L'incertitude régnait hier sur le terrain quant au retrait des troupes russes de Géorgie, tandis que la diplomatie revenait au premier plan, avec l'arrivée de la secrétaire d'Etat américaine à Tbilissi et celle de la chancelière allemande à Sotchi. L'incertitude régnait hier sur le terrain quant au retrait des troupes russes de Géorgie, tandis que la diplomatie revenait au premier plan, avec l'arrivée de la secrétaire d'Etat américaine à Tbilissi et celle de la chancelière allemande à Sotchi. Condoleezza Rice est arrivée à Tbilissi en provenance de Paris, pour affirmer le soutien de Washington à la Géorgie dans le conflit qui l'oppose à Moscou. Elle devait rencontrer le président géorgien Mikheïl Saakachvili et obtenir qu'il signe l'accord de cessez-le-feu déjà accepté par les deux belligérants. «Un cessez-le-feu formel est maintenant nécessaire et c'est ce à quoi nous travaillons», a déclaré la chef de la diplomatie américaine à quelques journalistes dans l'avion la conduisant à Tbilissi. Côté russe, la chancelière allemande, Angela Merkel, arrivée en début d'après-midi à Sotchi, sur la mer Noire, devait insister sur le respect de l'intégrité territoriale et la souveraineté de la Géorgie lors d'une rencontre avec le président russe, Dmitri Medvedev. Sur le terrain, aucun soldat russe n'était visible dans le centre de Gori mais de nombreux blindés russes étaient postés dans une base à trois kilomètres de la ville géorgienne sur la route de Tskhinvali, la capitale de la république séparatiste d'Ossétie du Sud. Dans la ville, qui semblait déserte, quelques centaines d'habitants, des hommes d'âge moyen pour la plupart, étaient réunis sur deux places, au centre, dans l'attente d'une aide humanitaire de Tbilissi, la capitale géorgienne. Les forces russes doivent se retirer de Gori et en remettre le contrôle aux autorités géorgiennes, selon l'ambassadeur de France à Tbilissi Eric Fournier, dont le pays a négocié un accord de cessez-le-feu entre la Russie et la Géorgie. A deux kilomètres de Gori, sur la route venant de Tbilissi, plusieurs dizaines de soldats russes et six véhicules blindés bloquaient la route. Seuls quelques camions avec des croix rouges étaient admis dans la ville. A Moscou, les responsables militaires ont tenu des propos rassurants. Les forces géorgiennes remplissent leurs obligations prévues par le plan de paix et retournent dans leurs casernes, a déclaré vendredi le chef-adjoint de l'état-major de l'armée russe, Anatoli Nogovitsyne. Le plan en six points a suscité des critiques, en Pologne et dans les Etats baltes, notamment parce qu'il ne mentionnait pas le respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie. Les Etats-Unis s'inquiètent également du cinquième point qui prévoit le retrait des forces militaires russes «sur les lignes antérieures au déclenchement des hostilités» mais ajoute que «dans l'attente d'un mécanisme international, les forces de paix russes mettront en oeuvre des mesures additionnelles de sécurité». M. Sarkozy a apparemment convaincu la délégation américaine que ces «arrangements de sécurité» seraient «très limités» dans le temps, selon ce responsable. Mikheïl Saakachvili a pour sa part déclaré que la Géorgie n'était prête à «aucun compromis» avec Moscou et que les seules négociations éventuelles devaient porter sur le retrait des «forces d'occupation» russes, dans un entretien publié hier par le quotidien russe Kommersant. Condoleezza Rice est arrivée à Tbilissi en provenance de Paris, pour affirmer le soutien de Washington à la Géorgie dans le conflit qui l'oppose à Moscou. Elle devait rencontrer le président géorgien Mikheïl Saakachvili et obtenir qu'il signe l'accord de cessez-le-feu déjà accepté par les deux belligérants. «Un cessez-le-feu formel est maintenant nécessaire et c'est ce à quoi nous travaillons», a déclaré la chef de la diplomatie américaine à quelques journalistes dans l'avion la conduisant à Tbilissi. Côté russe, la chancelière allemande, Angela Merkel, arrivée en début d'après-midi à Sotchi, sur la mer Noire, devait insister sur le respect de l'intégrité territoriale et la souveraineté de la Géorgie lors d'une rencontre avec le président russe, Dmitri Medvedev. Sur le terrain, aucun soldat russe n'était visible dans le centre de Gori mais de nombreux blindés russes étaient postés dans une base à trois kilomètres de la ville géorgienne sur la route de Tskhinvali, la capitale de la république séparatiste d'Ossétie du Sud. Dans la ville, qui semblait déserte, quelques centaines d'habitants, des hommes d'âge moyen pour la plupart, étaient réunis sur deux places, au centre, dans l'attente d'une aide humanitaire de Tbilissi, la capitale géorgienne. Les forces russes doivent se retirer de Gori et en remettre le contrôle aux autorités géorgiennes, selon l'ambassadeur de France à Tbilissi Eric Fournier, dont le pays a négocié un accord de cessez-le-feu entre la Russie et la Géorgie. A deux kilomètres de Gori, sur la route venant de Tbilissi, plusieurs dizaines de soldats russes et six véhicules blindés bloquaient la route. Seuls quelques camions avec des croix rouges étaient admis dans la ville. A Moscou, les responsables militaires ont tenu des propos rassurants. Les forces géorgiennes remplissent leurs obligations prévues par le plan de paix et retournent dans leurs casernes, a déclaré vendredi le chef-adjoint de l'état-major de l'armée russe, Anatoli Nogovitsyne. Le plan en six points a suscité des critiques, en Pologne et dans les Etats baltes, notamment parce qu'il ne mentionnait pas le respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie. Les Etats-Unis s'inquiètent également du cinquième point qui prévoit le retrait des forces militaires russes «sur les lignes antérieures au déclenchement des hostilités» mais ajoute que «dans l'attente d'un mécanisme international, les forces de paix russes mettront en oeuvre des mesures additionnelles de sécurité». M. Sarkozy a apparemment convaincu la délégation américaine que ces «arrangements de sécurité» seraient «très limités» dans le temps, selon ce responsable. Mikheïl Saakachvili a pour sa part déclaré que la Géorgie n'était prête à «aucun compromis» avec Moscou et que les seules négociations éventuelles devaient porter sur le retrait des «forces d'occupation» russes, dans un entretien publié hier par le quotidien russe Kommersant.