Ce regroupement, réunissant pas moins de huit organisations syndicales, est revenu à la charge pour menacer d'une rentrée sociale des plus chaudes. Ce regroupement, réunissant pas moins de huit organisations syndicales, est revenu à la charge pour menacer d'une rentrée sociale des plus chaudes. La dernière sortie du secrétaire général du ministère de l'Education nationale qui a imputé la responsabilité de la grève des contractuels aux syndicats autonomes, n'est pas sans susciter le courroux de l'Intersyndicale autonome de la fonction publique (Iafp). Ce regroupement, réunissant pas moins de huit organisations syndicales, est revenu à la charge pour menacer d'une rentrée sociale des plus chaudes. «Par sa politique, suivie jusque-là, le gouvernement ne fait qu'ouvrir la voie à une rentrée sociale chaude», a déclaré hier, Mohamed Boukheta, porte-parole du CLA, et membre de l'Iafp, que nous avons joint par téléphone. Pour M. Boukheta, la dernière sortie de Boubouker Khaldi ne fait qu'«envenimer» la situation : «Si le SG du ministère a accusé les syndicats autonomes de manipulateurs, c'est parce qu'il n'a pas d'arguments valables à avancer ; autrement dit, c'est aussi parce que, lui, ne peut pas nous manipuler», a-t-il dit laconiquement. M. Boukheta affirmera dans le même sens, que le discours du ministère de l'Education nationale relève «encore une fois, de la pure langue de bois». Soulignant qu'au lieu que le ministère de tutelle ouvre le dialogue avec les premiers concernés, les enseignants contractuels, il a préféré s'adresser aux médias nationaux, et pour ne rien dire» en fin de compte. Le représentant de l'intersyndicale s'indigne sur le fait que le secrétaire général du ministère n'a pas trouvé mieux que d'accuser la commission de suivi de l'état de santé des grévistes de «dramatiser la situation». «Mais, où étaient et le ministère de l'Education et celui de la Santé, durant plus d'un mois, lorsque les grévistes étaient quotidiennement évacués vers l'hôpital par la protection civile, dans un état comateux?», s'est-il interrogé. M. Boukheta s'indigne également du fait que le ministère a voulu «désavouer» le président de l'association des parents d'élèves, M. Mebarki, qui a tenté de jouer le rôle de «médiateur» entre les grévistes et la tutelle. Le ministère, rappelons-le, avait dans un communiqué, démenti que M. Mebarki soit entré en dialogue avec le département de Benbouzid. Et pour répondre au secrétaire général, qui a déclaré que le ministère n'aura pas recours à «une solution politique» pour régler le problème des contractuels, M. Boukheta lui dira que ces derniers (les contractuels) «ne demandent pas l'aumône à la tutelle, ils revendiquent seulement leurs droits légitimes». Devant cette situation qualifiée de «non humanitaire et non civilisée», l'intersyndicale a réitéré son soutien indéfectible aux grévistes et menace de recourir à des actions «plus radicales», dès la prochaine rentrée sociale. Ainsi, tout porte à croire que la rentrée scolaire prévue pour le 13 septembre prochain, risque d'être reportée à une date ultérieure…Et si tel serait le cas, les élèves en seraient les grandes victimes… La dernière sortie du secrétaire général du ministère de l'Education nationale qui a imputé la responsabilité de la grève des contractuels aux syndicats autonomes, n'est pas sans susciter le courroux de l'Intersyndicale autonome de la fonction publique (Iafp). Ce regroupement, réunissant pas moins de huit organisations syndicales, est revenu à la charge pour menacer d'une rentrée sociale des plus chaudes. «Par sa politique, suivie jusque-là, le gouvernement ne fait qu'ouvrir la voie à une rentrée sociale chaude», a déclaré hier, Mohamed Boukheta, porte-parole du CLA, et membre de l'Iafp, que nous avons joint par téléphone. Pour M. Boukheta, la dernière sortie de Boubouker Khaldi ne fait qu'«envenimer» la situation : «Si le SG du ministère a accusé les syndicats autonomes de manipulateurs, c'est parce qu'il n'a pas d'arguments valables à avancer ; autrement dit, c'est aussi parce que, lui, ne peut pas nous manipuler», a-t-il dit laconiquement. M. Boukheta affirmera dans le même sens, que le discours du ministère de l'Education nationale relève «encore une fois, de la pure langue de bois». Soulignant qu'au lieu que le ministère de tutelle ouvre le dialogue avec les premiers concernés, les enseignants contractuels, il a préféré s'adresser aux médias nationaux, et pour ne rien dire» en fin de compte. Le représentant de l'intersyndicale s'indigne sur le fait que le secrétaire général du ministère n'a pas trouvé mieux que d'accuser la commission de suivi de l'état de santé des grévistes de «dramatiser la situation». «Mais, où étaient et le ministère de l'Education et celui de la Santé, durant plus d'un mois, lorsque les grévistes étaient quotidiennement évacués vers l'hôpital par la protection civile, dans un état comateux?», s'est-il interrogé. M. Boukheta s'indigne également du fait que le ministère a voulu «désavouer» le président de l'association des parents d'élèves, M. Mebarki, qui a tenté de jouer le rôle de «médiateur» entre les grévistes et la tutelle. Le ministère, rappelons-le, avait dans un communiqué, démenti que M. Mebarki soit entré en dialogue avec le département de Benbouzid. Et pour répondre au secrétaire général, qui a déclaré que le ministère n'aura pas recours à «une solution politique» pour régler le problème des contractuels, M. Boukheta lui dira que ces derniers (les contractuels) «ne demandent pas l'aumône à la tutelle, ils revendiquent seulement leurs droits légitimes». Devant cette situation qualifiée de «non humanitaire et non civilisée», l'intersyndicale a réitéré son soutien indéfectible aux grévistes et menace de recourir à des actions «plus radicales», dès la prochaine rentrée sociale. Ainsi, tout porte à croire que la rentrée scolaire prévue pour le 13 septembre prochain, risque d'être reportée à une date ultérieure…Et si tel serait le cas, les élèves en seraient les grandes victimes…