Les forces navales du groupe des 5+5 Défense ont entamé, dimanche dernier en Algérie, des manœuvres militaires de dix jours sur la surveillance et la sécurité maritime en Méditerranée, a annoncé le commandement des Forces navales algériennes. Ces manœuvres multinationales se déroulent sous le commandement de l'Armée nationale populaire (ANP). Ces manœuvres, premières du genre en Algérie, avec la participation de quatre pays de la rive nord de la Méditerranée (France, Italie, Portugal, Espagne) et quatre pays de la rive sud (Algérie, Maroc, Libye et la Tunisie) seront dirigées par les Forces navales nationales. Rappelons que l'Initiative "5+5 Défense" fut lancée officiellement par les dix ministres de la Défense, le 21 décembre 2004 à Paris. Informel et non contraignant, ce partenariat est régi par une déclaration commune et un règlement intérieur. Il offre aux partenaires une grande flexibilité d'action, chaque Etat agissant selon ses ambitions et ses possibilités. Cette coopération multilatérale sur les questions de sécurité en Méditerranée occidentale s'appuie sur un plan d'action annuel. Il s'agit de peaufiner, entre autres, les stratégies communes de lutte contre le phénomène de l'immigration illégale et ses connexions avec les autres activités illicites qui prolifèrent de part et d'autre des deux rives de la méditerranée. Intitulées « la surveillance et la sécurité maritime », elles se dérouleront jusqu'au 29 octobre. La France participe aux exercices notamment avec une frégate type "Aviso", l'Italie, un patrouilleur de haute mer "Cigala Fulgosi" doté d'un hélicoptère à bord, l'Espagne, un patrouilleur de haute mer "Descubierta" et la Tunisie, un patrouilleur type "Combattante III". La Libye et le Portugal ont décidé de prendre part à ces exercices en dépêchant des officiers. La frégate marocaine "Hassan II" avec un hélicoptère à bord et un officier d'état-major au sein de l'équipage de la structure de commandement (MMOCC) et un officier de liaison embarqué à bord du navire école "La Soummam". La Mauritanie ne participe cependant pas à ces manœuvres. Dans une déclaration à la presse, le responsable de la cellule de communication du commandement des forces navales de l'ANP, le lieutenant-colonel Slimane Defaïri a précisé que les objectifs de ces exercices lancés en 2004, et dont l'Espagne est le dernier pays à les avoir abrités, « est la consolidation de la coopérations dans les opérations entre les Forces navales nationales et les autres forces des 5+5 défense». Il s'agit, également, a-t-il ajouté, «d'échanger des expériences entre les officiers des différents pays, en effectuant des visites mutuelles sur les navires». Les moyens utilisés par l'Algérie dans le cadre de ces manœuvres sont notamment le Centre national des opérations de surveillance et de sauvetage en mer, le navire école « La Soummam » , le bâtiment escorteur 903, le bâtiment lance-missiles 802, la corvette lance-missiles 353, un avion de surveillance maritime et un avion C130, a indiqué le responsable de la communication. Elles doivent aussi permettre « d'échanger des expériences entre les officiers des différents pays en effectuant des visites mutuelles sur les navires », a ajouté le responsable algérien. « C'est une occasion pour l'Algérie de mettre ses capacités en évidence et prouver également les compétences de ses cadres », a estimé l'officier. S. B. Les forces navales du groupe des 5+5 Défense ont entamé, dimanche dernier en Algérie, des manœuvres militaires de dix jours sur la surveillance et la sécurité maritime en Méditerranée, a annoncé le commandement des Forces navales algériennes. Ces manœuvres multinationales se déroulent sous le commandement de l'Armée nationale populaire (ANP). Ces manœuvres, premières du genre en Algérie, avec la participation de quatre pays de la rive nord de la Méditerranée (France, Italie, Portugal, Espagne) et quatre pays de la rive sud (Algérie, Maroc, Libye et la Tunisie) seront dirigées par les Forces navales nationales. Rappelons que l'Initiative "5+5 Défense" fut lancée officiellement par les dix ministres de la Défense, le 21 décembre 2004 à Paris. Informel et non contraignant, ce partenariat est régi par une déclaration commune et un règlement intérieur. Il offre aux partenaires une grande flexibilité d'action, chaque Etat agissant selon ses ambitions et ses possibilités. Cette coopération multilatérale sur les questions de sécurité en Méditerranée occidentale s'appuie sur un plan d'action annuel. Il s'agit de peaufiner, entre autres, les stratégies communes de lutte contre le phénomène de l'immigration illégale et ses connexions avec les autres activités illicites qui prolifèrent de part et d'autre des deux rives de la méditerranée. Intitulées « la surveillance et la sécurité maritime », elles se dérouleront jusqu'au 29 octobre. La France participe aux exercices notamment avec une frégate type "Aviso", l'Italie, un patrouilleur de haute mer "Cigala Fulgosi" doté d'un hélicoptère à bord, l'Espagne, un patrouilleur de haute mer "Descubierta" et la Tunisie, un patrouilleur type "Combattante III". La Libye et le Portugal ont décidé de prendre part à ces exercices en dépêchant des officiers. La frégate marocaine "Hassan II" avec un hélicoptère à bord et un officier d'état-major au sein de l'équipage de la structure de commandement (MMOCC) et un officier de liaison embarqué à bord du navire école "La Soummam". La Mauritanie ne participe cependant pas à ces manœuvres. Dans une déclaration à la presse, le responsable de la cellule de communication du commandement des forces navales de l'ANP, le lieutenant-colonel Slimane Defaïri a précisé que les objectifs de ces exercices lancés en 2004, et dont l'Espagne est le dernier pays à les avoir abrités, « est la consolidation de la coopérations dans les opérations entre les Forces navales nationales et les autres forces des 5+5 défense». Il s'agit, également, a-t-il ajouté, «d'échanger des expériences entre les officiers des différents pays, en effectuant des visites mutuelles sur les navires». Les moyens utilisés par l'Algérie dans le cadre de ces manœuvres sont notamment le Centre national des opérations de surveillance et de sauvetage en mer, le navire école « La Soummam » , le bâtiment escorteur 903, le bâtiment lance-missiles 802, la corvette lance-missiles 353, un avion de surveillance maritime et un avion C130, a indiqué le responsable de la communication. Elles doivent aussi permettre « d'échanger des expériences entre les officiers des différents pays en effectuant des visites mutuelles sur les navires », a ajouté le responsable algérien. « C'est une occasion pour l'Algérie de mettre ses capacités en évidence et prouver également les compétences de ses cadres », a estimé l'officier. S. B.