M. Ali Yahia dira encore que les événements du cinq octobre 88 témoignent d'une jeunesse qui a voulu tout simplement mettre un terme aux entraves à sa liberté, et ce, par l'instauration de la démocratie et le respect des droits de l'homme. M. Ali Yahia dira encore que les événements du cinq octobre 88 témoignent d'une jeunesse qui a voulu tout simplement mettre un terme aux entraves à sa liberté, et ce, par l'instauration de la démocratie et le respect des droits de l'homme. Les événements d‘octobre 88 découlent d‘une lutte de clans exaspérée au sein du pouvoir. «C‘est à l‘intérieur de ce dernier que se déroule à huis clos, le plus rude des combats, entre deux tendances divergentes : l‘appareil du FLN pour qui la vie politique est conçue avec un seul objectif, pérenniser le système politique, mis en place depuis 62, et la présidence de la République avec les partisans de l‘ouverture contrôlée », a déclaré, hier à Alger, le président d‘honneur de la ligue Algérienne pour la défense des droit de l‘homme, M. Ali Yahia Abdenour, notant sur sa lancée, que le FLN dont l‘UGTA fut l‘une des organisations de masse, a incité discrètement les 18.000 ouvriers de la zone industrielle de Rouiba de faire grève, qui s‘est étendue ensuite à tout le pays. Le conférencier ajoutera que l‘explosion populaire du cinq octobre 88, s‘inscrit dans la mémoire collective des citoyens, comme une rupture du pays légal avec le pays profond. « C‘est un cri de colère et de désespoir d‘une jeunesse stressée, souffrant d‘un double syndrome d‘exclusion et de frustration, longtemps drapé dans le silence. Cette jeunesse assoiffée de liberté et de justice a voulu exprimer, notamment, son refus de se soumettre à un pouvoir centralisé, bureaucratique et dictatorial », souligne M. Ali Yahia Abdenour. Il dira encore que les événements du cinq octobre 88 témoignent d‘une jeunesse qui a voulu tout simplement mettre un terme aux entraves à sa liberté, et ce, par l‘instauration de la démocratie et le respect des droits de l‘homme. Lorsque les jeunes manifestent, pour retrouver le chemin de la dignité et de la justice, luttent pour sortir le pays de l‘arbitraire, de l‘injustice et de la corruption, cela veut dire que rien n‘est perdu et que l‘espoir est permis. En répondant à la question sur l‘après octobre 88, maître Ali Yahia Abdenour dira que la révolte des jeunes est devenue un élément de réflexion. «Il faut avancer vers l‘avenir et laisser au temps le soin de découvrir toute la vérité sur ces événements, qui ont coûté la vie à quelques 500 personnes, sans parler de la torture érigée par le pouvoir d‘alors, en mobilisant tous les moyens répressifs », a encore estimé l‘avocat. L‘orateur dira en plus que la meilleure façon pour rendre hommages aux jeunes sacrifiés lors de ses événements est sans doute d‘attirer l‘attention sur les tâches, qui demeurent encore non accomplies. A ce propos, le militant des droits de l‘homme soulignera que pour certains, le 5 octobre a été une vague, mais une fois la marée s‘étant retirée, il n‘est resté malheureusement que des prèires. Pour ce faire, le président d‘honneur de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l‘homme (LADDH) a soutenu que son organisation s‘est fixée comme devoir, voire obligation, de parler, d‘écrire pour dénoncer les arrestations arbitraires, et les atteintes à la liberté individuelle et collective. Sur un autre chapitre M. Ali Yahia Abdenour notera que la majorité des intellectuels ont renoncé à leur rôle de critique et d‘analyse pour servir de simples relais et d‘instruments au régime politique, qui refuse toutes formes d‘ouverture et de contre-pouvoir. Signalons, par ailleurs, que Maître Bouchachi, actuel président de la LADDH n‘a pas manqué de dénoncer au passage le refus des autorités pour que la Ligue puisse tenir sa conférence au niveau de la fondation Friedrich Eiberd. A ce sujet, le maître dira que vingt ans après les événements d‘octobre, les Algériens n‘ont pas encore le droit de se réunir. «C‘est complètement absurde de ne pas trouver encore un espace pour se réunir et s‘exprimer, alors que le pays s‘étend sur plus de deux millions de km2 », a-t-il argué. Abordant les événements d‘octobre, le