Selon deux études distinctes, des scientifiques ont utilisé des nanosenseurs pour détecter précocement des cancers par une rapide analyse de sang et des nanomatériaux poreux pour libérer plus efficacement des médicaments à l'intérieur du corps. Selon deux études distinctes, des scientifiques ont utilisé des nanosenseurs pour détecter précocement des cancers par une rapide analyse de sang et des nanomatériaux poreux pour libérer plus efficacement des médicaments à l'intérieur du corps. Les senseurs à base de nanofils mis au point par l'équipe de Mark Reed, de l'université de Yale (Etats-Unis), permettent de repérer en 20 minutes la présence dans le sang de marqueurs (antigènes) spécifiques au cancer du sein et de la prostate. Les scientifiques ont pour cela développé une technique qui concentre ces antigènes sur une puce et rend possible leur détection avec une concentration extrêmement faible, de l'ordre d'un picogramme (millième de milliardième de gramme) par millilitre de sang."Cela équivaut à être capable de détecter la concentration d'un seul grain de sel dissous dans une grande piscine", selon un communiqué de l'université de Yale. "Cette nouvelle méthode est beaucoup plus précise pour lire des concentrations et beaucoup moins dépendante de l'interprétation individuelle du laborantin", assure Tarek Fahmy, co-auteur de l'étude. Cette technique "pourrait aussi être utilisée pour tester en même temps un large éventail de marqueurs biologiques allant du cancer des ovaires aux maladies cardiovasculaires", selon le communiqué de Yale. De son côté, une équipe française, qui publie ses travaux dans la revue Nature Materials, présente un nouveau moyen de délivrer des médicaments à l'intérieur du corps. Ces chercheurs ont utilisé de nouveaux solides poreux cristallisés biodégradables pour encapsuler une plus grande quantité de médicament libérée "de manière contrôlée" après une injection intraveineuse, selon un communiqué du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Cette invention de l'équipe de Gérard Férey de l'Institut Lavoisier a déjà été testée sur des médicaments antiviraux (contre le sida) et antitumoraux (contre des cancers). Ces nouveaux matériaux aux dimensions de l'ordre de quatre nanomètres (milliardièmes de mètre) "sont susceptibles de stocker de grosses molécules et notamment des médicaments", explique le CNRS. Ces matériaux permettent aussi de suivre par imagerie médicale le cheminement du médicament jusqu'à l'organe ciblé. Les senseurs à base de nanofils mis au point par l'équipe de Mark Reed, de l'université de Yale (Etats-Unis), permettent de repérer en 20 minutes la présence dans le sang de marqueurs (antigènes) spécifiques au cancer du sein et de la prostate. Les scientifiques ont pour cela développé une technique qui concentre ces antigènes sur une puce et rend possible leur détection avec une concentration extrêmement faible, de l'ordre d'un picogramme (millième de milliardième de gramme) par millilitre de sang."Cela équivaut à être capable de détecter la concentration d'un seul grain de sel dissous dans une grande piscine", selon un communiqué de l'université de Yale. "Cette nouvelle méthode est beaucoup plus précise pour lire des concentrations et beaucoup moins dépendante de l'interprétation individuelle du laborantin", assure Tarek Fahmy, co-auteur de l'étude. Cette technique "pourrait aussi être utilisée pour tester en même temps un large éventail de marqueurs biologiques allant du cancer des ovaires aux maladies cardiovasculaires", selon le communiqué de Yale. De son côté, une équipe française, qui publie ses travaux dans la revue Nature Materials, présente un nouveau moyen de délivrer des médicaments à l'intérieur du corps. Ces chercheurs ont utilisé de nouveaux solides poreux cristallisés biodégradables pour encapsuler une plus grande quantité de médicament libérée "de manière contrôlée" après une injection intraveineuse, selon un communiqué du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Cette invention de l'équipe de Gérard Férey de l'Institut Lavoisier a déjà été testée sur des médicaments antiviraux (contre le sida) et antitumoraux (contre des cancers). Ces nouveaux matériaux aux dimensions de l'ordre de quatre nanomètres (milliardièmes de mètre) "sont susceptibles de stocker de grosses molécules et notamment des médicaments", explique le CNRS. Ces matériaux permettent aussi de suivre par imagerie médicale le cheminement du médicament jusqu'à l'organe ciblé.