Que les syndicats indépendants fassent grève importe peu. Au moment de négocier, le gouvernement sait à qui s'adresser, et de ce fait Abdelmadjid Sidi Saïd est le vis-à-vis, sinon le partenaire social de l'Exécutif. Que les syndicats indépendants fassent grève importe peu. Au moment de négocier, le gouvernement sait à qui s'adresser, et de ce fait Abdelmadjid Sidi Saïd est le vis-à-vis, sinon le partenaire social de l'Exécutif. Le truc de Abdelmadjid Sidi Saïd, c'est d'avoir un nom à rallonge. Avec un tel viatique, il peut tenir tête à une armée de syndicalistes, à une cohorte de patrons, à une myriade de fédérations ou d'unions territoriales. Il est si ancien dans son poste de secrétaire général qu'il est devenu inusable, indétrônable. Il est l'ami de tous les Chefs de gouvernement, de tous les ministres du Travail, et surtout de tous les présidents. D'une façon inamovible. Que les syndicats indépendants fassent grève importe peu. Au moment de négocier, le gouvernement sait à qui s'adresser, et de ce fait Abdelmadjid Sidi Saïd est le vis-à-vis, sinon le partenaire social de l'Exécutif. Mais il n'y a pas que son nom qui soit important. Il y a aussi sa voix : tonitruante, péremptoire, solennelle, avec juste ce qu'il faut de paternalisme pour rassurer les travailleurs de ce pays. Il est là pour donner le la et tracer la voie. Quand il a parlé, on sait que les choses ne sont plus comme avant, car l'administration et les départements ministériels savent à qui ils ont affaire. Il n'est plus question de tergiverser. Au fait, avec une telle voix rassurante et ce ton solennel, ce ne sont pas seulement les travailleurs qui reprennent confiance. C'est toute la population : les patrons, les commerçants, et même le forces de l'ordre. Pourquoi ça ? Tout simplement, parce que les patrons savent que les travailleurs vont se mettre au travail et augmenter la production et la productivité. Les commerçants savent que le pouvoir d'achat sera sauvegardé et donc qu'ils continueront à faire de bonnes affaires. Quant aux forces de l'ordre, elles sont convaincues qu'il n'y aura pas de trouble à l'ordre public. Tant que Abdelmadjid Sidi Saïd sait garder ce ton, tout le pays peut dormir sur ses deux oreilles. Il n'y aura pas d'incendie et aucun conflit social n'ira vers le pourrissement. Non pas que Abdelmadjid Sidi Saïd est notre meilleur pompier — a-t-il besoin d'un tel sobriquet ? – mais parce que ses conseils éclairés préviennent les dépassements et remettent le train social sur les rails. Preuve en est, aucun autre secrétaire général n'avait réussi avant lui à faire adopter une charte économique et sociale, une sorte de contrat moral par lequel patronat, pouvoirs publics et travailleurs se sont engagés à œuvrer main dans la main pour le bien du pays. C'est la raison pour laquelle la Centrale a vacillé sur ses fondations quand Djenouhat a visé le poste de secrétaire général adjoint. Pourquoi est-ce que Salah Djenouhat lui disputerait-il le pouvoir au sein de l'UGTA ? Ce n'est même pas Abdelmadjid Sidi Saïd qui a pris ombrage d'une telle velléité de Djenouhat de vouloir le doubler, mais bien l'Exécutif. Car avec Si Abdelmadjid on sait où on va, mais avec Djenouhat, ont-ils dû se dire, on ignore où on met les pieds. Et pourtant, si on y regarde de près, on voit bien que les deux sont issus du même sérail. Celui de l'UGTA. Dont ils connaissent parfaitement tous les rouages. Mais depuis plus d'une décennie, Abdelmadjid incarne si bien l'UGTA à l'intérieur du pays et à l'étranger qu'on ne saurait quoi faire s'il venait à manquer. Il est un peu comme la petite touche qui donne son goût pétillant à Hamoud Boualem, au point que les Algériens préfèrent en toute circonstance un verre de sélecto à toute autre boisson. C'est Abdelmadjid Sidi Saïd qui a signé la charte économique et sociale. Et c'est bien lui qui a négocié les dernières augmentations de salaires. Et c'est encore lui qui est là le 14 Février pour fêter la fête de l'UGTA, des travailleurs, et de ….. Sonatrach. En fait, Sidi Saïd sait être au four et au moulin, mais surtout il sait faire le dos rond quand les problèmes s'accumulent. Il attend que la tempête passe pour venir dire que tout est rentré dans l'ordre. Bien des pays, au Nord comme au Sud de la planète, nous envient Sidi Saïd. Ils se demandent tous comment fait l'Algérie, pour réussir, contre vents et