Rafael Nadal a détrôné le roi de Wimbledon Roger Federer après une finale de légende, la plus longue et l'une des plus palpitantes de l'histoire du Grand Chelem sur gazon, conclue sur le score de 6-4, 6-4, 6-7 (5/7), 6-7 (8/10), 9-7 dimanche aux dernières lueurs du jour. Rafael Nadal a détrôné le roi de Wimbledon Roger Federer après une finale de légende, la plus longue et l'une des plus palpitantes de l'histoire du Grand Chelem sur gazon, conclue sur le score de 6-4, 6-4, 6-7 (5/7), 6-7 (8/10), 9-7 dimanche aux dernières lueurs du jour. Les deux grands champions se sont livrés un duel admirable par son niveau de jeu et sa dramaturgie, pendant 4 h 48 min. Un combat qui prendra place aux côtés des plus grands, le Borg/McEnroe de 1980 ou le... Federer/Nadal de 2007. "C'est impossible à décrire. C'est un rêve. Quand j'étais enfant, je rêvais de jouer ici, mais gagner, c'est incroyable", a réagi le vainqueur. L'Espagnol a d'abord semblé se diriger vers un succès facile en pilonnant le revers de Federer avec son énorme coup droit lifté, comme sur la terre battue. Comme Nadal était bien plus efficace sur les points importants (3 balles de break sur quatre converties contre 1 sur 12 pour Federer), le renversement du quintuple tenant du titre semblait inéluctable, jusqu'à une providentielle interruption par la pluie en fin de troisième set. Entre un Federer retrouvé et un Nadal à peine moins incisif, la tension est montée de plusieurs crans, jusqu'à atteindre des sommets dans le tie-break du quatrième set où le Majorquin a eu deux premières balles de match sauvées par le Suisse, la deuxième sur un superbe passing de revers. Jamais découragé Après une deuxième interruption, au début de cinquième set, et quantité d'échanges monumentaux, Nadal, jamais découragé, a fini par faire plier le Suisse dans ce qui était de toute façon le dernier jeu disputé dimanche, la lumière ayant pratiquement disparu du Central. "C'était la finale de Wimbledon ! Il fallait que je me batte. Je jouais bien, pourquoi m'effondrer ?", a-t-il dit. La victoire du Majorquin, âgé de 22 ans, n'est pas une énorme surprise, car l'Espagnol avait donné de nombreux signes de sa montée en puissance sur gazon, notamment en gagnant son premier tournoi sur cette surface au Queen's, juste avant Wimbledon. La déroute de Federer en finale de Roland-Garros, où il n'avait pris que quatre jeux, avait aussi marqué les esprits. Contrairement à leurs deux premières finales sur le gazon anglais, les deux hommes étaient à peu près à égalité dans les pronostics d'avant-match après s'être promenés lors de leurs six premiers matches. Avec ce cinquième titre majeur, le premier en dehors de la terre battue de Roland-Garros, l'Espagnol prend un nouvelle dimension. "Tous les Grands Chelems sont très importants, mais Wimbledon c'est spécial à cause de l'histoire, de la tradition. Et puis c'est beaucoup plus surprenant pour moi de gagner ici qu'à Paris", a-t-il estimé. Il est le premier Espagnol de l'ère Open à s'imposer à Londres, le deuxième de l'histoire après Manuel Santana en 1966, et surtout le premier à réussir le doublé Roland-Garros/Wimbledon depuis Bjorn Borg en 1980. Objectif : Devenir le N.1 mondial Largement en tête 12 à 6 dans ses duels avec le Suisse (4 à 2 dans des finales de Grand Chelem), il ambitionne maintenant de prendre la première place mondiale à la fin de la saison. Le Suisse, qui visait un six à la suite inédit dans l'ère Open, est apparu extrêmement abattu. "C'est un désastre, ma pire défaite", a dit le champion, qui place Wimbledon très au-dessus des trois autres tournois du Grand Chelem. Pourtant, vu le match qu'il a sorti, il est difficile de dire si le succès de Nadal annonce ou pas un changement d'ère. De même, il est beaucoup trop tôt pour dire qu'il ne parviendra pas à rejoindre l'Américain Pete Sampras, détenteur des victoires à Wimbledon (7) et en Grand Chelem (14), soit deux de plus que lui. Pour Nadal, il s'agit maintenant de faire sur dur les mêmes progrès qu'il a accomplis ces dernières années sur gazon. En 2007, il avait gagné cinq titres (contre déjà six cette saison), mais aucun après le mois de