Les prix des fruits et légumes sont en folie. En l'espace de quinze jours, les prix affichés sur les étals des marchés de la capitale ont augmenté, voire doublé pour certaines denrées alimentaires. Même la vague de chaleur qui a sévit le pays ce week-end, n'a pas réussi à faire baisser la mercuriale. Les fruits et légumes résistent à la canicule et demeurent fixés à des prix inaccessibles pour les petites bourses . Les familles algériennes ne savent plus à quel saint se vouer en ce mois sacré de ramadan, un mois connu pour ses nombreux besoins alimentaires incontestables. Lors d'une virée effectuée hier matin, au marché Reda-Houhou (ex-Clauzel) à Alger centre, nous avons constaté que les prix des légumes ont grimpé, sans parler de ceux des fruits qui brûlent de cherté. Rien que pour les éléments essentiels pour la préparation de la chorba, plat traditionnel indispensable sur la table de l'Iftar, les prix grimpent de plus en plus. La tomate est cédée à 50 DA le kilo, la pomme de terre à 25 DA, la carotte à 50 DA, la courgette à 90 DA, l'ognon à 25 DA, alors que l'ail est passé de 450 à 600 DA le kilo. « Ce sont les fournisseurs qui définissent les prix, nous touchons que 10 à 20 DA comme marge bénéficiaire dans chaque kilogramme vendu, nous n'avons rien à voir avec ces augmentations », expliquent les commerçants approchés. Les prix irrationnels proposés ont même touché le poivrons cédé à 80 DA le kilo, navet 70 DA, concombre 50 DA et autre salade proposée à 100 DA. Nombreux sont ceux qui se sont plaints de cette augmentation presque quotidienne. « On assiste impuissant à des pratiques commerciales navrantes. Les prix changent du jour au lendemain et augmentent de 5 DA chaque jour, ou va-t-on ?Et dire qu'on est en plein mois sacré de rahma », s'est indignée une mère de famille. En effet, les faibles bourses sont à mise à rude épreuve. Les dépenses n'en finissent pas en ce mois de jeûne. Or, si les légumes sont indispensables pour la préparation des plats, nombreuses sont les familles qui se privent désormais de la consommation des fruits, devenus un luxe de nos jours. « Je vous assure que je me contente de servir du jus et quelques desserts que je prépare à la maison. Les fruits ne font plus partie de notre table », souligne une dame. Effectivement, les prix des fruits prennent une envolée vertigineuse. Les fruits de saison tels que la figue, appelé autrefois fruit du pauvre, est cédée à pas moins de 170 DA le kilo. Idem pour le raisin fixé à 150 DA le kilo, la poire à 120 DA, la pomme à 90 DA, la pêche à 90 DA, banane à 85 DA. Selon les vendeurs, les fruits connaissent un recul de production. «Les fournisseurs nous expliquent l'augmentation des prix des fruits par la réduction de l'offre », ont-ils insisté. A ce titre, il faut dire que les prix des fruits et légumes connaissent une instabilité à chaque période estivale. Cette période des grandes chaleurs est connue pour être la plus redoutée par les commerçants qui refusent de prendre des risques par peur d'enregistrer de grosses pertes de marchandises. Par contre, la venue du mois sacré de ramadan, le mois des achats et des dépenses, a rassuré plus d'un. Les commerçants affichent les prix qu'ils veulent, profitant de la dépendance du citoyen. Sont-ils les uniques responsables dans cette montée vertigineuse des prix ? Bien evidemment non. L'absence flagrante de contrôle y est pour beaucoup. Cette faille laisse libre cours à des pratiques commerciales regrettables, au détriment du petit citoyen. Les prix des fruits et légumes sont en folie. En l'espace de quinze jours, les prix affichés sur les étals des marchés de la capitale ont augmenté, voire doublé pour certaines denrées alimentaires. Même la vague de chaleur qui a sévit le pays ce week-end, n'a pas réussi à faire baisser la mercuriale. Les fruits et légumes résistent à la canicule et demeurent fixés à des prix inaccessibles pour les petites bourses . Les familles algériennes ne savent plus à quel saint se vouer en ce mois sacré de ramadan, un mois connu pour ses nombreux besoins alimentaires incontestables. Lors d'une virée effectuée hier matin, au marché Reda-Houhou (ex-Clauzel) à Alger centre, nous avons constaté que les prix des légumes ont grimpé, sans parler de ceux des fruits qui brûlent de cherté. Rien que pour les éléments essentiels pour la préparation de la chorba, plat traditionnel indispensable sur la table de l'Iftar, les prix grimpent de plus en plus. La tomate est cédée à 50 DA le kilo, la pomme de terre à 25 DA, la carotte à 50 DA, la courgette à 90 DA, l'ognon à 25 DA, alors que l'ail est passé de 450 à 600 DA le kilo. « Ce sont les fournisseurs qui définissent les prix, nous touchons que 10 à 20 DA comme marge bénéficiaire dans chaque kilogramme vendu, nous n'avons rien à voir avec ces augmentations », expliquent les commerçants approchés. Les prix irrationnels proposés ont même touché le poivrons cédé à 80 DA le kilo, navet 70 DA, concombre 50 DA et autre salade proposée à 100 DA. Nombreux sont ceux qui se sont plaints de cette augmentation presque quotidienne. « On assiste impuissant à des pratiques commerciales navrantes. Les prix changent du jour au lendemain et augmentent de 5 DA chaque jour, ou va-t-on ?Et dire qu'on est en plein mois sacré de rahma », s'est indignée une mère de famille. En effet, les faibles bourses sont à mise à rude épreuve. Les dépenses n'en finissent pas en ce mois de jeûne. Or, si les légumes sont indispensables pour la préparation des plats, nombreuses sont les familles qui se privent désormais de la consommation des fruits, devenus un luxe de nos jours. « Je vous assure que je me contente de servir du jus et quelques desserts que je prépare à la maison. Les fruits ne font plus partie de notre table », souligne une dame. Effectivement, les prix des fruits prennent une envolée vertigineuse. Les fruits de saison tels que la figue, appelé autrefois fruit du pauvre, est cédée à pas moins de 170 DA le kilo. Idem pour le raisin fixé à 150 DA le kilo, la poire à 120 DA, la pomme à 90 DA, la pêche à 90 DA, banane à 85 DA. Selon les vendeurs, les fruits connaissent un recul de production. «Les fournisseurs nous expliquent l'augmentation des prix des fruits par la réduction de l'offre », ont-ils insisté. A ce titre, il faut dire que les prix des fruits et légumes connaissent une instabilité à chaque période estivale. Cette période des grandes chaleurs est connue pour être la plus redoutée par les commerçants qui refusent de prendre des risques par peur d'enregistrer de grosses pertes de marchandises. Par contre, la venue du mois sacré de ramadan, le mois des achats et des dépenses, a rassuré plus d'un. Les commerçants affichent les prix qu'ils veulent, profitant de la dépendance du citoyen. Sont-ils les uniques responsables dans cette montée vertigineuse des prix ? Bien evidemment non. L'absence flagrante de contrôle y est pour beaucoup. Cette faille laisse libre cours à des pratiques commerciales regrettables, au détriment du petit citoyen.