avec la démission collective de pas moins de six ministres du gouvernement précédent appartenant tous au Hezbollah. C'était en novembre 2006 et jamais, jusqu'à l'accord de Doha, le Liban n'avait pu retrouver ce semblant de stabilité politique qui lui fait tant défaut depuis l'assassinat de Rafik Hariri, en mars 2006. La crise institutionnelle ouverte après cette démission collective du Hezbollah avait entraîné un retour du cycle de violence qui aura fait pas moins de 65 morts et plus de 200 blessés. Conformément à l'accord de Doha, les parties précédemment en conflit se sont engagées à travailler à la constitution d'un «gouvernement d'union nationale et de consécration de la cohabitation et de la paix nationale.» On sait que selon la Constitution libanaise, le président de la République est obligatoirement un membre de la communauté maronite, alors que le président du Parlement est, lui, issu de la communauté chiîte. Ces dernières quarante-huit heures, plusieurs actes de violence se sont produits dans la ville de Tripoli. Samedi, une explosion toujours d'origine indéterminée selon les autorités a fait un mort et vingt blessés. Alors que la veille, trois grenades avaient explosé toujours à Tripoli sans faire de victimes. Les affrontements de dimanche et lundi passés, ont entraîné la mort de neuf personnes et ont blessé 45 autres. C'est cette préoccupation de l'évitement d'un retour à la violence meurtrière qui fait tout l'empressement de Michel Sleiman à enfin sortir de l'impasse actuelle.