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«Je ne suis pas un lièvre»
Moussa Touati à propos des présidentielles
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 09 - 2008

Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati est confiant quant à ses chances de réussite dans la présidentielle de 2009. Dans ce court entretien qu'il a accordé au Midi Libre, il s'est montré des plus optimistes quant à l'issue de cette consultation électorale qui tient tous le pays en haleine. Premier candidat à se déclarer partant pour ces élections, le président du FNA compte sur le rapport de confiance qu'il a réussi à établir avec les citoyens.
Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati est confiant quant à ses chances de réussite dans la présidentielle de 2009. Dans ce court entretien qu'il a accordé au Midi Libre, il s'est montré des plus optimistes quant à l'issue de cette consultation électorale qui tient tous le pays en haleine. Premier candidat à se déclarer partant pour ces élections, le président du FNA compte sur le rapport de confiance qu'il a réussi à établir avec les citoyens.
Midi Libre: Vous avez affiché clairement votre intention de postuler à la prochaine présidentielle. Avez-vous vous des chances réelles de gagner la course ou bien allez-vous vous contenter de jouer le rôle du lièvre ?
Les élections présidentielles sont, avant tout, une consultation populaire et c'est au peuple qu'il revient de choisir son président. Nous sommes un parti porteur de projet et nous avons réalisé de bons résultats lors des précédentes échéances électorales. L'objectif de toutes les formations n'est-il pas d'arriver au pouvoir ? Le FNA est la troisième force politique du pays et on aurait pu prétendre à mieux n'étaient-ce les manœuvres frauduleuses de l'administration. Partant de ces faits, je vous affirme que je n'ai pas l'intention de jouer le rôle du lièvre qu'on lâche dans la piste de course. Si je m'engage dans ces élections, c'est par ce que je crois en mes chances.
Vous étes donc optimistes...
Oui je suis optimiste. Nous entretenons de bon rapport avec le peuple et nous n'avons jamais été aux commandes pour qu'il nous reproche des dépassements ou des défaillances.
Et je vous ajoute, encore, que pour accepter de jouer le rôle du lièvre, il faut qu'il ait une contrepartie. Et nous n'avons rien reçu du régime en place pour qu'il espère nous voir assumer cette mission. Beaucoup de partis perçoivent des aides de l'Etat. Le FNA n'a même pas un siège digne de sa stature.
Des échos font état de l'imminence d'un autre remaniement ministériel. Le FNA compte-t-il participer au gouvernement dans le cas où il serait invité ?
On ne va pas participer dans un gouvernement de 6 ou de 9 mois. Le FNA et la troisième force politique du pays et a ses atouts pour espérer mieux. Je ne vous cache pas qu'il n'est pas intéressant de participer dans un gouvernement qui a montré ses échecs dans tous les domaines.
Je vous rappelle aussi que l'objectif de notre parti n'est pas de participer au pouvoir, mais de changer le système actuel. Ces petits dividendes ne nous nous intéressent pas. Ce qui nous intéresse surtout est de gagner la confiance des Algériens. C'est là notre but essentiel et on se fiche éperdument de ce que vont penser les Français, les Américains et les autres.
Vous aviez fait état récemment de la lenteur des opérations de renouvellement des structures locales du FNA. Quant est-il de cette question ?
Le renouvellement des structures du parti avance malgré les défaillances constatées par-ci ou par là. Ce qui est important dans ces questions est le rapport de confiance avec la base. Quand je réunis les cadres et les élus locaux du FNA, j'essaie de leur donner des preuves d'honnêteté. Un comportement qu'on adopte également avec le peuple. Ça nous différencie des responsables de certaines de nos institutions et administrations qui ont des rapports d'affaires avec leurs subalternes. D'ailleurs, c'est à la base de cette règle que l'on distribue les postes de responsabilité. Je te désigne directeur, mais tu dois m'accorder ceci et cela. C'est ainsi qu'on traite les affaires.
Quelle lecture faites-vous du silence observé par la diplomatie algérienne après l'arrestation à Marseille du chef de protocole du Ministère des Affaires étrangères, accusé dans l'affaire de l'assassinat de Ali Mecili ?
