Hillary Clinton est fortement pressentie depuis vendredi pour prendre fin janvier la tête de la diplomatie américaine sous la présidence de Barack Obama, son ancien rival dans la course démocrate à la Maison Blanche. L'ex-Première dame des Etats-Unis (1993-2001), figure incontournable de la politique américaine, figure parmi les personnes envisagées au poste prestigieux de secrétaire d'Etat dans l'administration Obama, selon la presse américaine. Selon la chaîne NBC, Mme Clinton s'est rendue jeudi à Chicago (nord) où réside le président élu, mais un de ses conseillers a affirmé qu'il s'agissait d'un voyage pour des raisons personnelles. Des sources proches de Mme Clinton et M. Obama n'ont pas démenti vendredi qu'une rencontre avait bien eu lieu entre les deux anciens rivaux. Selon des journalistes présents jeudi soir devant le quartier général de M. Obama, un cortège "non-identifié" de trois voitures a quitté le parking souterrain des locaux peu avant que celui de M. Obama ne sorte. James Carville, l'un des artisans de la victoire de Bill Clinton en 1992, a déclaré à CNN vendredi que les négociations avec M. Obama étaient "plutôt avancées". "Elle savait qu'elle ne se rendait pas là-bas (à Chicago) pour prendre le thé avec le président élu", a déclaré M. Carville. Vendredi à New York, Hillary Clinton a déclaré qu'elle ne souhaitait pas "spéculer" sur la future administration. Après avoir perdu l'investiture démocrate en juin, Mme Clinton, 61 ans, avait appelé à voter pour M. Obama lors de l'élection du 4 novembre et fait campagne pour lui. Le nom d'Hillary Clinton n'avait pas été évoqué depuis que des spéculations la plaçaient en août parmi les quelques personnalités susceptibles d'être choisies pour être candidate à la vice-présidence aux côtés de Barack Obama. Le choix du sénateur du Delaware (est) Joe Biden comme colistier de Barack Obama avait fortement irrité une partie des 18 millions d'électeurs démocrates qui avaient choisi Mme Clinton lors des primaires. Avant de reconnaître sa défaite face à M. Obama, la sénatrice de l'Etat de New York (nord-est) avait fait campagne notamment sur son expérience et sa capacité à faire face à une situation de crise à la Maison Blanche. Son équipe de campagne avait diffusé un clip vidéo intitulé "le coup de téléphone de 3 heures du matin", expliquant que si le téléphone sonnait à la Maison Blanche au milieu de la nuit annonçant une crise, elle serait prête à faire face. En outre, Mme Clinton avait critiqué la naïveté, selon elle, de son adversaire Barack Obama en matière de politique étrangère, notamment sa volonté de dialogue avec l'Iran. Elle avait aussi attaqué violemment M. Obama à propos de tracts critiquant ses propositions de campagne: "Honte à vous, Barack Obama!", avait-elle lancé. Les noms de plusieurs personnalités circulent dans la presse pour mener la diplomatie américaine, notamment ceux de l'ancien candidat démocrate à la présidentielle de 2004 John Kerry et du gouverneur du Nouveau-Mexique (sud-ouest) et ancien ambassadeur à l'ONU Bill Richardson. Selon le Washington Post, le nom de l'ex-Première dame a été cité car le camp Obama "n'est pas extrêmement satisfait" des noms habituellement avancés. De son côté, M. Obama devait enregistrer vendredi, aux côtés de son épouse Michelle Obama, sa première interview depuis son élection le 4 novembre, dans l'émission d'informations "60 minutes" de la chaîne CBS qui sera diffusée aujourd'hui. Hillary Clinton est fortement pressentie depuis vendredi pour prendre fin janvier la tête de la diplomatie américaine sous la présidence de Barack Obama, son ancien rival dans la course démocrate à la Maison Blanche. L'ex-Première dame des Etats-Unis (1993-2001), figure incontournable de la politique américaine, figure parmi les personnes envisagées au poste prestigieux de secrétaire d'Etat dans l'administration Obama, selon la presse américaine. Selon la chaîne NBC, Mme Clinton s'est rendue jeudi à Chicago (nord) où réside le président élu, mais un de ses conseillers a affirmé qu'il s'agissait d'un voyage pour des raisons personnelles. Des sources proches de Mme Clinton et M. Obama n'ont pas démenti vendredi qu'une rencontre avait bien eu lieu entre les deux anciens rivaux. Selon des journalistes présents jeudi soir devant le quartier général de M. Obama, un cortège "non-identifié" de trois voitures a quitté le parking souterrain des locaux peu avant que celui de M. Obama ne sorte. James Carville, l'un des artisans de la victoire de Bill Clinton en 1992, a déclaré à CNN vendredi que les négociations avec M. Obama étaient "plutôt avancées". "Elle savait qu'elle ne se rendait pas là-bas (à Chicago) pour prendre le thé avec le président élu", a déclaré M. Carville. Vendredi à New York, Hillary Clinton a déclaré qu'elle ne souhaitait pas "spéculer" sur la future administration. Après avoir perdu l'investiture démocrate en juin, Mme Clinton, 61 ans, avait appelé à voter pour M. Obama lors de l'élection du 4 novembre et fait campagne pour lui. Le nom d'Hillary Clinton n'avait pas été évoqué depuis que des spéculations la plaçaient en août parmi les quelques personnalités susceptibles d'être choisies pour être candidate à la vice-présidence aux côtés de Barack Obama. Le choix du sénateur du Delaware (est) Joe Biden comme colistier de Barack Obama avait fortement irrité une partie des 18 millions d'électeurs démocrates qui avaient choisi Mme Clinton lors des primaires. Avant de reconnaître sa défaite face à M. Obama, la sénatrice de l'Etat de New York (nord-est) avait fait campagne notamment sur son expérience et sa capacité à faire face à une situation de crise à la Maison Blanche. Son équipe de campagne avait diffusé un clip vidéo intitulé "le coup de téléphone de 3 heures du matin", expliquant que si le téléphone sonnait à la Maison Blanche au milieu de la nuit annonçant une crise, elle serait prête à faire face. En outre, Mme Clinton avait critiqué la naïveté, selon elle, de son adversaire Barack Obama en matière de politique étrangère, notamment sa volonté de dialogue avec l'Iran. Elle avait aussi attaqué violemment M. Obama à propos de tracts critiquant ses propositions de campagne: "Honte à vous, Barack Obama!", avait-elle lancé. Les noms de plusieurs personnalités circulent dans la presse pour mener la diplomatie américaine, notamment ceux de l'ancien candidat démocrate à la présidentielle de 2004 John Kerry et du gouverneur du Nouveau-Mexique (sud-ouest) et ancien ambassadeur à l'ONU Bill Richardson. Selon le Washington Post, le nom de l'ex-Première dame a été cité car le camp Obama "n'est pas extrêmement satisfait" des noms habituellement avancés. De son côté, M. Obama devait enregistrer vendredi, aux côtés de son épouse Michelle Obama, sa première interview depuis son élection le 4 novembre, dans l'émission d'informations "60 minutes" de la chaîne CBS qui sera diffusée aujourd'hui.