président de la LADDH notera que ces derniers constituent un fait important et capital dans l‘histoire de l‘Algérie indépendante. Toutefois, il ne manquera pas de souligner que tous les acquis arrachés sont aujourd‘hui menacés. K. L. C. Les événements d‘octobre 88 découlent d‘une lutte de clans exaspérée au sein du pouvoir. «C‘est à l‘intérieur de ce dernier que se déroule à huis clos, le plus rude des combats, entre deux tendances divergentes : l‘appareil du FLN pour qui la vie politique est conçue avec un seul objectif, pérenniser le système politique, mis en place depuis 62, et la présidence de la République avec les partisans de l‘ouverture contrôlée », a déclaré, hier à Alger, le président d‘honneur de la ligue Algérienne pour la défense des droit de l‘homme, M. Ali Yahia Abdenour, notant sur sa lancée, que le FLN dont l‘UGTA fut l‘une des organisations de masse, a incité discrètement les 18.000 ouvriers de la zone industrielle de Rouiba de faire grève, qui s‘est étendue ensuite à tout le pays. Le conférencier ajoutera que l‘explosion populaire du cinq octobre 88, s‘inscrit dans la mémoire collective des citoyens, comme une rupture du pays légal avec le pays profond. « C‘est un cri de colère et de désespoir d‘une jeunesse stressée, souffrant d‘un double syndrome d‘exclusion et de frustration, longtemps drapé dans le silence. Cette jeunesse assoiffée de liberté et de justice a voulu exprimer, notamment, son refus de se soumettre à un pouvoir centralisé, bureaucratique et dictatorial », souligne M. Ali Yahia Abdenour. Il dira encore que les événements du cinq octobre 88 témoignent d‘une jeunesse qui a voulu tout simplement mettre un terme aux entraves à sa liberté, et ce, par l‘instauration de la démocratie et le respect des droits de l‘homme. Lorsque les jeunes manifestent, pour retrouver le chemin de la dignité et de la justice, luttent pour sortir le pays de l‘arbitraire, de l‘injustice et de la corruption, cela veut dire que rien n‘est perdu et que l‘espoir est permis. En répondant à la question sur l‘après octobre 88, maître Ali Yahia Abdenour dira que la révolte des jeunes est devenue un élément de réflexion. «Il faut avancer vers l‘avenir et laisser au temps le soin de découvrir toute la vérité sur ces événements, qui ont coûté la vie à quelques 500 personnes, sans parler de la torture érigée par le pouvoir d‘alors, en mobilisant tous les moyens répressifs », a encore estimé l‘avocat. L‘orateur dira en plus que la meilleure façon pour rendre hommages aux jeunes sacrifiés lors de ses événements est sans doute d‘attirer l‘attention sur les tâches, qui demeurent encore non accomplies. A ce propos, le militant des droits de l‘homme soulignera que pour certains, le 5 octobre a été une vague, mais une fois la marée s‘étant retirée, il n‘est resté malheureusement que des prèires. Pour ce faire, le président d‘honneur de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l‘homme (LADDH) a soutenu que son organisation s‘est fixée comme devoir, voire obligation, de parler, d‘écrire pour dénoncer les arrestations arbitraires, et les atteintes à la liberté individuelle et collective. Sur un autre chapitre M. Ali Yahia Abdenour notera que la majorité des intellectuels ont renoncé à leur rôle de critique et d‘analyse pour servir de simples relais et d‘instruments au régime politique, qui refuse toutes formes d‘ouverture et de contre-pouvoir. Signalons, par ailleurs, que Maître Bouchachi, actuel président de la LADDH n‘a pas manqué de dénoncer au passage le refus des autorités pour que la Ligue puisse tenir sa conférence au niveau de la fondation Friedrich Eiberd. A ce sujet, le maître dira que vingt ans après les événements d‘octobre, les Algériens n‘ont pas encore le droit de se réunir. «C‘est complètement absurde de ne pas trouver encore un espace pour se réunir et s‘exprimer, alors que le pays s‘étend sur plus de deux millions de km2 », a-t-il argué. Abordant les événements d‘octobre, le président de la LADDH notera que ces derniers constituent un fait important et capital dans l‘histoire de l‘Algérie indépendante. Toutefois, il ne manquera pas de souligner que tous les acquis arrachés sont aujourd‘hui menacés. K. L. C.