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A prendre ou à laisser ?
Vitamines pour les enfants
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 09 - 2008

Surfant sur la motivation de la grande majorité des parents de donner à leurs enfants tout ce dont ils ont besoin, certains n'hésitent pas à prôner la prise de suppléments vitaminés à tout-va. Pourtant, comme toujours, c'est le bon sens qui doit prédominer : face à un enfant sans grand problème de santé, l'alimentation saine et variée est garante de tous les apports nécessaires.
Surfant sur la motivation de la grande majorité des parents de donner à leurs enfants tout ce dont ils ont besoin, certains n'hésitent pas à prôner la prise de suppléments vitaminés à tout-va. Pourtant, comme toujours, c'est le bon sens qui doit prédominer : face à un enfant sans grand problème de santé, l'alimentation saine et variée est garante de tous les apports nécessaires.
Dès le plus jeune âge, il est important d'apporter à bébé tout ce dont il a besoin. Le bébé allaité reçoit théoriquement toutes les vitamines nécessaires à son développement harmonieux. Cependant, il arrive qu'il manque de vitamine D qui peut aussi être compensée par un petit bain de lumière, puisque c'est grâce à elle que nous pouvons la produire. De même, la vitamine K, pour la coagulation sanguine, manque généralement dans le lait de sa maman. Dans les deux cas, il est nécessaire d'en parler avec le pédiatre ou le médecin de famille pour évaluer le besoin de supplément.
Si bébé reçoit du «lait» artificiel, il est important de savoir que dès le premier âge, ces «laits» sont conçus pour répondre aux besoins spécifiques des bébés, et donc le supplément de vitamines n'est a priori pas nécessaire.
Certains médecins recommandent néanmoins des suppléments multivitaminés par exemple à l'entrée de l'hiver. Ils ne sont pas nécessaires chez les plus petits, puisqu'ils ont tout ce qu'il faut. Au mieux, ces suppléments automatiques, à tous les bébés, servent à rassurer les parents…
Petit à petit, avec l'âge, bébé va commencer à goûter à de nouveaux aliments : panades de fruits et purées de légumes pour commencer. Peu à peu, il va apprendre à aimer ces aliments, ce qui est important puisqu'une alimentation variée assure des apports en vitamines et nutriments tout aussi variés, limitant les risques de carences. Néanmoins, l'introduction de certains aliments doit se faire progressivement, en concertation avec le médecin qui suit bébé : l'œuf, par exemple, devra être surveillé chez des bébés allergiques.
Deux ans et toutes ses dents !
Dès deux ans, le petit enfant peut manger absolument de tout et c'est à ce moment-là qu'il est important de l'habituer à toutes sortes d'aliments, de varier les fruits, les légumes surtout. C'est en effet là qu'il trouvera l'essentiel des nutriments nécessaires. Il ne faut pas hésiter à donner une alimentation la plus diversifiée possible, en puisant dans des aliments moins stéréotypés dans nos pays, comme des légumineuses, très riches notamment en vitamines B1 et PP, du foie (pour la vitamine A et l'acide folique), du poisson régulièrement (pour la vitamine B12 notamment)… sans oublier de faire goûter tous les légumes à bébé, en purée. C'est ainsi que se développeront aussi ses papilles gustatives, qu'il appréciera davantage d'aliments et conservera une alimentation variée, au plus grand bénéfice pour sa santé.
Les parents ne doivent jamais oublier que les enfants calquent leurs habitudes alimentaires – et élaborent ainsi leur sens du goût – sur ceux des parents : à eux de montrer le bon exemple et en profiter pour faire connaissance avec de nouvelles saveurs ! Ils ne doivent pas opter pour la facilité et se dire que puisque bébé aime tellement les haricots verts, il en recevra trois à quatre fois par semaine !
Si cette diversité n'est pas possible, par exemple du fait d'allergies ou d'intolérances à certains aliments, le médecin peut considérer qu'un supplément vitaminé sera nécessaire pour compenser. A condition que les nutriments contenus dans les aliments «prohibés» ne puissent pas être trouvés dans d'autres, bien tolérés… D'autres bébés peuvent aussi avoir besoin de suppléments, comme ceux qui ont un régime végétarien ou les enfants souffrant d'une maladie chronique ou qui prennent certains médicaments. Dans tous les cas, mieux vaut s'en tenir aux conseils du médecin, car un excès de vitamines peut aussi être mauvais pour la santé ! Et il faut toujours garder à l'esprit que les suppléments ne remplacent pas une alimentation équilibrée !
Une alimentation spécifique
Parce que leur stade de développement est en pleine évolution, les enfants ont des besoins bien différents des adultes.
