La neuropathie correspond à une atteinte des nerfs. Chez le diabétique, il s'agit d'une complication très fréquente : plus le diabète avance, plus la neuropathie est fréquente avec un diabétique sur deux touché après 25 ans de diabète. La neuropathie correspond à une atteinte des nerfs. Chez le diabétique, il s'agit d'une complication très fréquente : plus le diabète avance, plus la neuropathie est fréquente avec un diabétique sur deux touché après 25 ans de diabète. Alors que l'atteinte des nerfs peut avoir une origine variée : alcoolisme chronique, certains virus, le tabagisme, certains médicaments, etc., chez les diabétiques, c'est l'hypoglycémie qui en est à l'origine : l'excès prolongé de sucre dans le sang finit par altérer le fonctionnement du nerf et par ralentir la conduction nerveuse. A la longue, cette altération fonctionnelle peut entraîner des lésions de la structure du nerf, alors difficiles à réparer, voire irréversibles. Tous les nerfs de l'organisme peuvent être touchés. On distingue l'atteinte des nerfs périphériques qui permettent de faire bouger les membres et les différentes parties de la tête (yeux, mâchoires…), de celle des nerfs du système nerveux autonome, commandant les organes à l'intérieur du corps, comme l'estomac, les intestins, etc. les symptômes La neuropathie périphérique s'accompagne de symptômes plus ou moins sévères. Il s'agit le plus souvent de douleurs se manifestant surtout la nuit et pouvant fortement altérer la qualité de vie. Il s'agit en fait d'une perturbation de la sensibilité à la douleur. Certaines personnes diabétiques ne ressentent pas de douleur lors d'une piqûre, d'autres ressentent une douleur très violente, anormale également. Par exemple, le contact d'un simple drap ou du pantalon peut entraîner une douleur très vive. Ces symptômes évoluent parfois très rapidement et spontanément (vraisemblablement au rythme des variations de la glycémie). Plus rarement, des troubles moteurs apparaissent, entraînant des difficultés à la marche (sorte de faiblesse musculaire mais indolore), ou bien une atteinte des muscles, provoquant des déformations des pieds et de mauvais appuis, une réduction de la transpiration des pieds et des jambes, fragilisant fortement la peau. Mais parfois aussi, cette atteinte des nerfs est asymptomatique. La personne qui ne ressent rien par absence de sensibilité à la douleur peut se blesser sans s'en rendre compte, se faire un hématome, voire une blessure, sans avoir mal. Les pieds sont fortement exposés. La neuropathie du système nerveux autonome peut entraîner des symptômes tout aussi sévères selon l'atteinte nerveuse des différents organes : celle de l'estomac entrave la contraction gastrique, celle du système cardiovasculaire porte atteinte à la tension artérielle (hypotension orthostatique : chute de tension au lever avec vertige) ou peut se traduire par un infarctus du myocarde silencieux, le fonctionnement intestinal peut être altéré, tout comme le système urinaire, la sudation, etc. La mise en évidence d'une neuropathie passe notamment par la réalisation d'un électromyogramme (enregistrement de l'activité électrique des muscles, lesquels sont innervés par les nerfs), d'un test de la sensibilité, d'un électrobiogramme (examen électrique de la conduction nerveuse). Traitement et préventionr Le traitement de la neuropathie du diabétique repose sur l'équilibre glycémique. En limitant les hypoglycémies, on peut corriger les anomalies des nerfs et ainsi prévenir les complications. Le retour à l'équilibre glycémique contribue également à stabiliser l'atteinte des nerfs, et ainsi à améliorer la conduction nerveuse et la sensibilité. Ensuite, contre les douleurs, on peut recourir à des médicaments analgésiques, anti-inflammatoires, épileptiques, voire à des dérivés morphiniques. Les douleurs pouvant entraîner un état dépressif, des antidépresseurs sont parfois proposés. La surveillance, en plus de la glycémie bien sûr, et de la sensibilité, repose au minimum sur un électrocardiogramme annuel et sur un examen minutieux des pieds. Alors que l'atteinte des nerfs peut avoir une origine variée : alcoolisme chronique, certains virus, le tabagisme, certains médicaments, etc., chez les diabétiques, c'est l'hypoglycémie qui en est à l'origine : l'excès prolongé de sucre dans le sang finit par altérer le fonctionnement du nerf et par ralentir la conduction nerveuse. A la longue, cette altération fonctionnelle peut entraîner des lésions de la structure du nerf, alors difficiles à réparer, voire irréversibles. Tous les nerfs de l'organisme peuvent être touchés. On distingue l'atteinte des nerfs périphériques qui permettent de faire bouger les membres et les différentes parties de la tête (yeux, mâchoires…), de celle des nerfs du système nerveux autonome, commandant les organes à l'intérieur du corps, comme l'estomac, les intestins, etc. les symptômes La neuropathie périphérique s'accompagne de symptômes plus ou moins sévères. Il s'agit le plus souvent de douleurs se manifestant surtout la nuit et pouvant fortement altérer la qualité de vie. Il s'agit en fait d'une perturbation de la sensibilité à la douleur. Certaines personnes diabétiques ne ressentent pas de douleur lors d'une piqûre, d'autres ressentent une douleur très violente, anormale également. Par exemple, le contact d'un simple drap ou du pantalon peut entraîner une douleur très vive. Ces symptômes évoluent parfois très rapidement et spontanément (vraisemblablement au rythme des variations de la glycémie). Plus rarement, des troubles moteurs apparaissent, entraînant des difficultés à la marche (sorte de faiblesse musculaire mais indolore), ou bien une atteinte des muscles, provoquant des déformations des pieds et de mauvais appuis, une réduction de la transpiration des pieds et des jambes, fragilisant fortement la peau. Mais parfois aussi, cette atteinte des nerfs est asymptomatique. La personne qui ne ressent rien par absence de sensibilité à la douleur peut se blesser sans s'en rendre compte, se faire un hématome, voire une blessure, sans avoir mal. Les pieds sont fortement exposés. La neuropathie du système nerveux autonome peut entraîner des symptômes tout aussi sévères selon l'atteinte nerveuse des différents organes : celle de l'estomac entrave la contraction gastrique, celle du système cardiovasculaire porte atteinte à la tension artérielle (hypotension orthostatique : chute de tension au lever avec vertige) ou peut se traduire par un infarctus du myocarde silencieux, le fonctionnement intestinal peut être altéré, tout comme le système urinaire, la sudation, etc. La mise en évidence d'une neuropathie passe notamment par la réalisation d'un électromyogramme (enregistrement de l'activité électrique des muscles, lesquels sont innervés par les nerfs), d'un test de la sensibilité, d'un électrobiogramme (examen électrique de la conduction nerveuse). Traitement et préventionr Le traitement de la neuropathie du diabétique repose sur l'équilibre glycémique. En limitant les hypoglycémies, on peut corriger les anomalies des nerfs et ainsi prévenir les complications. Le retour à l'équilibre glycémique contribue également à stabiliser l'atteinte des nerfs, et ainsi à améliorer la conduction nerveuse et la sensibilité. Ensuite, contre les douleurs, on peut recourir à des médicaments analgésiques, anti-inflammatoires, épileptiques, voire à des dérivés morphiniques. Les douleurs pouvant entraîner un état dépressif, des antidépresseurs sont parfois proposés. La surveillance, en plus de la glycémie bien sûr, et de la sensibilité, repose au minimum sur un électrocardiogramme annuel et sur un examen minutieux des pieds.