Des chercheurs américains ont mis au point une nouvelle méthode visant la détection de la trisomie 21 et qui serait moins risqué que l'amniocentèse. Selon cette recherche conduite aux Etats-Unis et dévoilée lundi, ce nouveau test prénatal conçu par des chercheurs de l'Université de Stanford en Californie (ouest) et de l'Institut médical Howard Hughes ne requiert en effet qu'un échantillon de sang de la mère. Une analyse génétique permet de détecter des anomalies des chromosomes telles que celle responsable de la trisomie 21, expliquent ces scientifiques. "Jusqu'à présent, les femmes enceintes risquaient de compromettre leur grossesse pour obtenir cette information", relève l'obstétricien-gynécologue Yair Blumenfeld, coauteur de cette étude décrivant la nouvelle technique et parue dans les Annales de l'académie nationale américaine des Sciences (PNAS). Les tests prénataux actuels, tels que l'amniocentèse, nécessitent d'insérer une aiguille dans l'utérus. Ces procédures présentent un risque de 50% de déclencher une fausse-couche, selon lui. Des tests ne nécessitant pas de faire une ponction transabdominale du liquide amniotique ou d'autres tissus sont beaucoup plus sûrs que les approches actuelles, ajoute Stephen Quake, professeur de bioingénierie et principal auteur de l'étude. La nouvelle technique, qui utilise des fragments de l'ADN foetal dans le sang de la femme, offre outre l'avantage de la sécurité, la possibilité de détecter beaucoup plus tôt des problèmes génétiques du foetus qu'avec les autres méthodes. Les humains héritent normalement de 46 chromosomes dont la moitié du père et l'autre moitié de la mère. Des erreurs dans le nombre de chromosomes provoquent de graves problèmes dans le développement physique et mental, et la trisomie 21 en est un exemple puisque ce syndrome résulte de la présence d'une copie supplémentaire du chromosome 21. Des chercheurs américains ont mis au point une nouvelle méthode visant la détection de la trisomie 21 et qui serait moins risqué que l'amniocentèse. Selon cette recherche conduite aux Etats-Unis et dévoilée lundi, ce nouveau test prénatal conçu par des chercheurs de l'Université de Stanford en Californie (ouest) et de l'Institut médical Howard Hughes ne requiert en effet qu'un échantillon de sang de la mère. Une analyse génétique permet de détecter des anomalies des chromosomes telles que celle responsable de la trisomie 21, expliquent ces scientifiques. "Jusqu'à présent, les femmes enceintes risquaient de compromettre leur grossesse pour obtenir cette information", relève l'obstétricien-gynécologue Yair Blumenfeld, coauteur de cette étude décrivant la nouvelle technique et parue dans les Annales de l'académie nationale américaine des Sciences (PNAS). Les tests prénataux actuels, tels que l'amniocentèse, nécessitent d'insérer une aiguille dans l'utérus. Ces procédures présentent un risque de 50% de déclencher une fausse-couche, selon lui. Des tests ne nécessitant pas de faire une ponction transabdominale du liquide amniotique ou d'autres tissus sont beaucoup plus sûrs que les approches actuelles, ajoute Stephen Quake, professeur de bioingénierie et principal auteur de l'étude. La nouvelle technique, qui utilise des fragments de l'ADN foetal dans le sang de la femme, offre outre l'avantage de la sécurité, la possibilité de détecter beaucoup plus tôt des problèmes génétiques du foetus qu'avec les autres méthodes. Les humains héritent normalement de 46 chromosomes dont la moitié du père et l'autre moitié de la mère. Des erreurs dans le nombre de chromosomes provoquent de graves problèmes dans le développement physique et mental, et la trisomie 21 en est un exemple puisque ce syndrome résulte de la présence d'une copie supplémentaire du chromosome 21.