marées et en toutes circonstances, à garder Abdelmadjid Sidi Saïd aux commandes de la Centrale syndicale. Lui qui sait comment on roule le couscous, ses adversaires politiques il a appris à les rouler dans la farine. Le truc de Abdelmadjid Sidi Saïd, c'est d'avoir un nom à rallonge. Avec un tel viatique, il peut tenir tête à une armée de syndicalistes, à une cohorte de patrons, à une myriade de fédérations ou d'unions territoriales. Il est si ancien dans son poste de secrétaire général qu'il est devenu inusable, indétrônable. Il est l'ami de tous les Chefs de gouvernement, de tous les ministres du Travail, et surtout de tous les présidents. D'une façon inamovible. Que les syndicats indépendants fassent grève importe peu. Au moment de négocier, le gouvernement sait à qui s'adresser, et de ce fait Abdelmadjid Sidi Saïd est le vis-à-vis, sinon le partenaire social de l'Exécutif. Mais il n'y a pas que son nom qui soit important. Il y a aussi sa voix : tonitruante, péremptoire, solennelle, avec juste ce qu'il faut de paternalisme pour rassurer les travailleurs de ce pays. Il est là pour donner le la et tracer la voie. Quand il a parlé, on sait que les choses ne sont plus comme avant, car l'administration et les départements ministériels savent à qui ils ont affaire. Il n'est plus question de tergiverser. Au fait, avec une telle voix rassurante et ce ton solennel, ce ne sont pas seulement les travailleurs qui reprennent confiance. C'est toute la population : les patrons, les commerçants, et même le forces de l'ordre. Pourquoi ça ? Tout simplement, parce que les patrons savent que les travailleurs vont se mettre au travail et augmenter la production et la productivité. Les commerçants savent que le pouvoir d'achat sera sauvegardé et donc qu'ils continueront à faire de bonnes affaires. Quant aux forces de l'ordre, elles sont convaincues qu'il n'y aura pas de trouble à l'ordre public. Tant que Abdelmadjid Sidi Saïd sait garder ce ton, tout le pays peut dormir sur ses deux oreilles. Il n'y aura pas d'incendie et aucun conflit social n'ira vers le pourrissement. Non pas que Abdelmadjid Sidi Saïd est notre meilleur pompier — a-t-il besoin d'un tel sobriquet ? – mais parce que ses conseils éclairés préviennent les dépassements et remettent le train social sur les rails. Preuve en est, aucun autre secrétaire général n'avait réussi avant lui à faire adopter une charte économique et sociale, une sorte de contrat moral par lequel patronat, pouvoirs publics et travailleurs se sont engagés à œuvrer main dans la main pour le bien du pays. C'est la raison pour laquelle la Centrale a vacillé sur ses fondations quand Djenouhat a visé le poste de secrétaire général adjoint. Pourquoi est-ce que Salah Djenouhat lui disputerait-il le pouvoir au sein de l'UGTA ? Ce n'est même pas Abdelmadjid Sidi Saïd qui a pris ombrage d'une telle velléité de Djenouhat de vouloir le doubler, mais bien l'Exécutif. Car avec Si Abdelmadjid on sait où on va, mais avec Djenouhat, ont-ils dû se dire, on ignore où on met les pieds. Et pourtant, si on y regarde de près, on voit bien que les deux sont issus du même sérail. Celui de l'UGTA. Dont ils connaissent parfaitement tous les rouages. Mais depuis plus d'une décennie, Abdelmadjid incarne si bien l'UGTA à l'intérieur du pays et à l'étranger qu'on ne saurait quoi faire s'il venait à manquer. Il est un peu comme la petite touche qui donne son goût pétillant à Hamoud Boualem, au point que les Algériens préfèrent en toute circonstance un verre de sélecto à toute autre boisson. C'est Abdelmadjid Sidi Saïd qui a signé la charte économique et sociale. Et c'est bien lui qui a négocié les dernières augmentations de salaires. Et c'est encore lui qui est là le 14 Février pour fêter la fête de l'UGTA, des travailleurs, et de ….. Sonatrach. En fait, Sidi Saïd sait être au four et au moulin, mais surtout il sait faire le dos rond quand les problèmes s'accumulent. Il attend que la tempête passe pour venir dire que tout est rentré dans l'ordre. Bien des pays, au Nord comme au Sud de la planète, nous envient Sidi Saïd. Ils se demandent tous comment fait l'Algérie, pour réussir, contre vents et marées et en toutes circonstances, à garder Abdelmadjid Sidi Saïd aux commandes de la Centrale syndicale. Lui qui sait comment on roule le couscous, ses adversaires politiques il a appris à les rouler dans la farine.