- Calories : parce qu'ils sont en pleine phase de croissance et bougent généralement davantage, les enfants ont besoin de plus de calories que les adultes. Alors qu'un homme adulte a besoin en moyenne de 2.500 à 3.000 calories par jour et une femme de 2.000, l'enfant d'un an aura besoin de quelque 1.000 calories par jour (la moitié de sa mère !), à 10 ans (avec un poids d'environ 32 kg) de 1.800 calories et à 15 ans environ 3.000 calories. Ce sont surtout les glucides qui déterminent l'apport calorique des aliments.
- Lipides : le nourrisson a besoin de plus de lipides pour le développement de son cerveau et de la vue (par la rétine). Le lait maternel en est pourvu jusqu'à 50% ; après diversification de l'alimentation, les lipides représenteront 30 à 35%.
- Protéines : le nourrisson a besoin de moins de protéines (10%) qu'après la diversification de l'alimentation vers un an (12-15%). Mais dès 4 mois, les besoins explosent et les apports de toutes natures ont leur importance, car chaque source a sa proportion d'acides aminés essentiels (AAE) qui doivent être apportés par la nourriture, car le corps ne les fabrique pas. Aussi, les sources animales (œuf, viande, poisson, lait) ont des avantages car elles contiennent ces AAE, contrairement aux sources végétales qui, bien qu'ayant d'autres propriétés, n'offrent pas tous les AAE. C'est la raison pour laquelle il est conseillé de diversifier les sources. Les protéines sont essentielles pour la croissance et le développement de l'organisme (os, muscles, peau…), les défenses de l'organisme (immunoglobulines pour lutter contre les infections), le transport de l'hémoglobine ou de l'albumine, par exemple ou encore pour les enzymes et les hormones.
- Eau : les besoins en eau sont nettement supérieurs chez les jeunes enfants. Aussi, il est essentiel de leur en donner à volonté. Et de ne pas nécessairement attendre que bébé manifeste sa soif pour lui proposer à boire… Bébé est plus vite déshydraté qu'un adulte.
- Calcium : les besoins sont importants et croissent jusqu'à la puberté. L'apport de calcium doit être complété par un apport de vitamine D qui va l'aider à se fixer (on retrouve la vitamine D dans les poissons gras, le foie, le jaune d'œuf et le beurre), et de phosphore (dans le gruyère, le soja, les fruits et légumes secs ou le chocolat notamment) pour assurer l'équilibre de l'ossification.
- Fer : C'est surtout entre 6 et 12 mois que bébé aura le plus besoin de fer. Il est présent sous deux formes, l'une (le fer héminique) étant mieux absorbée que l'autre (le fer non héminique). La première n'est pas toujours très adaptée aux jeunes enfants : foie, abats en sont surtout pourvus. Mais la viande et le poisson en contiennent aussi. La deuxième forme est surtout contenue dans les fruits et légumes secs, les épinards, le pain ou le cacao.
Dès le plus jeune âge, il est important d'apporter à bébé tout ce dont il a besoin. Le bébé allaité reçoit théoriquement toutes les vitamines nécessaires à son développement harmonieux. Cependant, il arrive qu'il manque de vitamine D qui peut aussi être compensée par un petit bain de lumière, puisque c'est grâce à elle que nous pouvons la produire. De même, la vitamine K, pour la coagulation sanguine, manque généralement dans le lait de sa maman. Dans les deux cas, il est nécessaire d'en parler avec le pédiatre ou le médecin de famille pour évaluer le besoin de supplément.
Si bébé reçoit du «lait» artificiel, il est important de savoir que dès le premier âge, ces «laits» sont conçus pour répondre aux besoins spécifiques des bébés, et donc le supplément de vitamines n'est a priori pas nécessaire.
Certains médecins recommandent néanmoins des suppléments multivitaminés par exemple à l'entrée de l'hiver. Ils ne sont pas nécessaires chez les plus petits, puisqu'ils ont tout ce qu'il faut. Au mieux, ces suppléments automatiques, à tous les bébés, servent à rassurer les parents…
Petit à petit, avec l'âge, bébé va commencer à goûter à de nouveaux aliments : panades de fruits et purées de légumes pour commencer. Peu à peu, il va apprendre à aimer ces aliments, ce qui est important puisqu'une alimentation variée assure des apports en vitamines et nutriments tout aussi variés, limitant les risques de carences. Néanmoins, l'introduction de certains aliments doit se faire progressivement, en concertation avec le médecin qui suit bébé : l'œuf, par exemple, devra être surveillé chez des bébés allergiques.
Deux ans et toutes ses dents !
