Dans son esquisse sur les différentes questions internationales, entre autres, le dernier putsch mauritanien, le projet de l'UPM, et le mandat d'arrêt contre le président soudanais, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, a mis l'accent sur la «constance » de la politique étrangère de l'Algérie, par rapport aux conflits et relations régionaux et internationaux. Dans son esquisse sur les différentes questions internationales, entre autres, le dernier putsch mauritanien, le projet de l'UPM, et le mandat d'arrêt contre le président soudanais, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, a mis l'accent sur la «constance » de la politique étrangère de l'Algérie, par rapport aux conflits et relations régionaux et internationaux. S'exprimant jeudi dernier, sur les ondes de la Radio internationale, Mourad Medelci a tenu d'abord à réitérer la position «constante» de l'Algérie condamnant les changements anticonstitutionnels de pouvoir, allusion faite au coup d'Etat perpétré le 6 août en Mauritanie. M. Medelci a rappelé dans ce sens, que la position de l'Algérie a été exprimée mercredi par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, à l'envoyé spécial mauritanien, le général Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed : «l'Algérie condamne les changements de pouvoir en violation des règles constitutionnelles». M. Messahel, faut-il le rappeler, en a été chargé parce que le président de la République, a refusé de recevoir l'envoyé spécial des putschistes. Interrogé également sur la position de l'Union du Maghreb arabe (UMA) au sujet du coup d'Etat, M. Medelci a rappelé que le guide libyen, le colonel Mouamar El-Gueddafi, avait «immédiatement, en sa qualité du président de l'UMA, dépêché son secrétaire général qui a pris contact avec des responsables mauritaniens et a établi son rapport». «Je crois que l'UMA va continuer à travailler dans le sens du raffermissement du dialogue et elle est extrêmement soucieuse de la préservation de la démocratie dans le pays (Mauritanie)», a-t-il ajouté. Acteur important à l'UPM Au sujet de l'Union pour la Méditerranée (UPM), M. Medelci a souligné que l'Algérie reste un acteur «important» de cet espace méditerranéen, rappelant par ailleurs que, dans le processus de Barcelone, il y avait une sorte de «déséquilibre», dans la mesure où les pays du Sud, a-t-il relevé, «n'avaient pas accès à la décision de manière paritaire avec les pays du Nord de la Mediterranée». Et de préciser : «Aujourd'hui, le principe de la parité est inscrit au frontal de l'UPM et cette parité va s'exprimer à double niveau». Il s'agit d'un niveau présidentiel où un chef d'Etat du sud de la Méditerranée co-présidera pendant deux ans l'UPM ainsi qu'au niveau du secrétariat devant prendre en charge les projets. L'Allemagne, un partenaire de poids Sur un autre plan, concernant la coopération algéro-allemande, le ministre a tenu à souligner que l'Algérie a réalisé, depuis plusieurs années, des efforts pour que son énergie soit un «élément important » de l'approvisionnement du marché européen, notamment de l'Allemagne qui constitue, a-t-il dit, un pays «extrêmement dynamique» sur le plan économique. M. Medelci a fait savoir dans ce sens, que l'Allemagne a pris des dispositions pour diversifier ses ressources énergétiques et est «désireuse de travailler avec l'Algérie, non seulement dans le domaine gazier, mais également dans celui de la promotion des énergies renouvelables». Le nucléaire civil est un droit Abordant la dernière visite d'Etat en Iran du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le ministre a indiqué que les autorités des deux pays ont fait, au cours de cette visite, le tour d'horizon sur les relations bilatérales et examiné leur élargissement à d'autres domaines, notamment touristique et culturel. Au sujet du dossier du nucléaire iranien, M. Medelci a réitéré la position de l'Algérie qui soutient «le développement nucléaire à des fins pacifiques», non sans exprimer sa désapprobation quant à la politique de «deux poids deux mesures», qui fait, a-t-il dit, que «certains pays peuvent avoir des possibilités ou des degrés de liberté, alors qu'on les refuse à d'autres». Reste que, selon le ministre, le dialogue autour du dossier, entre les pays 5+1, avec la présence d'un représentant du gouvernement américain, «est extrêmement important et