La France a salué le rôle joué par l'Algérie dans le dénouement de la crise au Nord du Mali à la faveur de la libération récente de 44 militaires maliens par le chef des ex-rebelles touareg Ibrahim Ag Bahanga, les derniers que son groupe détenait au Nord du Mali, selon le gouvernement malien, qui affirme avoir aussi relâché tous les prisonniers touareg qu'il retenait, marquant ainsi une avancée réelle vers la paix dans cette région. Par la voix du porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Frédéric Desagneaux, la France a tenu à affirmer que la médiation algérienne est un "facteur essentiel" pour la bonne mise en œuvre des accords signés. "Il s'agit d'un signe encourageant pour le règlement du conflit qui déstabilise le nord du Mali depuis plus d'un an et qui doit être résolu par la voie du dialogue entre toutes les parties", a-t-il ajouté, tout en appelant à l'application des accords d'Alger de 2006 qui "constituent le cadre de référence du règlement de cette crise". Toutefois, l'Algérie ne compte pas renoncer à son rôle de médiateur pour parvenir à une solution définitive de paix dans la crise qui secoue, depuis plusieurs années, le Nord du Mali. Cette affirmation a été réitérée par l'amabssadeur d'Algérie à Bamako, Abdelkrim Gheraieb, en sa qualité de facilitateur qui dirige les négociations entre les représentants du gouvernement malien et de la rébellion touareg organisée sous l'Alliance démocratique du 23 Mai pour le changement au Nord du Mali. Le rôle de l'Algérie est, on ne peut plus, déterminant dans cette région, même si l'entrée en jeu de la Libye risque, selon des observateurs, de brouiller les cartes. Fin août, l'ambassadeur d'Algérie à Bamako, Abdelkrim Gheraïeb, avait annoncé que le Mali s'était engagé à libérer des prisonniers touareg détenus par l'armée malienne. Cet engagement avait été pris lors d'une réunion ayant regroupé durant trois jours à Alger des délégués du gouvernement malien et des émissaires de l'Alliance démocratique du 23 mai pour le Changement regroupant différents groupes. Une source diplomatique malienne a, de son côté, mis en évidence le rôle joué par l'Algérie, pays facilitateur traditionnel dans les crises du Nord-Mali et qui avait obtenu en juillet 2006 à Alger la signature d'un accord de paix servant de cadre aux négociations entre Bamako et la rébellion touareg.Parallèlement à cela, le gouvernement et la rébellion ont décidé la création d'unités spéciales mixtes pour assurer la sécurité dans certaines zones dans le Nord du Mali et dont les premières sont attendues avant fin septembre à Kidal. D'autre part un nouveau round de négociations est prévu à la fin du mois en cours à Alger entre les deux parties (gouvernement malien et représentants touareg) pour discuter du dispositif sécuritaire à mettre en place en vue de sceller définitivement la paix dans la région qui englobe les départements administratifs de Kidal, Gao et Tombouctou. La France a salué le rôle joué par l'Algérie dans le dénouement de la crise au Nord du Mali à la faveur de la libération récente de 44 militaires maliens par le chef des ex-rebelles touareg Ibrahim Ag Bahanga, les derniers que son groupe détenait au Nord du Mali, selon le gouvernement malien, qui affirme avoir aussi relâché tous les prisonniers touareg qu'il retenait, marquant ainsi une avancée réelle vers la paix dans cette région. Par la voix du porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Frédéric Desagneaux, la France a tenu à affirmer que la médiation algérienne est un "facteur essentiel" pour la bonne mise en œuvre des accords signés. "Il s'agit d'un signe encourageant pour le règlement du conflit qui déstabilise le nord du Mali depuis plus d'un an et qui doit être résolu par la voie du dialogue entre toutes les parties", a-t-il ajouté, tout en appelant à l'application des accords d'Alger de 2006 qui "constituent le cadre de référence du règlement de cette crise". Toutefois, l'Algérie ne compte pas renoncer à son rôle de médiateur pour parvenir à une solution définitive de paix dans la crise qui secoue, depuis plusieurs années, le Nord du Mali. Cette affirmation a été réitérée par l'amabssadeur d'Algérie à Bamako, Abdelkrim Gheraieb, en sa qualité de facilitateur qui dirige les négociations entre les représentants du gouvernement malien et de la rébellion touareg organisée sous l'Alliance démocratique du 23 Mai pour le changement au Nord du Mali. Le rôle de l'Algérie est, on ne peut plus, déterminant dans cette région, même si l'entrée en jeu de la Libye risque, selon des observateurs, de brouiller les cartes. Fin août, l'ambassadeur d'Algérie à Bamako, Abdelkrim Gheraïeb, avait annoncé que le Mali s'était engagé à libérer des prisonniers touareg détenus par l'armée malienne. Cet engagement avait été pris lors d'une réunion ayant regroupé durant trois jours à Alger des délégués du gouvernement malien et des émissaires de l'Alliance démocratique du 23 mai pour le Changement regroupant différents groupes. Une source diplomatique malienne a, de son côté, mis en évidence le rôle joué par l'Algérie, pays facilitateur traditionnel dans les crises du Nord-Mali et qui avait obtenu en juillet 2006 à Alger la signature d'un accord de paix servant de cadre aux négociations entre Bamako et la rébellion touareg.Parallèlement à cela, le gouvernement et la rébellion ont décidé la création d'unités spéciales mixtes pour assurer la sécurité dans certaines zones dans le Nord du Mali et dont les premières sont attendues avant fin septembre à Kidal. D'autre part un nouveau round de négociations est prévu à la fin du mois en cours à Alger entre les deux parties (gouvernement malien et représentants touareg) pour discuter du dispositif sécuritaire à mettre en place en vue de sceller définitivement la paix dans la région qui englobe les départements administratifs de Kidal, Gao et Tombouctou.