juillet. La clé réside moins dans son jeu, efficace désormais sur toutes les surfaces, que sur la gestion de ses efforts. C'est à cause de problèmes physiques, notamment aux pieds et aux genoux, qu'il n'a pour le moment pas pu s'exprimer pleinement pendant une saison complète. Les deux grands champions se sont livrés un duel admirable par son niveau de jeu et sa dramaturgie, pendant 4 h 48 min. Un combat qui prendra place aux côtés des plus grands, le Borg/McEnroe de 1980 ou le... Federer/Nadal de 2007. "C'est impossible à décrire. C'est un rêve. Quand j'étais enfant, je rêvais de jouer ici, mais gagner, c'est incroyable", a réagi le vainqueur. L'Espagnol a d'abord semblé se diriger vers un succès facile en pilonnant le revers de Federer avec son énorme coup droit lifté, comme sur la terre battue. Comme Nadal était bien plus efficace sur les points importants (3 balles de break sur quatre converties contre 1 sur 12 pour Federer), le renversement du quintuple tenant du titre semblait inéluctable, jusqu'à une providentielle interruption par la pluie en fin de troisième set. Entre un Federer retrouvé et un Nadal à peine moins incisif, la tension est montée de plusieurs crans, jusqu'à atteindre des sommets dans le tie-break du quatrième set où le Majorquin a eu deux premières balles de match sauvées par le Suisse, la deuxième sur un superbe passing de revers. Jamais découragé Après une deuxième interruption, au début de cinquième set, et quantité d'échanges monumentaux, Nadal, jamais découragé, a fini par faire plier le Suisse dans ce qui était de toute façon le dernier jeu disputé dimanche, la lumière ayant pratiquement disparu du Central. "C'était la finale de Wimbledon ! Il fallait que je me batte. Je jouais bien, pourquoi m'effondrer ?", a-t-il dit. La victoire du Majorquin, âgé de 22 ans, n'est pas une énorme surprise, car l'Espagnol avait donné de nombreux signes de sa montée en puissance sur gazon, notamment en gagnant son premier tournoi sur cette surface au Queen's, juste avant Wimbledon. La déroute de Federer en finale de Roland-Garros, où il n'avait pris que quatre jeux, avait aussi marqué les esprits. Contrairement à leurs deux premières finales sur le gazon anglais, les deux hommes étaient à peu près à égalité dans les pronostics d'avant-match après s'être promenés lors de leurs six premiers matches. Avec ce cinquième titre majeur, le premier en dehors de la terre battue de Roland-Garros, l'Espagnol prend un nouvelle dimension. "Tous les Grands Chelems sont très importants, mais Wimbledon c'est spécial à cause de l'histoire, de la tradition. Et puis c'est beaucoup plus surprenant pour moi de gagner ici qu'à Paris", a-t-il estimé. Il est le premier Espagnol de l'ère Open à s'imposer à Londres, le deuxième de l'histoire après Manuel Santana en 1966, et surtout le premier à réussir le doublé Roland-Garros/Wimbledon depuis Bjorn Borg en 1980. Objectif : Devenir le N.1 mondial Largement en tête 12 à 6 dans ses duels avec le Suisse (4 à 2 dans des finales de Grand Chelem), il ambitionne maintenant de prendre la première place mondiale à la fin de la saison. Le Suisse, qui visait un six à la suite inédit dans l'ère Open, est apparu extrêmement abattu. "C'est un désastre, ma pire défaite", a dit le champion, qui place Wimbledon très au-dessus des trois autres tournois du Grand Chelem. Pourtant, vu le match qu'il a sorti, il est difficile de dire si le succès de Nadal annonce ou pas un changement d'ère. De même, il est beaucoup trop tôt pour dire qu'il ne parviendra pas à rejoindre l'Américain Pete Sampras, détenteur des victoires à Wimbledon (7) et en Grand Chelem (14), soit deux de plus que lui. Pour Nadal, il s'agit maintenant de faire sur dur les mêmes progrès qu'il a accomplis ces dernières années sur gazon. En 2007, il avait gagné cinq titres (contre déjà six cette saison), mais aucun après le mois de juillet. La clé réside moins dans son jeu, efficace désormais sur toutes les surfaces, que sur la gestion de ses efforts. C'est à cause de problèmes physiques, notamment aux pieds et aux genoux, qu'il n'a pour le moment pas pu s'exprimer pleinement pendant une saison complète.