constitue un élément d'espoir qu'il faut développer pour rétablir de nouveau, dans les semaines qui viennent, les rapports de confiance afin de trouver, a-t-il dit, une solution politique acceptable pour les différentes parties». Sécurité en Afrique, une réelle préoccupation Abordant par ailleurs, les conflits régionaux, M. Medelci a rappelé que le président Bouteflika avait donné son accord, lors de la dernière visite du président malien à Alger, pour la tenue d'une conférence régionale sur la paix et la sécurité, indiquant qu'elle se tiendra probablement en octobre. Il a précisé que la conférence sera une opportunité pour évaluer le système de coopération entre les pays de la région et dégager des pistes nouvelles pour le consolider et l'améliorer. Il s'agit d'une action «permanente» qui doit, a-t-il dit, «évoluer qualitativement», ajoutant que cette coordination doit être «améliorée» afin de trouver également des solutions aux problèmes des populations pour les mettre «davantage à l'abri des terroristes ou des tentations condamnables». A une question sur une éventuelle coopération entre les pays de la région subsaharienne pour lutter contre le terrorisme, M. Medelci a indiqué que «non seulement cette coopération est envisageable, mais elle existe déjà», affirmant que l'Algérie est «partie prenante», dans la zone du Sahel, à un système de collaboration qui permet à tous les pays de la région de coopérer pour «prévenir et traiter» la question sécuritaire. Concernant le dossier des détenus, algériens en Libye, et Libyens en Algérie, M. Medelci a indiqué que, sur la base d'un accord signé en mai dernier entre les deux pays, «l'Algérie commencera à appliquer graduellement l'accord dans les semaines à venir». Quant au dossier du Sahara occidental, le ministre a émis le vœu de voir les négociations, qui ont débuté depuis un an, se poursuivre, indiquant que l'Algérie attend la décision du secrétaire général de l'ONU d' «établir l'agenda des négociations pour le 5è round et de désigner celui qui le représentera». Interrogé par ailleurs, sur le mandat d'arrêt contre le président soudanais, Omar Hassa El-Bachir, accusé de «génocide» par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), le ministre a qualifié cette situation d'«extrêmement fâcheuse», souhaitant voir ce «précédent ne pas durer». Il estime que «le Président (El-Bachir) et l'ensemble des institutions déploient des efforts méritoires pour arriver à une accalmie sur le front du Sud afin qu'ils puissent traiter, de manière efficace, la question du Darfour». S'exprimant jeudi dernier, sur les ondes de la Radio internationale, Mourad Medelci a tenu d'abord à réitérer la position «constante» de l'Algérie condamnant les changements anticonstitutionnels de pouvoir, allusion faite au coup d'Etat perpétré le 6 août en Mauritanie. M. Medelci a rappelé dans ce sens, que la position de l'Algérie a été exprimée mercredi par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, à l'envoyé spécial mauritanien, le général Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed : «l'Algérie condamne les changements de pouvoir en violation des règles constitutionnelles». M. Messahel, faut-il le rappeler, en a été chargé parce que le président de la République, a refusé de recevoir l'envoyé spécial des putschistes. Interrogé également sur la position de l'Union du Maghreb arabe (UMA) au sujet du coup d'Etat, M. Medelci a rappelé que le guide libyen, le colonel Mouamar El-Gueddafi, avait «immédiatement, en sa qualité du président de l'UMA, dépêché son secrétaire général qui a pris contact avec des responsables mauritaniens et a établi son rapport». «Je crois que l'UMA va continuer à travailler dans le sens du raffermissement du dialogue et elle est extrêmement soucieuse de la préservation de la démocratie dans le pays (Mauritanie)», a-t-il ajouté. Acteur important à l'UPM Au sujet de l'Union pour la Méditerranée (UPM), M. Medelci a souligné que l'Algérie reste un acteur «important» de cet espace méditerranéen, rappelant par ailleurs que, dans le processus de Barcelone, il y avait une sorte de «déséquilibre», dans la mesure où les pays du Sud, a-t-il relevé, «n'avaient pas accès à la décision de manière paritaire avec les pays du Nord de la Mediterranée». Et de préciser : «Aujourd'hui, le principe de la parité est inscrit au frontal de l'UPM et