Le monde du travail serait accusé de participer au passage à l'acte suicidaire chez des salariés vivant une situation de stress sévère ou exposés à des pressions professionnelles intenses. C'est ce qu'a confirmé bon nombre de spécialistes qui se sont penchés dernièrement sur les cas de suicide de fonctionnaires dont l'enquête avait révéler une trop forte exposition au stress professionnel. Le cas d'un salarié à la poste, en France, qui s'est récemment suicidé en est l'exemple concret. Le fonctionnaire en question avait même rédigé une lettre à l'attention de son directeur hiérarchique au niveau de la poste en le responsabilisant de sa mort. Dans sa lettre, l'employé en question, n'ayant pas pris de congé depuis des années, expliquait comment à force de se sentir consumé par les pressions et la surcharge du travail, il a trouvé la délivrance dans le suicide. Ce cas, imputable par des professionnels au surmenage professionnel n'est pas le premier signalé en France, puisque récemment au Yvelines, un fonctionnaire dans les technocentre de Renault s'est suicidé. Les spécialistes accusent l'état de stress professionnel d'avoir causé la mort de ce salarié et nombreux autres. La médiatisation du suicide sur le lieu de travail a emmené les professionnels de la santé mentale à se pencher sur l'analyse de ce sujet qui n'épargne aucun pays dans le monde, selon les cas signalés. Le monde du travail est de ce fait mis au banc des accusés pour avoir causé la mort de plus d'un fonctionnaire. Seulement, les études scientifiques portant sur le lien entre le monde du travail et le suicide sont défaillantes, notamment en Algérie, ce qui rend difficile la confirmation de l'hypothèse d'une éventuelle corrélation. Même constat pour les statistiques qui affirment que le suicide va crescendo en Algérie, notamment en Kabylie, mais qui n'évoquent aucunement les motifs principaux de ces passages à l'acte. Certainement, par rapport au tabou qui entoure le sujet. Les cas de suicide liés au travail ne sont pas un phénomène nouveau, selon Mme S. Ferhat, psychologue clinicienne. «Des cas de suicides sur les lieux du travail ont commencé à être rapportés par les médecins du travail vers la fin des années 1990. En 2000, 29 % des salariés européens interrogés déclaraient ainsi des problèmes de santé liés au stress au travail. Le manque d'études en la matière est imputable à la non détection des cas qui présentent plus de risques. Les personnes qui accomplissent des boulots éreintants, trop stressants, comme les infirmiers, les enseignants, les employés de la poste et autres fonctions sont les plus exposés», déclare Mme Ferhat. Le suicide en milieu professionnel est, selon les dires de Mme Ferhat, du à un état de stress sévère non détecté. «Tout un chacun réagi différemment face à une situation de stress. Les modes de réaction diffèrent d'une personne à une autre et ce, selon le fonctionnement psychologique de la personne. La surcharge au travail, le harcèlement moral, les conflits entres les collègues, les pressions journalières, sont autant de facteurs qui fragilisent le fonctionnaire augmentant sa vulnérabilité», ajoute, à cet égard, Mme Ferhat. Il est vrai que quel que soit le contexte professionnel dans lequel une personne exerce, le stress est une variable indéniable. A des degrés d'intensité variables, les fonctionnaires ne réagiront pas tous de la même manière. Si certains, sous l'effet du stress, seront enclins à développer des troubles somatiques, d'autres deviendraient plus nerveux, en perdraient même la raison ou sombreraient dans une sévère dépression qui les mène droit vers le suicide. Entre troubles psychosomatiques, dépression, folie et tentatives de suicide, les fonctionnaires algériens se trouvent, à leur tour, exposés à toute sorte de pressions en milieu professionnel. La solution au stress professionnel serait, selon la spécialiste, d'installer au niveau de chaque entreprise un bureau de consultation psychologique. Le psychologue sera appelé à détecter les signes avant, coureurs que manifeste chaque salarié, de découvrir les cas potentiellement exposés à un risque de suicide. Adopté une politique de lutte et de prévention contre le suicide en milieu professionnel, serait la première mesure afin de contrecarrer ce fléau. Initié des recherches sociologiques et psychologiques sur le sujet serait d'un grand apport. Le