L'ouverture de la quatrième Semaine de l'énergie en Algérie a eu lieu hier en fin de journée en présence du ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. L'ouverture de la quatrième Semaine de l'énergie en Algérie a eu lieu hier en fin de journée en présence du ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. L‘événement survient dans une période critique sur le plan international à cause de la crise financière mondiale, d‘une part, de la baisse du prix du pétrole qui tourne autours des 52 dollars selon les chiffres d‘hier. Sur le plan national, l‘ère de l‘après-pétrole fait couler beaucoup d‘encre ces derniers temps. Les énergies fossiles sont la colonne vertébrale de l‘économie algérienne d‘une part. D‘une autre part, ce sont ces énergies qui font tourner nos centrales électriques. L‘Algérie, ainsi, se doit de trouver l‘alternative aux énergies périssables. Sur le volet de l‘approvisionnement du pays en électricité, M. Khelil a rassuré que l‘Algérie n‘a rien à craindre. « Les projets actuels arrivent très bien à satisfaire la demande en électricité. Il faut noter qu‘il y a encore des projets en cours d‘exécution » a indiqué le ministre. M. Khelil a expliqué par ailleurs que son département travaille pour rendre l‘approvisionnement du marché algérien en électricité « encore plus flexible ». « L‘interconnexion avec le Maroc et l‘Espagne nous permettent d‘avoir recours à l‘importation de l‘électricité dans le cas où une centrale tombe en panne, comme on peut exporter d‘ailleurs » a indiqué le premier responsable de l‘Energie en Algérie. L‘Algérie est fort heureusement gâtée par la nature. Si le pétrole et le gaz « menacent » de s‘épuiser tôt ou tard, le soleil et le vent seront toujours là. Ils donnent au pays une alternative intéressante aux énergies fossiles. Il est à signaler que l‘Algérie occupe le deuxième rang en méditerranée en matière d‘ensoleillement. Elle dispose, ainsi, de l‘un des potentiels les plus importants sur le plan mondial soit quelque 3.000 heures d‘ensoleillement par an. Un potentiel très peu exploité malheureusement. Comptant sur ses sources fossiles, l‘Algérie s‘est tournée vers les énergies nouvelles très tardivement. Deux projets sont déjà en cours d‘exécution dont une centrale solaire hybride (gaz + soleil). A l‘heure actuelle, la participation des énergies solaire et éolienne dans l‘approvisionnement local en énergie est insignifiante. Les perspectives parlent de 4% à l‘horizon 2015, ce qui reste faible tout de même par rapport au potentiel algérien en la matière. Cette opinion n‘est pas partagée avec le ministre de l‘Energie qui estime que l‘Algérie n‘a jamais négligé son potentiel solaire. « Nous avons déjà des projets, on est le premier pays à disposer d‘une station hybride de 150 méga watts. La priorité pour booster l‘exploitation de ces énergies nouvelles, selon Salim Kahal, chercheur au Centre des énergies renouvelables (CDER), est de mettre en place une législation qui soit en mesure dattirer les citoyens à elle. Il est à noter que sur le plan de la législation rien n‘a encore été fait pour encourager l‘utilisation des énergies renouvelables ni par les ménages ni par les entreprises.» L. B. L‘événement survient dans une période critique sur le plan international à cause de la crise financière mondiale, d‘une part, de la baisse du prix du pétrole qui tourne autours des 52 dollars selon les chiffres d‘hier. Sur le plan national, l‘ère de l‘après-pétrole fait couler beaucoup d‘encre ces derniers temps. Les énergies fossiles sont la colonne vertébrale de l‘économie algérienne d‘une part. D‘une autre part, ce sont ces énergies qui font tourner nos centrales électriques. L‘Algérie, ainsi, se doit de trouver l‘alternative aux énergies périssables. Sur le volet de l‘approvisionnement du pays en électricité, M. Khelil a rassuré que l‘Algérie n‘a rien à craindre. « Les projets actuels arrivent très bien à satisfaire la demande en électricité. Il faut noter qu‘il y a encore des projets en cours d‘exécution » a indiqué le ministre. M. Khelil a expliqué par ailleurs que son département travaille pour rendre l‘approvisionnement du marché algérien en électricité « encore plus flexible ». « L‘interconnexion avec le Maroc et l‘Espagne nous permettent d‘avoir recours à l‘importation de l‘électricité dans le cas où une centrale tombe en panne, comme on peut exporter d‘ailleurs » a indiqué le premier responsable de l‘Energie en Algérie. L‘Algérie est fort heureusement gâtée par la nature. Si le pétrole et le gaz « menacent » de s‘épuiser tôt ou tard, le soleil et le vent seront toujours là. Ils donnent au pays une alternative intéressante aux énergies fossiles. Il est à signaler que l‘Algérie occupe le deuxième rang en méditerranée en matière d‘ensoleillement. Elle dispose, ainsi, de l‘un des potentiels les plus importants sur le plan mondial soit quelque 3.000 heures d‘ensoleillement par an. Un potentiel très peu exploité malheureusement. Comptant sur ses sources fossiles, l‘Algérie s‘est tournée vers les énergies nouvelles très tardivement. Deux projets sont déjà en cours d‘exécution dont une centrale solaire hybride (gaz + soleil). A l‘heure actuelle, la participation des énergies solaire et éolienne dans l‘approvisionnement local en énergie est insignifiante. Les perspectives parlent de 4% à l‘horizon 2015, ce qui reste faible tout de même par rapport au potentiel algérien en la matière. Cette opinion n‘est pas partagée avec le ministre de l‘Energie qui estime que l‘Algérie n‘a jamais négligé son potentiel solaire. « Nous avons déjà des projets, on est le premier pays à disposer d‘une station hybride de 150 méga watts. La priorité pour booster l‘exploitation de ces énergies nouvelles, selon Salim Kahal, chercheur au Centre des énergies renouvelables (CDER), est de mettre en place une législation qui soit en mesure dattirer les citoyens à elle. Il est à noter que sur le plan de la législation rien n‘a encore été fait pour encourager l‘utilisation des énergies renouvelables ni par les ménages ni par les entreprises.» L. B.