La deuxième édition du festival international du malouf, prévu du 5 au 9 août prochain à Skikda, sera caractérisée cette année par une «participation étrangère sélective» représentant les divers horizons qui partagent ce patrimoine hérité de l'Andalousie, il y a plusieurs siècles de cela. La deuxième édition du festival international du malouf, prévu du 5 au 9 août prochain à Skikda, sera caractérisée cette année par une «participation étrangère sélective» représentant les divers horizons qui partagent ce patrimoine hérité de l'Andalousie, il y a plusieurs siècles de cela. Selon le Dr. Mohamed Saïd Zerouala, commissaire du festival, ce rendez-vous de «l'authenticité et de l'originalité» sera animé par des troupes de renom sous la direction experte de maestros rendus célèbres par leur habilité à manipuler le luth Arabe, le Qanoun, le Rabab ou le violon. Parmi ces artistes de talent l'on compte Djaouk (ensemble) El Kairaouani de Tunisie, la troupe nationale Libyenne dirigée par le virtuose Hassan Ali Laâribi, l'orchestre marocain de Tanger sous la houlette du Mounchid Abderrahim Abd El moumen, la troupe Syrienne de la ville d'Alep que conduira le maestro Nabil Kassis et enfin l'ensemble Turc d'Istanbul dirigé par le célèbre Halil Karaduman. Cette participation est à même de garantir le succès attendu de cet événement artistique transmis oralement, qui a bravé les siècles et réussi à se préserver de toute tentative hybride touchant à son authenticité et à ses particularités identitaires, comme l'a souligné à ce propos, le commissaire du festival, lundi à l'Aps. La présence de trois troupes Constantinoises lauréates du dernier festival national du Malouf qui sont l'association «Maqam», la troupe de l'artiste Abbès Righi et l'association «Inchirah» de la Sonelgaz, animeront également cet événement qui verra la contribution de l'ensemble national andalou de Rachid Guerbèz, l'orchestre régional du Malouf de Constantine dirigé par le maestro Boukridira Samir et enfin l'ensemble pilote de Skikda sous la houlette du trio Rouana, Chekkat Ahmed et Boulabrachane Nadhir, a précisé la même source. Des «master classes» ou ateliers théoriques et pratiques sur la manipulation de certains instruments nobles de musique utilisés dans ce genre lyrique -qui s'est enrichi dans lÆAndalousie du VIIIe au XVe siècle consacrées au «Qanoun» et à l'Oud Arabi- seront animés notamment par les maestros turc Halil Karaduman, le tunisien Rachid Tenazefti et l'Algérien Tahar Bastandji. Ces ateliers caractériseront la deuxième édition du festival, désormais institutionnalisé de la ville de Skikda. Le programme de cette «invitation au voyage dans le passé» qui adoucira, à coup sûr, la sensibilité de l'audience et interpellera de son rythme et ses noubas harmonieuses tout au long des cinq nuits que durera la manifestation, l'état d'âme souvent stressé par le quotidien d'une vie ardue et souvent éprouvante que seule la vraie musique peut dissiper, prévoit en outre, une série de conférences et de tables rondes sur des thèmes se rapportant, notamment à l'étude comparative des différentes écoles du Malouf sur la scène Maghrébine. Les présents auront à débattre également des avantages et des inconvénients du concept de l'oralité dans la transmission du chant andalou. Selon le Dr. Mohamed Saïd Zerouala, commissaire du festival, ce rendez-vous de «l'authenticité et de l'originalité» sera animé par des troupes de renom sous la direction experte de maestros rendus célèbres par leur habilité à manipuler le luth Arabe, le Qanoun, le Rabab ou le violon. Parmi ces artistes de talent l'on compte Djaouk (ensemble) El Kairaouani de Tunisie, la troupe nationale Libyenne dirigée par le virtuose Hassan Ali Laâribi, l'orchestre marocain de Tanger sous la houlette du Mounchid Abderrahim Abd El moumen, la troupe Syrienne de la ville d'Alep que conduira le maestro Nabil Kassis et enfin l'ensemble Turc d'Istanbul dirigé par le célèbre Halil Karaduman. Cette participation est à même de garantir le succès attendu de cet événement artistique transmis oralement, qui a bravé les siècles et réussi à se préserver de toute tentative hybride touchant à son authenticité et à ses particularités identitaires, comme l'a souligné à ce propos, le commissaire du festival, lundi à l'Aps. La présence de trois troupes Constantinoises lauréates du dernier festival national du Malouf qui sont l'association «Maqam», la troupe de l'artiste Abbès Righi et l'association «Inchirah» de la Sonelgaz, animeront également cet événement qui verra la contribution de l'ensemble national andalou de Rachid Guerbèz, l'orchestre régional du Malouf de Constantine dirigé par le maestro Boukridira Samir et enfin l'ensemble pilote de Skikda sous la houlette du trio Rouana, Chekkat Ahmed et Boulabrachane Nadhir, a précisé la même source. Des «master classes» ou ateliers théoriques et pratiques sur la manipulation de certains instruments nobles de musique utilisés dans ce genre lyrique -qui s'est enrichi dans lÆAndalousie du VIIIe au XVe siècle consacrées au «Qanoun» et à l'Oud Arabi- seront animés notamment par les maestros turc Halil Karaduman, le tunisien Rachid Tenazefti et l'Algérien Tahar Bastandji. Ces ateliers caractériseront la deuxième édition du festival, désormais institutionnalisé de la ville de Skikda. Le programme de cette «invitation au voyage dans le passé» qui adoucira, à coup sûr, la sensibilité de l'audience et interpellera de son rythme et ses noubas harmonieuses tout au long des cinq nuits que durera la manifestation, l'état d'âme souvent stressé par le quotidien d'une vie ardue et souvent éprouvante que seule la vraie musique peut dissiper, prévoit en outre, une série de conférences et de tables rondes sur des thèmes se rapportant, notamment à l'étude comparative des différentes écoles du Malouf sur la scène Maghrébine. Les présents auront à débattre également des avantages et des inconvénients du concept de l'oralité dans la transmission du chant andalou.