cette parité va s'exprimer à double niveau». Il s'agit d'un niveau présidentiel où un chef d'Etat du sud de la Méditerranée co-présidera pendant deux ans l'UPM ainsi qu'au niveau du secrétariat devant prendre en charge les projets. L'Allemagne, un partenaire de poids Sur un autre plan, concernant la coopération algéro-allemande, le ministre a tenu à souligner que l'Algérie a réalisé, depuis plusieurs années, des efforts pour que son énergie soit un «élément important » de l'approvisionnement du marché européen, notamment de l'Allemagne qui constitue, a-t-il dit, un pays «extrêmement dynamique» sur le plan économique. M. Medelci a fait savoir dans ce sens, que l'Allemagne a pris des dispositions pour diversifier ses ressources énergétiques et est «désireuse de travailler avec l'Algérie, non seulement dans le domaine gazier, mais également dans celui de la promotion des énergies renouvelables». Le nucléaire civil est un droit Abordant la dernière visite d'Etat en Iran du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le ministre a indiqué que les autorités des deux pays ont fait, au cours de cette visite, le tour d'horizon sur les relations bilatérales et examiné leur élargissement à d'autres domaines, notamment touristique et culturel. Au sujet du dossier du nucléaire iranien, M. Medelci a réitéré la position de l'Algérie qui soutient «le développement nucléaire à des fins pacifiques», non sans exprimer sa désapprobation quant à la politique de «deux poids deux mesures», qui fait, a-t-il dit, que «certains pays peuvent avoir des possibilités ou des degrés de liberté, alors qu'on les refuse à d'autres». Reste que, selon le ministre, le dialogue autour du dossier, entre les pays 5+1, avec la présence d'un représentant du gouvernement américain, «est extrêmement important et constitue un élément d'espoir qu'il faut développer pour rétablir de nouveau, dans les semaines qui viennent, les rapports de confiance afin de trouver, a-t-il dit, une solution politique acceptable pour les différentes parties». Sécurité en Afrique, une réelle préoccupation Abordant par ailleurs, les conflits régionaux, M. Medelci a rappelé que le président Bouteflika avait donné son accord, lors de la dernière visite du président malien à Alger, pour la tenue d'une conférence régionale sur la paix et la sécurité, indiquant qu'elle se tiendra probablement en octobre. Il a précisé que la conférence sera une opportunité pour évaluer le système de coopération entre les pays de la région et dégager des pistes nouvelles pour le consolider et l'améliorer. Il s'agit d'une action «permanente» qui doit, a-t-il dit, «évoluer qualitativement», ajoutant que cette coordination doit être «améliorée» afin de trouver également des solutions aux problèmes des populations pour les mettre «davantage à l'abri des terroristes ou des tentations condamnables». A une question sur une éventuelle coopération entre les pays de la région subsaharienne pour lutter contre le terrorisme, M. Medelci a indiqué que «non seulement cette coopération est envisageable, mais elle existe déjà», affirmant que l'Algérie est «partie prenante», dans la zone du Sahel, à un système de collaboration qui permet à tous les pays de la région de coopérer pour «prévenir et traiter» la question sécuritaire. Concernant le dossier des détenus, algériens en Libye, et Libyens en Algérie, M. Medelci a indiqué que, sur la base d'un accord signé en mai dernier entre les deux pays, «l'Algérie commencera à appliquer graduellement l'accord dans les semaines à venir». Quant au dossier du Sahara occidental, le ministre a émis le vœu de voir les négociations, qui ont débuté depuis un an, se poursuivre, indiquant que l'Algérie attend la décision du secrétaire général de l'ONU d' «établir l'agenda des négociations pour le 5è round et de désigner celui qui le représentera». Interrogé par ailleurs, sur le mandat d'arrêt contre le président soudanais, Omar Hassa El-Bachir, accusé de «génocide» par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), le ministre a qualifié cette situation d'«extrêmement fâcheuse», souhaitant voir ce «précédent ne pas durer». Il estime que «le Président (El-Bachir) et l'ensemble des institutions déploient des efforts méritoires pour arriver à une accalmie sur le front du Sud afin qu'ils puissent traiter, de manière efficace, la question du Darfour».