Improvisant une conférence de presse El-Hadi Khaldi, a d'abord souligné qu' «il n'existe que quelques protestataires, qui sont manipulés». D'où son refus catégorique de tout dialogue «avec ces gens». Improvisant une conférence de presse El-Hadi Khaldi, a d'abord souligné qu' «il n'existe que quelques protestataires, qui sont manipulés». D'où son refus catégorique de tout dialogue «avec ces gens». L'affaire des enseignants contractuels en grève de la faim depuis le 14 juillet, ne semble guère inquiéter le ministère de l'Education nationale. Le département de Benbouzid qui est sorti de son mutisme hier, après un silence radio ayant duré plus d'un mois, a tenté d'expliquer que la protestation de cette catégorie d'enseignants «n'a pas lieu d'être», tant, dit-il, que la tutelle n'a fait qu' «appliquer les lois de la république ». Improvisant une conférence de presse au moment même où les grévistes s'apprêtaient à tenir un sit-in devant le siège du ministère, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, El-Hadi Khaldi, a d'abord souligné qu' «il n'existe que quelques protestataires, qui sont manipulés». D'où son refus catégorique de tout dialogue «avec ces gens». «Il ne faut pas qu'ils écoutent les malintentionnés (…) » a-t-il dit dans la foulée. Pour lui, c'est les syndicats autonomes, le Snapap en premier lieu, qui veulent « profiter de la situation des contractuels », et les messages de soutien émanant des organismes étrangers ne sont que «cette main étrangère qui n'a pour objectif que de déstabiliser la sérénité de l'Etat algérien». Lançant un appel aux enseignants contractuels pour « se démarquer des manipulations », M. Khaldi expliquera aux journalistes que « les revendications de cette catégorie sont illégitimes». Car, dit-il, le ministère de l'Education « n'a jamais lésé » cette catégorie d'enseignants, reste que, enchaîne t-il, ces derniers ne peuvent accéder à des postes budgétaire sans passer un concours, conformément à l'article 80 de l'ordonnance n° 06-03 de juillet 2006 portant statut général de la Fonction publique. Le décret exécutif n° 90-49 de février 1990, modifié et complété, portant statut particulier des travailleurs de l'éducation et l'arrêté interministériel du 21 septembre 2005 fixent les programmes des concours sur épreuves et examens professionnels pour l'accès aux différents corps spécifiques au secteur de l'éducation nationale. M. Khaldi a rappelé dans ce sens, qu'un concours a été lancé par la fonction publique le 29 juillet dernier. Il souligne que les enseignants contractuels et suppléants qui y ont pris part « ont bénéficié d'une bonification liée à leur expérience professionnelle » accordée « à titre exceptionnel ». Le représentant de Benbouzid a précisé que «sur 25.000 inscrits, plus de 22.000 contractuels ont passé avec succès ce concours ». Mieux, il dira que même les recalés auront la chance d'être repris par le secteur, car indique-t-il, la fonction publique offre cette année « plus de 28.000 postes budgétaires, et ce, dans 17 filières ». M. Khaldi précise en outre, qu'en réalité «il n'existent que 26.000 contractuels actuellement, sinon 45.000 dossiers de contractuels déposés au niveau du ministère ». L'affaire des enseignants contractuels en grève de la faim depuis le 14 juillet, ne semble guère inquiéter le ministère de l'Education nationale. Le département de Benbouzid qui est sorti de son mutisme hier, après un silence radio ayant duré plus d'un mois, a tenté d'expliquer que la protestation de cette catégorie d'enseignants «n'a pas lieu d'être», tant, dit-il, que la tutelle n'a fait qu' «appliquer les lois de la république ». Improvisant une conférence de presse au moment même où les grévistes s'apprêtaient à tenir un sit-in devant le siège du ministère, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, El-Hadi Khaldi, a d'abord souligné qu' «il n'existe que quelques protestataires, qui sont manipulés». D'où son refus catégorique de tout dialogue «avec ces gens». «Il ne faut pas qu'ils écoutent les malintentionnés (…) » a-t-il dit dans la foulée. Pour lui, c'est les syndicats autonomes, le Snapap en premier lieu, qui veulent « profiter de la situation des contractuels », et les messages de soutien émanant des organismes étrangers ne sont que «cette main étrangère qui n'a pour objectif que de déstabiliser la sérénité de l'Etat algérien». Lançant un appel aux enseignants contractuels pour « se démarquer des manipulations », M. Khaldi expliquera aux journalistes que « les revendications de cette catégorie sont illégitimes». Car, dit-il, le ministère de l'Education « n'a jamais lésé » cette catégorie d'enseignants, reste que, enchaîne t-il, ces derniers ne peuvent accéder à des postes budgétaire sans passer un concours, conformément à l'article 80 de l'ordonnance n° 06-03 de juillet 2006 portant statut général de la Fonction publique. Le décret exécutif n° 90-49 de février 1990, modifié et complété, portant statut particulier des travailleurs de l'éducation et l'arrêté interministériel du 21 septembre 2005 fixent les programmes des concours sur épreuves et examens professionnels pour l'accès aux différents corps spécifiques au secteur de l'éducation nationale. M. Khaldi a rappelé dans ce sens, qu'un concours a été lancé par la fonction publique le 29 juillet dernier. Il souligne que les enseignants contractuels et suppléants qui y ont pris part « ont bénéficié d'une bonification liée à leur expérience professionnelle » accordée « à titre exceptionnel ». Le représentant de Benbouzid a précisé que «sur 25.000 inscrits, plus de 22.000 contractuels ont passé avec succès ce concours ». Mieux, il dira que même les recalés auront la chance d'être repris par le secteur, car indique-t-il, la fonction publique offre cette année « plus de 28.000 postes budgétaires, et ce, dans 17 filières ». M. Khaldi précise en outre, qu'en réalité «il n'existent que 26.000 contractuels actuellement, sinon 45.000 dossiers de contractuels déposés au niveau du ministère ».