Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, a appelé, lundi dernier, à Alger, lors de la cérémonie de sortie de la 41e promotion des nouveaux diplômés de l'Ecole nationale d'administration (ENA), les nouveaux diplômés à contribuer à l'amélioration des modes de gestion, de façon à les adapter aux exigences de la société ainsi qu'aux changements que connaît le pays. A ce sujet, le ministre a indiqué que la question des cadres ne se pose pas, à l'heure actuelle, termes de nombre. Mais elle porte, selon le ministre, plutôt sur les modalités qui permettent d'exploiter et d'utiliser à bon escient et mettre ces compétences au service de la nation. Poursuivant, dans le même sens, M. Zerhouni relèvera que les peuples vivent aujourd'hui dans un monde impitoyable, où les pays qui ne disposent pas de compétences nécessaires en matière de gestion et de maîtrise des technologies modernes auront du mal à trouver leur place. S'adressant aux nouveaux diplômés de l'ENA, au nombre de 308 dans six spécialités, à savoir: administration générale, administration de la santé, économie, finances, douanes et diplomatie, M. Zerhouni a indiqué que la société algérienne a connu « des changements radicaux par rapport à la période post-indépendance ». Et d'ajouter, « nous sommes passés en effet de 9 à 36 millions d'habitants.» A cet effet, une telle situation impliquait, d'après le ministre, la nécessité de plus d'infrastructures publiques afin de répondre aux besoins et aux exigences de ce nombre croissant de citoyens. Sur un autre registre, M. Zerhouni a fait savoir que les nouveaux diplômés sont appelés à assumer une noble mission. « Ils doivent faire de leur mieux en tant que futurs cadres, et être à la hauteur des moyens qui seront mis à leur disposition pour permettre à l'Algérie de relever les défis qui l'attendent », a encore souligné le ministre, en invitant ces derniers à « adopter une vision novatrice », qui les fasse se rapprocher des citoyens afin de mieux écouter leurs préoccupations. Par ailleurs, le directeur général de l'ENA, M. Hocine Cherhabil, a déclaré, pour sa part, que le rôle prépondérant de l'ENA en matière de formation des cadres de l'Etat ainsi que la place qu'elle occupe aux plans national et international, de par son riche parcours et sa longue expérience, est appelé, aujourd'hui, à prendre une dimension stratégique. « Il s'agit d'emprunter une nouvelle démarche en mesure de les grandes réformes, initiées au sein de l'administration », a fait remarqué M. Hocine Cherhabil . L'on souligne, également, que la cérémonie s'est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères M. Mourad Medelci, du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Saïd Barkat et du ministre délégué chargé des Collectivités locales, M. Dahou Ould Kablia. D'autre part, l'on retient, aussi, que la section diplomatique de cette promotion compte 10 étudiants originaires du Mali, du Niger, du Cameroun, de Guinée Bissau, du Mozambique, du Cap Vert, de la RD Congo, du Burundi et de l'Angola. K. L. C. Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, a appelé, lundi dernier, à Alger, lors de la cérémonie de sortie de la 41e promotion des nouveaux diplômés de l'Ecole nationale d'administration (ENA), les nouveaux diplômés à contribuer à l'amélioration des modes de gestion, de façon à les adapter aux exigences de la société ainsi qu'aux changements que connaît le pays. A ce sujet, le ministre a indiqué que la question des cadres ne se pose pas, à l'heure actuelle, termes de nombre. Mais elle porte, selon le ministre, plutôt sur les modalités qui permettent d'exploiter et d'utiliser à bon escient et mettre ces compétences au service de la nation. Poursuivant, dans le même sens, M. Zerhouni relèvera que les peuples vivent aujourd'hui dans un monde impitoyable, où les pays qui ne disposent pas de compétences nécessaires en matière de gestion et de maîtrise des technologies modernes auront du mal à trouver leur place. S'adressant aux nouveaux diplômés de l'ENA, au nombre de 308 dans six spécialités, à savoir: administration générale, administration de la santé, économie, finances, douanes et diplomatie, M. Zerhouni a indiqué que la société algérienne a connu « des changements radicaux par rapport à la période post-indépendance ». Et d'ajouter, « nous sommes passés en effet de 9 à 36 millions d'habitants.» A cet effet, une telle situation impliquait, d'après le ministre, la nécessité de plus d'infrastructures publiques afin de répondre aux besoins et aux exigences de ce nombre croissant de citoyens. Sur un autre registre, M. Zerhouni a fait savoir que les nouveaux diplômés sont appelés à assumer une noble mission. « Ils doivent faire de leur mieux en tant que futurs cadres, et être à la hauteur des moyens qui seront mis à leur disposition pour permettre à l'Algérie de relever les défis qui l'attendent », a encore souligné le ministre, en invitant ces derniers à « adopter une vision novatrice », qui les fasse se rapprocher des citoyens afin de mieux écouter leurs préoccupations. Par ailleurs, le directeur général de l'ENA, M. Hocine Cherhabil, a déclaré, pour sa part, que le rôle prépondérant de l'ENA en matière de formation des cadres de l'Etat ainsi que la place qu'elle occupe aux plans national et international, de par son riche parcours et sa longue expérience, est appelé, aujourd'hui, à prendre une dimension stratégique. « Il s'agit d'emprunter une nouvelle démarche en mesure de les grandes réformes, initiées au sein de l'administration », a fait remarqué M. Hocine Cherhabil . L'on souligne, également, que la cérémonie s'est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères M. Mourad Medelci, du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Saïd Barkat et du ministre délégué chargé des Collectivités locales, M. Dahou Ould Kablia. D'autre part, l'on retient, aussi, que la section diplomatique de cette promotion compte 10 étudiants originaires du Mali, du Niger, du Cameroun, de Guinée Bissau, du Mozambique, du Cap Vert, de la RD Congo, du Burundi et de l'Angola. K. L. C.