monde du travail serait accusé de participer au passage à l'acte suicidaire chez des salariés vivant une situation de stress sévère ou exposés à des pressions professionnelles intenses. C'est ce qu'a confirmé bon nombre de spécialistes qui se sont penchés dernièrement sur les cas de suicide de fonctionnaires dont l'enquête avait révéler une trop forte exposition au stress professionnel. Le cas d'un salarié à la poste, en France, qui s'est récemment suicidé en est l'exemple concret. Le fonctionnaire en question avait même rédigé une lettre à l'attention de son directeur hiérarchique au niveau de la poste en le responsabilisant de sa mort. Dans sa lettre, l'employé en question, n'ayant pas pris de congé depuis des années, expliquait comment à force de se sentir consumé par les pressions et la surcharge du travail, il a trouvé la délivrance dans le suicide. Ce cas, imputable par des professionnels au surmenage professionnel n'est pas le premier signalé en France, puisque récemment au Yvelines, un fonctionnaire dans les technocentre de Renault s'est suicidé. Les spécialistes accusent l'état de stress professionnel d'avoir causé la mort de ce salarié et nombreux autres. La médiatisation du suicide sur le lieu de travail a emmené les professionnels de la santé mentale à se pencher sur l'analyse de ce sujet qui n'épargne aucun pays dans le monde, selon les cas signalés. Le monde du travail est de ce fait mis au banc des accusés pour avoir causé la mort de plus d'un fonctionnaire. Seulement, les études scientifiques portant sur le lien entre le monde du travail et le suicide sont défaillantes, notamment en Algérie, ce qui rend difficile la confirmation de l'hypothèse d'une éventuelle corrélation. Même constat pour les statistiques qui affirment que le suicide va crescendo en Algérie, notamment en Kabylie, mais qui n'évoquent aucunement les motifs principaux de ces passages à l'acte. Certainement, par rapport au tabou qui entoure le sujet. Les cas de suicide liés au travail ne sont pas un phénomène nouveau, selon Mme S. Ferhat, psychologue clinicienne. «Des cas de suicides sur les lieux du travail ont commencé à être rapportés par les médecins du travail vers la fin des années 1990. En 2000, 29 % des salariés européens interrogés déclaraient ainsi des problèmes de santé liés au stress au travail. Le manque d'études en la matière est imputable à la non détection des cas qui présentent plus de risques. Les personnes qui accomplissent des boulots éreintants, trop stressants, comme les infirmiers, les enseignants, les employés de la poste et autres fonctions sont les plus exposés», déclare Mme Ferhat. Le suicide en milieu professionnel est, selon les dires de Mme Ferhat, du à un état de stress sévère non détecté. «Tout un chacun réagi différemment face à une situation de stress. Les modes de réaction diffèrent d'une personne à une autre et ce, selon le fonctionnement psychologique de la personne. La surcharge au travail, le harcèlement moral, les conflits entres les collègues, les pressions journalières, sont autant de facteurs qui fragilisent le fonctionnaire augmentant sa vulnérabilité», ajoute, à cet égard, Mme Ferhat. Il est vrai que quel que soit le contexte professionnel dans lequel une personne exerce, le stress est une variable indéniable. A des degrés d'intensité variables, les fonctionnaires ne réagiront pas tous de la même manière. Si certains, sous l'effet du stress, seront enclins à développer des troubles somatiques, d'autres deviendraient plus nerveux, en perdraient même la raison ou sombreraient dans une sévère dépression qui les mène droit vers le suicide. Entre troubles psychosomatiques, dépression, folie et tentatives de suicide, les fonctionnaires algériens se trouvent, à leur tour, exposés à toute sorte de pressions en milieu professionnel. La solution au stress professionnel serait, selon la spécialiste, d'installer au niveau de chaque entreprise un bureau de consultation psychologique. Le psychologue sera appelé à détecter les signes avant, coureurs que manifeste chaque salarié, de découvrir les cas potentiellement exposés à un risque de suicide. Adopté une politique de lutte et de prévention contre le suicide en milieu professionnel, serait la première mesure afin de contrecarrer ce fléau. Initié des recherches sociologiques et psychologiques sur le sujet serait d'un grand apport.