A l'approche du mois de Ramadan, les gens prennent d'assaut les marchés de fruits et légumes. Les moyennes bourses qui croyaient à des mercuriales abordables à l'approche de ce mois de générosité ont vite déchanté en découvrant que, du jour au lendemain, les prix affichés ont doublé, voirE même triplé. A l'approche du mois de Ramadan, les gens prennent d'assaut les marchés de fruits et légumes. Les moyennes bourses qui croyaient à des mercuriales abordables à l'approche de ce mois de générosité ont vite déchanté en découvrant que, du jour au lendemain, les prix affichés ont doublé, voirE même triplé. C'est du moins ce nous avons constaté, hier, au niveau du marché couvert des «trois horloges «à Bab El Oued, Alger. Ce constat est, nous a-t-on informés de sources dignes de foi, valable au niveau de tous les marchés du pays. En effet, le kg tomate qui coûtait il y a quelques jours seulement 20 dinars a frôlé, hier, les 45 dinars. La courgette qui était cédée jeudi dernier à 30 dinars le kg tournait autour des 60 dinars. Pour les autres légumes, les clients ont dû payer également quelques dinars de plus par rapport aux prix affichés il y a juste trois jours. La pomme de terre varie entre 25 dinars et 35 dinars le kg. « C'est selon la qualité de la marchandise » a-t-on expliqué. La carotte indispensables pour les plats de Ramadan est cédée à 25 dinars le kg alors que l'oignon est négocié, selon toujours sa qualité, entre 15 et 25 dinars le kilo. L'haricot vert est cédé pour sa part à 80 dinars le kilo. La salade verte et le piment ont affiché un prix de 80 dinars le kilo alors que le poivron, qualité oblige, se vend entre 80 et 90 dinars. Concernant les fruits, on cite, à titre d'exemple, la pomme dont le prix avoisine 30 dinars le kg, la figue à 80 dinars et la figue de barbarie vendue à 50da/kilo. Pis encore, des marchands rencontrés sur place nous ont indiqué que « si cette tendance persiste, le mois de Ramadan risque d'être le mois de toutes les envolées des prix qui mettront dans des situations embarrassantes les consommateurs et surtout les moyennes et faibles bourses», ont-ils averti. A ce titre, l'un d'eux prévoit à 50 dinars le kg la pomme de terre et à 80 dinars celui de la tomate. Pour expliquer cette situation, il faut vraisemblablement chercher les causes ailleurs que dans le traditionnel argument de l'offre et de la demande. Faut-il rappeler à ce titre, en matière, par exemple, de tomate et de pomme de terre que la production a dépassé toute les prévisions cette année. A titre illustratif, la wilaya de Guelma, à elle seule, a doublé sa production de tomate qui est passé de 530.000 quintaux l'année passée à 1 million de quintaux attendus pour cette année. En outre, il y a lieu de rappeler que pour pallier à toute pénurie de la pomme de terre, le gouvernement a débloqué, il n'y a même pas trois mois, 3 milliards de dinars pour constituer un stock de 15.000 tonnes prélevé chez les producteurs concernés par l'excédant de production en fixant le prix référentiel à 20DA kilo afin, a-t-on expliqué alors, d'éviter l'effondrement du marché. Seulement, cette mesure, dans la réalité, n'a pas évité l'effondrement du marché. Les commerçants rencontrés au niveau du marché de Bab El Oued expliquent cela par le fait que les producteurs et les grossistes monopolisent les prix. « Les marchands n'ont rien à voir avec ces flambées, ce sont les grossistes et les producteurs qui gèrent comme bon leur semble les prix. Les producteurs n'approvisionnent pas le marché en quantité suffisante et les grossistes préfèrent attendre le moment propice pour écouler leur marchandise en profitant de toutes les occasions pour spéculer sur les prix qu'ils nous imposent », a expliqué un marchand qui dit avoir plus de 30 ans d'expérience dans ce domaine. De son coté, le représentant des commerçants du marché des Trois