500 transplantations rénales ont été réalisées en Algérie depuis 1986 à ce jour au niveau des structures hospitalières publiques dont une quarantaine au CHU de Blida. 500 transplantations rénales ont été réalisées en Algérie depuis 1986 à ce jour au niveau des structures hospitalières publiques dont une quarantaine au CHU de Blida. L'Algérie a besoin de 4.000 greffes annuellement a déclaré Said Barkat, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière hier à Blida lors de la journée d'information et de sensibilisation organisée par le Centre hospitalo-universitaire de Blida au cercle régional de l'ANP. Portant sur la greffe rénale à partir de donneur cadavérique, cette rencontre régionale qui est organisée par le service de chirurgie générale du CHU de Blida que dirige le professeur Si Ahmed, a regroupé des praticiens spécialistes des wilayas d'Alger, de Blida de Boumerdes, de Tipasa, de Medea d'Ain Defla et de Djelfa. L'Algérie compte 13.000 insuffisants rénaux et enregistre chaque année 4.500 nouveaux cas dont 90 % nécessitent une greffe rénale. 500 transplantations rénales ont été réalisées en Algérie depuis 1986 à ce jour au niveau des structures hospitalières publiques dont une quarantaine au CHU de Blida ce qui demeure en deçà des besoins dira le professeur Si Ahmed et d'ajouter que ces greffes ne représentent que 10% de la demande réelle. Elles ont été toutes pratiquées à partir de donneurs vivants. Excepté six patients qui ont bénéficié d'organes prélevés sur deux morts à Constantine en 2001. C'est pour cela que les praticiens souhaitent la vulgarisation du prélèvement d'organes sur les cadavres. Le professeur Si Ahmed dira qu'il s'agit d'une pratique admise par les scientifiques et les religieux. A ce sujet, le docteur Bouzidi Kamel, qui a présenté une communication au cours de ce séminaire, affirmera que «le don d'organes pour sauver une vie est conçu comme une charité permanente et le donneur sera récompensé par Dieu». Et d'ajouter que «l'Algérie a été le premier pays musulman à décréter une fetwa dans ce domaine». De son côté, le professeur Arezki Mohamed président du Conseil scientifique du CHU de Blida évoquera la mort encéphalique en rassurant l'assistance que les spécialistes prennent toutes les précautions d'usage, à savoir deux électroencéphalogrammes pendant 30 minutes qui sont espacés de quatre heures sur le patient pour confirmer l'arrêt de toutes les activités du cerveau. Le Dr Boukheloua Mustapha, président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR) invite quant à lui les citoyens à engager une réflexion et des échanges en famille, dans les mosquées et dans d'autres lieux pour sensibiliser le maximum de personnes sur la greffe rénale à partir de donneur cadavérique. Il faut insuffler dans les cœurs des personnes et en particulier dans celui des jeunes une reconnaissance authentique et profonde du besoin d'amour fraternel, un amour qui puisse trouver une expression dans la décision de devenir un donneur d'organes. A l'issue de cette rencontre, les participants ont adopté des recommandations en treize points qui stipulent, entre autres, la désignation des centres référents dans la région centre, d'assurer le transport des candidats à la greffe pour les examens et le jour de la transplantation, la mise en place de l'établissement algérien des greffes et l'implication des médias et des mosquées dans la campagne de sensibilisation. M.Bencherik El Hadj, directeur général du CHU de Blida, dira que l'administration se félicite de l'organisation de cette manifestation scientifique et accompagne tous les services du CHU dans leurs opérations qui tendent vers l'amélioration de la prise en charge des malades. Il convient de signaler que ce séminaire a été sponsorisé par le laboratoire Hikma Pharma Algerie. M. A. L'Algérie a besoin de 4.000 greffes annuellement a déclaré Said Barkat, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière hier à Blida lors de la journée d'information et de sensibilisation organisée par le Centre hospitalo-universitaire de Blida au cercle régional de l'ANP. Portant sur la greffe rénale à partir de donneur cadavérique, cette rencontre régionale qui est organisée par le service de chirurgie générale du CHU de Blida que dirige le professeur Si Ahmed, a regroupé des praticiens spécialistes des wilayas d'Alger, de Blida de Boumerdes, de Tipasa, de Medea d'Ain Defla et de Djelfa. L'Algérie compte 13.000 insuffisants rénaux et enregistre chaque année 4.500 nouveaux cas dont 90 % nécessitent une greffe rénale. 500 transplantations rénales ont été réalisées en Algérie depuis 1986 à ce jour au niveau des structures hospitalières publiques dont une quarantaine au CHU de Blida ce qui demeure en deçà des besoins dira le professeur Si Ahmed et d'ajouter que ces greffes ne représentent que 10% de la demande réelle. Elles ont été toutes pratiquées à partir de donneurs vivants. Excepté six patients qui ont bénéficié d'organes prélevés sur deux morts à Constantine en 2001. C'est pour cela que les praticiens souhaitent la vulgarisation du prélèvement d'organes sur les cadavres. Le professeur Si Ahmed dira qu'il s'agit d'une pratique admise par les scientifiques et les religieux. A ce sujet, le docteur Bouzidi Kamel, qui a présenté une communication au cours de ce séminaire, affirmera que «le don d'organes pour sauver une vie est conçu comme une charité permanente et le donneur sera récompensé par Dieu». Et d'ajouter que «l'Algérie a été le premier pays musulman à décréter une fetwa dans ce domaine». De son côté, le professeur Arezki Mohamed président du Conseil scientifique du CHU de Blida évoquera la mort encéphalique en rassurant l'assistance que les spécialistes prennent toutes les précautions d'usage, à savoir deux électroencéphalogrammes pendant 30 minutes qui sont espacés de quatre heures sur le patient pour confirmer l'arrêt de toutes les activités du cerveau. Le Dr Boukheloua Mustapha, président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR) invite quant à lui les citoyens à engager une réflexion et des échanges en famille, dans les mosquées et dans d'autres lieux pour sensibiliser le maximum de personnes sur la greffe rénale à partir de donneur cadavérique. Il faut insuffler dans les cœurs des personnes et en particulier dans celui des jeunes une reconnaissance authentique et profonde du besoin d'amour fraternel, un amour qui puisse trouver une expression dans la décision de devenir un donneur d'organes. A l'issue de cette rencontre, les participants ont adopté des recommandations en treize points qui stipulent, entre autres, la désignation des centres référents dans la région centre, d'assurer le transport des candidats à la greffe pour les examens et le jour de la transplantation, la mise en place de l'établissement algérien des greffes et l'implication des médias et des mosquées dans la campagne de sensibilisation. M.Bencherik El Hadj, directeur général du CHU de Blida, dira que l'administration se félicite de l'organisation de cette manifestation scientifique et accompagne tous les services du CHU dans leurs opérations qui tendent vers l'amélioration de la prise en charge des malades. Il convient de signaler que ce séminaire a été sponsorisé par le laboratoire Hikma Pharma Algerie. M. A.