Cette hausse des effectifs dans ce cycle est due essentiellement à la «montée» de 29.000 élèves issus de l'examen de 6e soit un effectif global dans le moyen de 80.618 collégiens. Cette hausse des effectifs dans ce cycle est due essentiellement à la «montée» de 29.000 élèves issus de l'examen de 6e soit un effectif global dans le moyen de 80.618 collégiens. Si la rentrée s'annonce relativement normale pour les cycles primaire et secondaire, il n'en est rien pour le moyen qui connaît cette année une forte tension. Malgré les 93 CEM dont 15 nouveaux comprenant 8 de remplacement, on s'attend à des classes surchargées jusqu'à 50 collégiens par division comme il est prévu à titre d'exemple à Beni-Mered. Cette hausse des effectifs dans ce cycle est due essentiellement à la «montée» de 29.000 élèves issus de l'examen de 6e soit un effectif global dans le moyen de 80.618 collégiens. Comment caser tout ce monde ? Des mesures non planifiées de longue date sont préconisées : utilisation d'écoles primaires en guise de CEM ou adjoindre des classes du moyen à certains lycées. Dans un cas comme dans l'autre, la différence d'âge des élèves n'a pas été prise en compte. Ainsi, des écoliers de 11 ans seront aux côtés de lycéens de 16 à 19 ans ou encore des élèves de 11 ans avec des enfants du cycle primaire. La psychopédagogie semble être reléguée au second plan dans ce cas de figure, faute d'une planification réfléchie et rationnelle. Tels sont les chiffres déclarés par la direction de l'Education à six jours de la rentrée. Toujours selon les responsables, «la rentrée a été faite dans des conditions normales, voire aisées dans le cycle élémentaire». Samedi, ce sont 79.438 élèves dont 15.117 nouveaux qui ont rejoint les bancs de 425 écoles, soit 4 nouvelles de plus cette année. La moyenne serait de 27,68 élèves par classe. S'agissant du cycle secondaire, 22.880 lycéens et lycéennes fréquenteront 33 lycées soit un de plus, 3 autres lycées seront des établissements de replacement. On s'attend à une moyenne de 33 à 34 élèves par division. Pour parer au plus pressé, les directives données entre autres aux directeurs de l'éducation des 48 wilayas lors de la dernière réunion sont de surseoir à l'éradication des locaux préfabriqués et de continuer à les utiliser «en attendant la livraison des infrastructures en cours de réalisation, d'utiliser comme salle de cours les dortoirs non occupés et d'étendre les emplois du temps aux lundis et jeudis après-midi. Pour ce qui est de la restauration des élèves, ce sont 14 nouvelles cantines qui seront ouvertes et 10 autres pour l'après-Ramadan. En ce qui concerne l'encadrement, on compte 2.704 PEM et 451 postes à pourvoir avec un manque de 60 enseignants de français. Un manque aussi dans le cycle secondaire qui compte 1.315 PES. Le déficit étant de 36 enseignants, mais 12 postes ouverts sont à pourvoir après résultats du concours. Une nouveauté cependant à signaler, pour ce qui est de l'enseignement préscolaire, on indique que 63% des écoles ouvriront des divisions préscolaires soit 357 divisions pour recevoir 8.925 élèves de moins de 6 ans. Là aussi cet enseignement nécessitera la mobilisation de 357 enseignants éducateurs. Concernant les manuels, «que tout le monde se rassure… ils sont tous disponibles». Une autre indication aussi, «la prime de 3.000 DA pour chaque enfant scolarisé sera liquidée au plus tard le 30 septembre». R. L. Si la rentrée s'annonce relativement normale pour les cycles primaire et secondaire, il n'en est rien pour le moyen qui connaît cette année une forte tension. Malgré les 93 CEM dont 15 nouveaux comprenant 8 de remplacement, on s'attend à des classes surchargées jusqu'à 50 collégiens par division comme il est prévu à titre d'exemple à Beni-Mered. Cette hausse des effectifs dans ce cycle est due essentiellement à la «montée» de 29.000 élèves issus de l'examen de 6e soit un effectif global dans le moyen de 80.618 collégiens. Comment caser tout ce monde ? Des mesures non planifiées de longue date sont préconisées : utilisation d'écoles primaires en guise de CEM ou adjoindre des classes du moyen à certains lycées. Dans un cas comme dans l'autre, la différence d'âge des élèves n'a pas été prise en compte. Ainsi, des écoliers de 11 ans seront aux côtés de lycéens de 16 à 19 ans ou encore des élèves de 11 ans avec des enfants du cycle primaire. La psychopédagogie semble être reléguée au second plan dans ce cas de figure, faute d'une planification réfléchie et rationnelle. Tels sont les chiffres déclarés par la direction de l'Education à six jours de la rentrée. Toujours selon les responsables, «la rentrée a été faite dans des conditions normales, voire aisées dans le cycle élémentaire». Samedi, ce sont 79.438 élèves dont 15.117 nouveaux qui ont rejoint les bancs de 425 écoles, soit 4 nouvelles de plus cette année. La moyenne serait de 27,68 élèves par classe. S'agissant du cycle secondaire, 22.880 lycéens et lycéennes fréquenteront 33 lycées soit un de plus, 3 autres lycées seront des établissements de replacement. On s'attend à une moyenne de 33 à 34 élèves par division. Pour parer au plus pressé, les directives données entre autres aux directeurs de l'éducation des 48 wilayas lors de la dernière réunion sont de surseoir à l'éradication des locaux préfabriqués et de continuer à les utiliser «en attendant la livraison des infrastructures en cours de réalisation, d'utiliser comme salle de cours les dortoirs non occupés et d'étendre les emplois du temps aux lundis et jeudis après-midi. Pour ce qui est de la restauration des élèves, ce sont 14 nouvelles cantines qui seront ouvertes et 10 autres pour l'après-Ramadan. En ce qui concerne l'encadrement, on compte 2.704 PEM et 451 postes à pourvoir avec un manque de 60 enseignants de français. Un manque aussi dans le cycle secondaire qui compte 1.315 PES. Le déficit étant de 36 enseignants, mais 12 postes ouverts sont à pourvoir après résultats du concours. Une nouveauté cependant à signaler, pour ce qui est de l'enseignement préscolaire, on indique que 63% des écoles ouvriront des divisions préscolaires soit 357 divisions pour recevoir 8.925 élèves de moins de 6 ans. Là aussi cet enseignement nécessitera la mobilisation de 357 enseignants éducateurs. Concernant les manuels, «que tout le monde se rassure… ils sont tous disponibles». Une autre indication aussi, «la prime de 3.000 DA pour chaque enfant scolarisé sera liquidée au plus tard le 30 septembre». R. L.