Pas moins de 1 million d'Algériens illettrés seront alphabétisés, d'ici la fin de l'année scolaire en cours, a indiqué l'Office national d'alphabétisation et d'enseignement pour adulte (Onaea). Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, l'Onaea soutiendra aussi, que des résultats «probants» ont été enregistré dans le cadre de l'opération « commune sans analphabètes ». La dite opération, lancée dans quelques régions, sera généralisée, indique-t-on encore, pour atteindre toutes les wilayas. L'office précisera, par ailleurs, que la célébration de la journée mondiale de lutte contre l'analphabétisme, aura lieu cette année sous le thème « le meilleur remède ». A se fier aux prévisions de l'Onaea, la communauté algérienne des analphabètes qui compte actuellement prés de 8 millions de personnes, selon le Cnes, sera réduite à sa plus simple expression dans les quelques années qui viennent. Des associations activant dans le domaine de l'alphabétisation ont fait état également de grandes avancées dans ce domaine. La présidente de l'association « Iqraâ » a prévu pour sa part 130.000 inscrits qui seront encadrés par 6.400 enseignants. Iqraâ a annoncé, avoir alphabétisé 762.000 personnes depuis 1993. Soulignons toutefois, que la stratégie de lutte contre l'alphabétisme endossée par le gouvernement en juillet 2006, est sujette à des critiques de la part des spécialistes. L'association Iqraa a appelé hier les pouvoirs publics «réajuster» cette stratégie dont «les premiers résultats mettent en lumière toutes les difficultés de son application sur le terrain, les insuffisances de son fonctionnement et les contraintes subies». L'association dénoncera notamment « la bureaucratisation" de cette politique et l'inexistence de lien entre l'alphabétisation et la formation. «L'alphabétisation est un enjeu important dans la nouvelle économie, nous nous devons de la lier au développement», relève-t-elle. Les manquements précités, estimera Iqraa, «ne peuvent qu'hypothéquer les chances de gagner le pari de réduire de moitié le taux de ce fléau d'ici à 2012». Il faut dire enfin que le nombre de 8 millions d'analphabètes constitue un sérieux problème pour le pays qui voit ainsi 28 % de sa population «diminuée». Un fait qui devrait pousser les pouvoirs publics et le mouvement associatif à mobiliser tous les moyens humains et matériels pour juguler ce phénomène. L'enjeu est de taille dans une conjoncture où l'on aime parler de la vulgarisation des TIC et des langues étrangères. Pas moins de 1 million d'Algériens illettrés seront alphabétisés, d'ici la fin de l'année scolaire en cours, a indiqué l'Office national d'alphabétisation et d'enseignement pour adulte (Onaea). Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, l'Onaea soutiendra aussi, que des résultats «probants» ont été enregistré dans le cadre de l'opération « commune sans analphabètes ». La dite opération, lancée dans quelques régions, sera généralisée, indique-t-on encore, pour atteindre toutes les wilayas. L'office précisera, par ailleurs, que la célébration de la journée mondiale de lutte contre l'analphabétisme, aura lieu cette année sous le thème « le meilleur remède ». A se fier aux prévisions de l'Onaea, la communauté algérienne des analphabètes qui compte actuellement prés de 8 millions de personnes, selon le Cnes, sera réduite à sa plus simple expression dans les quelques années qui viennent. Des associations activant dans le domaine de l'alphabétisation ont fait état également de grandes avancées dans ce domaine. La présidente de l'association « Iqraâ » a prévu pour sa part 130.000 inscrits qui seront encadrés par 6.400 enseignants. Iqraâ a annoncé, avoir alphabétisé 762.000 personnes depuis 1993. Soulignons toutefois, que la stratégie de lutte contre l'alphabétisme endossée par le gouvernement en juillet 2006, est sujette à des critiques de la part des spécialistes. L'association Iqraa a appelé hier les pouvoirs publics «réajuster» cette stratégie dont «les premiers résultats mettent en lumière toutes les difficultés de son application sur le terrain, les insuffisances de son fonctionnement et les contraintes subies». L'association dénoncera notamment « la bureaucratisation" de cette politique et l'inexistence de lien entre l'alphabétisation et la formation. «L'alphabétisation est un enjeu important dans la nouvelle économie, nous nous devons de la lier au développement», relève-t-elle. Les manquements précités, estimera Iqraa, «ne peuvent qu'hypothéquer les chances de gagner le pari de réduire de moitié le taux de ce fléau d'ici à 2012». Il faut dire enfin que le nombre de 8 millions d'analphabètes constitue un sérieux problème pour le pays qui voit ainsi 28 % de sa population «diminuée». Un fait qui devrait pousser les pouvoirs publics et le mouvement associatif à mobiliser tous les moyens humains et matériels pour juguler ce phénomène. L'enjeu est de taille dans une conjoncture où l'on aime parler de la vulgarisation des TIC et des langues étrangères.