horloges de Bab El Oued, incombe cette situation à l'absence du contrôle des services concernés. « Il faut que les pouvoirs publics prennent des mesures concrètes pour stopper cette spéculation car l'inexistence du contrôle des prix a rendu anarchique la liberté de commerce en Algérie », a-t-il souligné. C'est du moins ce nous avons constaté, hier, au niveau du marché couvert des «trois horloges «à Bab El Oued, Alger. Ce constat est, nous a-t-on informés de sources dignes de foi, valable au niveau de tous les marchés du pays. En effet, le kg tomate qui coûtait il y a quelques jours seulement 20 dinars a frôlé, hier, les 45 dinars. La courgette qui était cédée jeudi dernier à 30 dinars le kg tournait autour des 60 dinars. Pour les autres légumes, les clients ont dû payer également quelques dinars de plus par rapport aux prix affichés il y a juste trois jours. La pomme de terre varie entre 25 dinars et 35 dinars le kg. « C'est selon la qualité de la marchandise » a-t-on expliqué. La carotte indispensables pour les plats de Ramadan est cédée à 25 dinars le kg alors que l'oignon est négocié, selon toujours sa qualité, entre 15 et 25 dinars le kilo. L'haricot vert est cédé pour sa part à 80 dinars le kilo. La salade verte et le piment ont affiché un prix de 80 dinars le kilo alors que le poivron, qualité oblige, se vend entre 80 et 90 dinars. Concernant les fruits, on cite, à titre d'exemple, la pomme dont le prix avoisine 30 dinars le kg, la figue à 80 dinars et la figue de barbarie vendue à 50da/kilo. Pis encore, des marchands rencontrés sur place nous ont indiqué que « si cette tendance persiste, le mois de Ramadan risque d'être le mois de toutes les envolées des prix qui mettront dans des situations embarrassantes les consommateurs et surtout les moyennes et faibles bourses», ont-ils averti. A ce titre, l'un d'eux prévoit à 50 dinars le kg la pomme de terre et à 80 dinars celui de la tomate. Pour expliquer cette situation, il faut vraisemblablement chercher les causes ailleurs que dans le traditionnel argument de l'offre et de la demande. Faut-il rappeler à ce titre, en matière, par exemple, de tomate et de pomme de terre que la production a dépassé toute les prévisions cette année. A titre illustratif, la wilaya de Guelma, à elle seule, a doublé sa production de tomate qui est passé de 530.000 quintaux l'année passée à 1 million de quintaux attendus pour cette année. En outre, il y a lieu de rappeler que pour pallier à toute pénurie de la pomme de terre, le gouvernement a débloqué, il n'y a même pas trois mois, 3 milliards de dinars pour constituer un stock de 15.000 tonnes prélevé chez les producteurs concernés par l'excédant de production en fixant le prix référentiel à 20DA kilo afin, a-t-on expliqué alors, d'éviter l'effondrement du marché. Seulement, cette mesure, dans la réalité, n'a pas évité l'effondrement du marché. Les commerçants rencontrés au niveau du marché de Bab El Oued expliquent cela par le fait que les producteurs et les grossistes monopolisent les prix. « Les marchands n'ont rien à voir avec ces flambées, ce sont les grossistes et les producteurs qui gèrent comme bon leur semble les prix. Les producteurs n'approvisionnent pas le marché en quantité suffisante et les grossistes préfèrent attendre le moment propice pour écouler leur marchandise en profitant de toutes les occasions pour spéculer sur les prix qu'ils nous imposent », a expliqué un marchand qui dit avoir plus de 30 ans d'expérience dans ce domaine. De son coté, le représentant des commerçants du marché des Trois horloges de Bab El Oued, incombe cette situation à l'absence du contrôle des services concernés. « Il faut que les pouvoirs publics prennent des mesures concrètes pour stopper cette spéculation car l'inexistence du contrôle des prix a rendu anarchique la liberté de commerce en Algérie », a-t-il souligné.