Les automobilistes ne sont pas prêts d'oublier cette satanique journée de dimanche qu'ils ont passé sur la Nationale 1. En effet, des gros bouchons ont stoppé pendant plus de 5 à 6 heures la circulation routière sur le très fréquenté axe Blida/Alger. Une grue transportant un bloc de béton d'une nouvelle passerelle, s'est effondrée sur le sol à l'entrée de Birtouta, là où des ouvriers s'activent pour achever le chantier de la nouvelle voie express Dar El Beida-Zéralda qui traverse également Sidi Moussa, Baba Hassen et Douéra. Les travaux du nouveau bitumage de l'échangeur de Oued El Karma n'ont pas arrangé la situation. Bien au contraire, ils ont contribué même à provoquer l'un des embouteillages les plus monstrueux que la Capitale ait jamais connu ces dernières années. Ainsi, de Blida en passant par Boufarik jusqu'à Birtouta, des milliers de voitures avançaient pare-choc contre pare-choc. Le même constat a été relevé sur l'axe Birkhadem-Baba Ali-Birtouta où l'atmosphère se prêtait à un film catastrophiste hollywoodien. « Je n'ai jamais connu un tel encombrement. C'était incroyable ! Je suis resté bloqué sur l'autoroute, entre Birkhadem et Birtouta, pendant plus de 3 heures. C'est du jamais vu !», témoigne Omar, 44 ans, qui n'en revient toujours pas de cette expérience, la plus amère de son vécu d'automobiliste. Pour sa part, Hamza, 36 ans, n'a pu rentrer chez lui que vers les coups de 21h passées. « J'en ai marre des routes de notre pays. Il suffit d'un petit accident pour que ça soit le foutoir. J'ai passé plus de 4 heures entre Boufarik et Birtouta. 4 heures pour traverser à peine 14 Kilomètres ! Je ne comprends pas pourquoi ils n'ont pas dégagé cette grue aussitôt ? Est-il normal que les automobilistes attendent plus de 5 heures pour voir les autorités faire leur boulot le plus normalement possible » ? s'interroge notre interlocuteur. Plusieurs automobilistes ont du emprunter des raccourcis pour pouvoir contourner cet immense bouchon. Mais rien n'y fait, l'encombrement était tel que nos pauvres citoyens ont du prendre leur mal en patience et attendre que la situation se décompte. Selon de nombreux témoignages, la circulation n'a repris son cours normal que vers les coups de 22 H. Les transports en commun et les bus longs trajets ont vu leurs programmes entièrement chamboulés à cause de cet incident dont les conséquences regrettables se sont faites sentir dans toute la Capitale. Une Capitale dont les habitants souffrent plus que jamais le martyre à cause des ces embouteillages interminables. C'est même à se demander si les Algérois ne sont pas devenus des «embouteilleurs» par excellence. S. A. Les automobilistes ne sont pas prêts d'oublier cette satanique journée de dimanche qu'ils ont passé sur la Nationale 1. En effet, des gros bouchons ont stoppé pendant plus de 5 à 6 heures la circulation routière sur le très fréquenté axe Blida/Alger. Une grue transportant un bloc de béton d'une nouvelle passerelle, s'est effondrée sur le sol à l'entrée de Birtouta, là où des ouvriers s'activent pour achever le chantier de la nouvelle voie express Dar El Beida-Zéralda qui traverse également Sidi Moussa, Baba Hassen et Douéra. Les travaux du nouveau bitumage de l'échangeur de Oued El Karma n'ont pas arrangé la situation. Bien au contraire, ils ont contribué même à provoquer l'un des embouteillages les plus monstrueux que la Capitale ait jamais connu ces dernières années. Ainsi, de Blida en passant par Boufarik jusqu'à Birtouta, des milliers de voitures avançaient pare-choc contre pare-choc. Le même constat a été relevé sur l'axe Birkhadem-Baba Ali-Birtouta où l'atmosphère se prêtait à un film catastrophiste hollywoodien. « Je n'ai jamais connu un tel encombrement. C'était incroyable ! Je suis resté bloqué sur l'autoroute, entre Birkhadem et Birtouta, pendant plus de 3 heures. C'est du jamais vu !», témoigne Omar, 44 ans, qui n'en revient toujours pas de cette expérience, la plus amère de son vécu d'automobiliste. Pour sa part, Hamza, 36 ans, n'a pu rentrer chez lui que vers les coups de 21h passées. « J'en ai marre des routes de notre pays. Il suffit d'un petit accident pour que ça soit le foutoir. J'ai passé plus de 4 heures entre Boufarik et Birtouta. 4 heures pour traverser à peine 14 Kilomètres ! Je ne comprends pas pourquoi ils n'ont pas dégagé cette grue aussitôt ? Est-il normal que les automobilistes attendent plus de 5 heures pour voir les autorités faire leur boulot le plus normalement possible » ? s'interroge notre interlocuteur. Plusieurs automobilistes ont du emprunter des raccourcis pour pouvoir contourner cet immense bouchon. Mais rien n'y fait, l'encombrement était tel que nos pauvres citoyens ont du prendre leur mal en patience et attendre que la situation se décompte. Selon de nombreux témoignages, la circulation n'a repris son cours normal que vers les coups de 22 H. Les transports en commun et les bus longs trajets ont vu leurs programmes entièrement chamboulés à cause de cet incident dont les conséquences regrettables se sont faites sentir dans toute la Capitale. Une Capitale dont les habitants souffrent plus que jamais le martyre à cause des ces embouteillages interminables. C'est même à se demander si les Algérois ne sont pas devenus des «embouteilleurs» par excellence. S. A.