La première lecture à faire dans cette affaire est que la France continue toujours de s'ingérer dans les affaires intérieures de l'Algérie. Le silence de la diplomatie a, pour moi, une seule explication. Des responsables de notre diplomatie craignent que l'on mette à jour des dossiers les incriminant dans des affaires scabreuses. Et si ces responsables étaient honnêtes, il n'auraient pas à craindre quoi que se soit.
Midi Libre: Vous avez affiché clairement votre intention de postuler à la prochaine présidentielle. Avez-vous vous des chances réelles de gagner la course ou bien allez-vous vous contenter de jouer le rôle du lièvre ?
Les élections présidentielles sont, avant tout, une consultation populaire et c'est au peuple qu'il revient de choisir son président. Nous sommes un parti porteur de projet et nous avons réalisé de bons résultats lors des précédentes échéances électorales. L'objectif de toutes les formations n'est-il pas d'arriver au pouvoir ? Le FNA est la troisième force politique du pays et on aurait pu prétendre à mieux n'étaient-ce les manœuvres frauduleuses de l'administration. Partant de ces faits, je vous affirme que je n'ai pas l'intention de jouer le rôle du lièvre qu'on lâche dans la piste de course. Si je m'engage dans ces élections, c'est par ce que je crois en mes chances.
Vous étes donc optimistes...
Oui je suis optimiste. Nous entretenons de bon rapport avec le peuple et nous n'avons jamais été aux commandes pour qu'il nous reproche des dépassements ou des défaillances.
Et je vous ajoute, encore, que pour accepter de jouer le rôle du lièvre, il faut qu'il ait une contrepartie. Et nous n'avons rien reçu du régime en place pour qu'il espère nous voir assumer cette mission. Beaucoup de partis perçoivent des aides de l'Etat. Le FNA n'a même pas un siège digne de sa stature.
Des échos font état de l'imminence d'un autre remaniement ministériel. Le FNA compte-t-il participer au gouvernement dans le cas où il serait invité ?
On ne va pas participer dans un gouvernement de 6 ou de 9 mois. Le FNA et la troisième force politique du pays et a ses atouts pour espérer mieux. Je ne vous cache pas qu'il n'est pas intéressant de participer dans un gouvernement qui a montré ses échecs dans tous les domaines.
Je vous rappelle aussi que l'objectif de notre parti n'est pas de participer au pouvoir, mais de changer le système actuel. Ces petits dividendes ne nous nous intéressent pas. Ce qui nous intéresse surtout est de gagner la confiance des Algériens. C'est là notre but essentiel et on se fiche éperdument de ce que vont penser les Français, les Américains et les autres.
Vous aviez fait état récemment de la lenteur des opérations de renouvellement des structures locales du FNA. Quant est-il de cette question ?
Le renouvellement des structures du parti avance malgré les défaillances constatées par-ci ou par là. Ce qui est important dans ces questions est le rapport de confiance avec la base. Quand je réunis les cadres et les élus locaux du FNA, j'essaie de leur donner des preuves d'honnêteté. Un comportement qu'on adopte également avec le peuple. Ça nous différencie des responsables de certaines de nos institutions et administrations qui ont des rapports d'affaires avec leurs subalternes. D'ailleurs, c'est à la base de cette règle que l'on distribue les postes de responsabilité. Je te désigne directeur, mais tu dois m'accorder ceci et cela. C'est ainsi qu'on traite les affaires.
Quelle lecture faites-vous du silence observé par la diplomatie algérienne après l'arrestation à Marseille du chef de protocole du Ministère des Affaires étrangères, accusé dans l'affaire de l'assassinat de Ali Mecili ?
La première lecture à faire dans cette affaire est que la France continue toujours de s'ingérer dans les affaires intérieures de l'Algérie. Le silence de la diplomatie a, pour moi, une seule explication. Des responsables de notre diplomatie craignent que l'on mette à jour des dossiers les incriminant dans des affaires scabreuses. Et si ces responsables étaient honnêtes, il n'auraient pas à craindre quoi que se soit.


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