Dès deux ans, le petit enfant peut manger absolument de tout et c'est à ce moment-là qu'il est important de l'habituer à toutes sortes d'aliments, de varier les fruits, les légumes surtout. C'est en effet là qu'il trouvera l'essentiel des nutriments nécessaires. Il ne faut pas hésiter à donner une alimentation la plus diversifiée possible, en puisant dans des aliments moins stéréotypés dans nos pays, comme des légumineuses, très riches notamment en vitamines B1 et PP, du foie (pour la vitamine A et l'acide folique), du poisson régulièrement (pour la vitamine B12 notamment)… sans oublier de faire goûter tous les légumes à bébé, en purée. C'est ainsi que se développeront aussi ses papilles gustatives, qu'il appréciera davantage d'aliments et conservera une alimentation variée, au plus grand bénéfice pour sa santé.
Les parents ne doivent jamais oublier que les enfants calquent leurs habitudes alimentaires – et élaborent ainsi leur sens du goût – sur ceux des parents : à eux de montrer le bon exemple et en profiter pour faire connaissance avec de nouvelles saveurs ! Ils ne doivent pas opter pour la facilité et se dire que puisque bébé aime tellement les haricots verts, il en recevra trois à quatre fois par semaine !
Si cette diversité n'est pas possible, par exemple du fait d'allergies ou d'intolérances à certains aliments, le médecin peut considérer qu'un supplément vitaminé sera nécessaire pour compenser. A condition que les nutriments contenus dans les aliments «prohibés» ne puissent pas être trouvés dans d'autres, bien tolérés… D'autres bébés peuvent aussi avoir besoin de suppléments, comme ceux qui ont un régime végétarien ou les enfants souffrant d'une maladie chronique ou qui prennent certains médicaments. Dans tous les cas, mieux vaut s'en tenir aux conseils du médecin, car un excès de vitamines peut aussi être mauvais pour la santé ! Et il faut toujours garder à l'esprit que les suppléments ne remplacent pas une alimentation équilibrée !
Une alimentation spécifique
Parce que leur stade de développement est en pleine évolution, les enfants ont des besoins bien différents des adultes.
- Calories : parce qu'ils sont en pleine phase de croissance et bougent généralement davantage, les enfants ont besoin de plus de calories que les adultes. Alors qu'un homme adulte a besoin en moyenne de 2.500 à 3.000 calories par jour et une femme de 2.000, l'enfant d'un an aura besoin de quelque 1.000 calories par jour (la moitié de sa mère !), à 10 ans (avec un poids d'environ 32 kg) de 1.800 calories et à 15 ans environ 3.000 calories. Ce sont surtout les glucides qui déterminent l'apport calorique des aliments.
- Lipides : le nourrisson a besoin de plus de lipides pour le développement de son cerveau et de la vue (par la rétine). Le lait maternel en est pourvu jusqu'à 50% ; après diversification de l'alimentation, les lipides représenteront 30 à 35%.
- Protéines : le nourrisson a besoin de moins de protéines (10%) qu'après la diversification de l'alimentation vers un an (12-15%). Mais dès 4 mois, les besoins explosent et les apports de toutes natures ont leur importance, car chaque source a sa proportion d'acides aminés essentiels (AAE) qui doivent être apportés par la nourriture, car le corps ne les fabrique pas. Aussi, les sources animales (œuf, viande, poisson, lait) ont des avantages car elles contiennent ces AAE, contrairement aux sources végétales qui, bien qu'ayant d'autres propriétés, n'offrent pas tous les AAE. C'est la raison pour laquelle il est conseillé de diversifier les sources. Les protéines sont essentielles pour la croissance et le développement de l'organisme (os, muscles, peau…), les défenses de l'organisme (immunoglobulines pour lutter contre les infections), le transport de l'hémoglobine ou de l'albumine, par exemple ou encore pour les enzymes et les hormones.
- Eau : les besoins en eau sont nettement supérieurs chez les jeunes enfants. Aussi, il est essentiel de leur en donner à volonté. Et de ne pas nécessairement attendre que bébé manifeste sa soif pour lui proposer à boire… Bébé est plus vite déshydraté qu'un adulte.
- Calcium : les besoins sont importants et croissent jusqu'à la puberté. L'apport de calcium doit être complété par un apport de vitamine D qui va l'aider à se fixer (on retrouve la vitamine D dans les poissons gras, le foie, le jaune d'œuf et le beurre), et de phosphore (dans le gruyère, le soja, les fruits et légumes secs ou le chocolat notamment) pour assurer l'équilibre de l'ossification.
- Fer : C'est surtout entre 6 et 12 mois que bébé aura le plus besoin de fer. Il est présent sous deux formes, l'une (le fer héminique) étant mieux absorbée que l'autre (le fer non héminique). La première n'est pas toujours très adaptée aux jeunes enfants : foie, abats en sont surtout pourvus. Mais la viande et le poisson en contiennent aussi. La deuxième forme est surtout contenue dans les fruits et légumes secs, les épinards, le pain ou le cacao.


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