Les inhalateurs les plus prescrits pour les maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC) sont liés à un risque accru de près de 60% de décès par attaque cardiaque ou cérébrale lorsqu'ils sont utilisés pendant plus d'un mois, selon une étude publiée mardi. Une vaste analyse portant sur les résultats de 17 essais cliniques auxquels ont participé 14.783 patients souffrant de MPOC (bronchite chronique, emphysème...) a montré que ceux ayant inhalé des anticholinergiques pendant plus d'un mois avaient accru leur risque de mortalité par maladies cardio-vasculaires, attaques cardiaques ou cérébrales. Ce risque était supérieur de 58% par rapport aux patients du groupe traités avec un placebo ou une autre thérapie, ont indiqué les auteurs de cette recherche. L'accroissement de ce risque de mortalité a été particulièrement manifeste dans les cinq essais cliniques de longue durée (plus de six mois), ont précisé les auteurs de cette étude parue dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 24 septembre. Les anticholinergiques contenus dans des inhalateurs appartiennent à une classe de médicaments dilatant les voies respiratoires pour les empêcher de se rétrécir et faciliter ainsi la respiration. Ils empêchent également des spasmes qui provoquent un resserrement soudain des bronches. Les deux anticholinergiques dispensés dans les inhalateurs les plus escrits sont le bromure de tiotropium, commercialisé sous le nom de Spiriva par le laboratoire américain Pfizer et le bromure d'ipratropium ou Astrovent, produit et vendu par la firme pharmaceutique allemande Boehringer Ingelheim. "Une réévaluation par les autorités de réglementation du risque posé par ces médicaments s'impose de façon urgente", juge le Dr Sonal Singh, de l'Université de Wake Forest (Caroline du Nord, sud-est), un des co-auteurs de ces travaux. "Les patients souffrant de MPOC qui utilisent ces inhalateurs courent un risque excessif d'accidents cardio-vasculaires graves", ajoute-t-il. "En termes absolus, si ces inhalateurs sont utilisé régulièrement pendant un an, près d'un patient sur 40 risque de décéder d'une crise cardiaque liée à cette classe de médicament tandis que près d'un sur 174 risque une attaque cardiovasculaire non fatale", précise-t-il Le Dr. Yoon Loke, de l'Université d'East Anglia en Grande-Bretagne a également participé à cette étude. Les MPOC sont la quatrième cause de morbidité et de mortalité aux Etats-Unis et devraient devenir la cinquième maladie mondiale en 2020 en termes de coûts économiques. La crise cardiaque est la principale cause de mortalité chez les personnes souffrant de MPOC. Le Spiriva de Pfizer est le plus prescrit pour le traitement de longue durée des symptômes des MPOC. Il consiste en une dose quotidienne. Le Spiriva est aussi le plus largement utilisé. Plus de huit millions de malades souffrant de MPOC l'ont utilisés depuis sa mise sur le marché. Les inhalateurs les plus prescrits pour les maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC) sont liés à un risque accru de près de 60% de décès par attaque cardiaque ou cérébrale lorsqu'ils sont utilisés pendant plus d'un mois, selon une étude publiée mardi. Une vaste analyse portant sur les résultats de 17 essais cliniques auxquels ont participé 14.783 patients souffrant de MPOC (bronchite chronique, emphysème...) a montré que ceux ayant inhalé des anticholinergiques pendant plus d'un mois avaient accru leur risque de mortalité par maladies cardio-vasculaires, attaques cardiaques ou cérébrales. Ce risque était supérieur de 58% par rapport aux patients du groupe traités avec un placebo ou une autre thérapie, ont indiqué les auteurs de cette recherche. L'accroissement de ce risque de mortalité a été particulièrement manifeste dans les cinq essais cliniques de longue durée (plus de six mois), ont précisé les auteurs de cette étude parue dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 24 septembre. Les anticholinergiques contenus dans des inhalateurs appartiennent à une classe de médicaments dilatant les voies respiratoires pour les empêcher de se rétrécir et faciliter ainsi la respiration. Ils empêchent également des spasmes qui provoquent un resserrement soudain des bronches. Les deux anticholinergiques dispensés dans les inhalateurs les plus escrits sont le bromure de tiotropium, commercialisé sous le nom de Spiriva par le laboratoire américain Pfizer et le bromure d'ipratropium ou Astrovent, produit et vendu par la firme pharmaceutique allemande Boehringer Ingelheim. "Une réévaluation par les autorités de réglementation du risque posé par ces médicaments s'impose de façon urgente", juge le Dr Sonal Singh, de l'Université de Wake Forest (Caroline du Nord, sud-est), un des co-auteurs de ces travaux. "Les patients souffrant de MPOC qui utilisent ces inhalateurs courent un risque excessif d'accidents cardio-vasculaires graves", ajoute-t-il. "En termes absolus, si ces inhalateurs sont utilisé régulièrement pendant un an, près d'un patient sur 40 risque de décéder d'une crise cardiaque liée à cette classe de médicament tandis que près d'un sur 174 risque une attaque cardiovasculaire non fatale", précise-t-il Le Dr. Yoon Loke, de l'Université d'East Anglia en Grande-Bretagne a également participé à cette étude. Les MPOC sont la quatrième cause de morbidité et de mortalité aux Etats-Unis et devraient devenir la cinquième maladie mondiale en 2020 en termes de coûts économiques. La crise cardiaque est la principale cause de mortalité chez les personnes souffrant de MPOC. Le Spiriva de Pfizer est le plus prescrit pour le traitement de longue durée des symptômes des MPOC. Il consiste en une dose quotidienne. Le Spiriva est aussi le plus largement utilisé. Plus de huit millions de malades souffrant de MPOC l'ont utilisés depuis sa mise sur le marché.