Un test sanguin pour remplacer l'amniocentèse Des chercheurs hollandais sont sur le point de développer un test sanguin prénatal simple, capable de détecter des anomalies chromosomiques durant le développement du fœtus. À l'heure actuelle, le seul moyen fiable est l'amniocentèse ou le prélèvement de villosités choriales (choriocentèse), qui sont toutes deux des méthodes invasives porteuses de risque de fausse couche. Pour y parvenir, les chercheurs ont développé des sondes moléculaires génétiques pour détecter l'ADN du fœtus dans des échantillons de sang prélevés chez la femme enceinte. Jusqu'ici, ils n'ont détecté que l'ADN du chromosome Y, qui indique que le fœtus est un garçon et ne pourrait donc être à risque d'hériter d'un trouble lié à l'X comme la dystrophie musculaire de Duchenne et l'hémophilie. Mais les chercheurs pensent que la même méthode peut être adaptée pour détecter la trisomie 21 et étudient cette prochaine voie, suivie par l'élargissement de la technique à la trisomie 13 et 18 (responsables de l'apparition syndromes de Patau et d'Edouard). Cette technique innovante a été présentée le 29 juin dernier, lors de la 26ème réunion annuelle de la Société européenne de reproduction humaine et d'embryologie à Rome. Risque cardiaque accru de l'anti-diabétique Avandia L'anti-diabétique Avandia (molécule rosiglitazone) du laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK) accroît nettement le risque cardiovasculaire, selon deux nouvelles analyses américaines publiées récemment confirmant des recherches précédentes. Le risque augmente de 28 à 39% mais n'est pas accompagné d'un plus grand nombre de décès résultant d'un infarctus. La commercialisation de la rosiglitazone a été autorisée en 1999 par la FDA pour traiter l'hyperglycémie -taux sanguin élevé de glucose- chez des patients souffrant de diabète de type 2 ou adulte. Le débat sur l'innocuité de cet anti-diabétique se poursuit depuis trois ans. Aucun essai clinique étendu n'avait été conduit avec la rosiglitazone, avant sa commercialisation, pour évaluer spécifiquement son risque cardiovasculaire. Le mécanisme par lequel la rosiglitazone provoquerait un problème cardiovasculaire n'est pas clairement établi, observent les auteurs de la deuxième méta-analyse. Selon eux, il pourrait accroître le mauvais cholestérol ou avoir des effets sur la production d'un enzyme lié à la rupture de plaques dans les artères. Crème solaire : méfiez-vous de certains ingrédients Une étude américaine vient de montrer qu'un ingrédient fréquemment utilisé dans les produits solaires pourrait augmenter le risque de cancer de la peau. Quel est le nom de cet additif ? Et plus généralement, quels sont les ingrédients à éviter et ceux à privilégier lorsqu'on achète un produit solaire ? Comble de tout, alors que la crème solaire est censée nous protéger du cancer de la peau, on découvre qu'un des ingrédients utilisés dans la formulation peut favoriser le développement d'une tumeur cutanée lorsqu'il est exposé aux UV ! Il s'agit du rétinyl palmitate (un dérivé du rétinol, vitamine A) que l'on retrouve dans de nombreux produits cosmétiques (crèmes antirides, baumes pour les lèvres, gels coiffants, laits corporels... et crèmes solaires) en raison de ses propriétés antioxydantes. Or, exposé aux UV, ce composé a été associé à un risque accru de tumeur chez des souris. Reste à prouver qu'il se passe la même chose chez l'homme. Mais en attendant, mieux vaut être prudent et écarter cette substance des cosmétiques. À l'approche des grandes vacances, c'est d'ailleurs l'occasion de lister les ingrédients les plus sûrs. Car pas question de se passer de crème solaire ! Découverte de huit gènes responsables de la perte de cheveux Huit gènes impliqués dans la pelade, pouvant permettre de lancer de nouveaux traitements contre la perte de cheveux qui touche des millions de personnes dans le monde, ont été découverts par des chercheurs américains, d'après une étude. L'étude d'Angela Christiano (New York, Columbia University) et de ses collègues paraît dans l'édition datée de jeudi de la revue scientifique britannique Nature. La pelade (alopécie areata) est considérée comme une maladie auto-immune dermatologique, où le corps s'attaque à l'un de ses constituants, les follicules pileux, provoquant des pertes de cheveux, et/ou des poils, plus ou moins étendues et disgracieuses. Elle est le plus souvent réversible.