Les trois pays du Maghreb arabe, l'Algérie, le Maroc et la Tunisie, enregistrent chaque année 150.000 cas d'accidents cérébrovasculaires, (ACV) a affirmé hier à Alger le président de la Société algérienne de neurologie et de neurophysiologie clinique (SANNC), le professeur Mohamed Arezki. Les ACV sont à l'origine de 50 mille décès, soit cinq fois le nombre de victimes des accidents de la route, a expliqué le Pr Arezki, à l'occasion du 4e congrès maghrébin de neurologie. En Algérie, 60 mille nouveaux cas sont recensés chaque année, a ajouté le spécialiste. Parmi les facteurs à l'origine de ce genre d'accident, le professeur a cité l'hypertension, le diabète, un taux élevé de cholestérol, le tabagisme, l'obésité et les maladies cardiaques. Pour sa part, le professeur Saâdi Belouiz a indiqué que l'Algérie enregistre à elle seule 300.000 cas d'épilepsie, notamment chez les enfants, ajoutant que cette maladie n'est pas grave et qu'elle nécessite juste un suivi médical jusqu'à la puberté, l'âge auquel cette pathologie disparaît complètement. L'épilepsie touche entre 0,9 et 1,0 % de la population algérienne, a ajouté le chef de service du centre hospitalo-universitaire spécialisé Aït-Idir. Quant à la sclérose en plaques, elle est à l'origine de plusieurs cas de paralysie générale, alors qu'elle affecte les sujets dont l'âge varie généralement entre 20 et 40 ans. Le traitement de cette maladie est très coûteux, ont déploré les spécialistes tout en ajoutant que même si les médicaments sont rendus disponibles ces dernières années, ils n'entraînent pas une guérison totale, mais font éviter aux patients les éventuelles complications. Il faut savoir également que différents facteurs exogènes ou endogènes, telle la faiblesse du système immunitaire, peuvent être à l'origine de la sclérose en plaques. Pour rappel, les pays du Maghreb comptent 800.000 épileptiques, 300.000 personnes souffrant d'Alzheimer, 120.000 parkinsoniens et 15.000 cas d'atteinte de sclérose en plaques. Rien qu'en Algérie, l'on recense 300.000 épileptiques, 100.000 personnes souffrant d'Alzheimer, 50.000 parkinsoniens, 6.000 cas de sclérose en plaques. Il est à signaler enfin qu'avec la participation de plusieurs spécialistes de la région aux cpotés d'experts américains, britanniques et français, la rencontre vise à assurer une formation continue aux médecins et favoriser l'échange d'expériences et des connaissances. H. M. Les trois pays du Maghreb arabe, l'Algérie, le Maroc et la Tunisie, enregistrent chaque année 150.000 cas d'accidents cérébrovasculaires, (ACV) a affirmé hier à Alger le président de la Société algérienne de neurologie et de neurophysiologie clinique (SANNC), le professeur Mohamed Arezki. Les ACV sont à l'origine de 50 mille décès, soit cinq fois le nombre de victimes des accidents de la route, a expliqué le Pr Arezki, à l'occasion du 4e congrès maghrébin de neurologie. En Algérie, 60 mille nouveaux cas sont recensés chaque année, a ajouté le spécialiste. Parmi les facteurs à l'origine de ce genre d'accident, le professeur a cité l'hypertension, le diabète, un taux élevé de cholestérol, le tabagisme, l'obésité et les maladies cardiaques. Pour sa part, le professeur Saâdi Belouiz a indiqué que l'Algérie enregistre à elle seule 300.000 cas d'épilepsie, notamment chez les enfants, ajoutant que cette maladie n'est pas grave et qu'elle nécessite juste un suivi médical jusqu'à la puberté, l'âge auquel cette pathologie disparaît complètement. L'épilepsie touche entre 0,9 et 1,0 % de la population algérienne, a ajouté le chef de service du centre hospitalo-universitaire spécialisé Aït-Idir. Quant à la sclérose en plaques, elle est à l'origine de plusieurs cas de paralysie générale, alors qu'elle affecte les sujets dont l'âge varie généralement entre 20 et 40 ans. Le traitement de cette maladie est très coûteux, ont déploré les spécialistes tout en ajoutant que même si les médicaments sont rendus disponibles ces dernières années, ils n'entraînent pas une guérison totale, mais font éviter aux patients les éventuelles complications. Il faut savoir également que différents facteurs exogènes ou endogènes, telle la faiblesse du système immunitaire, peuvent être à l'origine de la sclérose en plaques. Pour rappel, les pays du Maghreb comptent 800.000 épileptiques, 300.000 personnes souffrant d'Alzheimer, 120.000 parkinsoniens et 15.000 cas d'atteinte de sclérose en plaques. Rien qu'en Algérie, l'on recense 300.000 épileptiques, 100.000 personnes souffrant d'Alzheimer, 50.000 parkinsoniens, 6.000 cas de sclérose en plaques. Il est à signaler enfin qu'avec la participation de plusieurs spécialistes de la région aux cpotés d'experts américains, britanniques et français, la rencontre vise à assurer une formation continue aux médecins et favoriser l'échange d'expériences et des connaissances. H. M.