Cette énième action de protestation des syndicalistes de la santé publique se veut une réponse aux pouvoirs publics qui semblent sourds aux revendications légitimes exprimées par les syndicats autonomes de la santé publique. Cette énième action de protestation des syndicalistes de la santé publique se veut une réponse aux pouvoirs publics qui semblent sourds aux revendications légitimes exprimées par les syndicats autonomes de la santé publique. Des grèves sont annoncées par les syndicats autonomes des praticiens de la santé publique pour janvier, si les pouvoirs publics se complaisent dans le mutisme qu'ils ont observé jusque-là. «Nous reconduirons la grève, au minimum pour une semaine pour le mois de janvier», a averti, hier, Liès Mérabet, porte-parole de la Coordination et secrétaire national du SNPSP (Syndicat national des praticiens de la santé publique). Cette énième action de protestation des syndicalistes de la santé publique se veut une réponse aux pouvoirs publics qui semblent sourds aux revendications légitimes exprimées par les syndicats autonomes de la santé publique. Hier, les praticiens du secteur de la santé publique ont poursuivi la grève de cinq jours qu'ils ont entamée samedi dernier. Le taux de participation était de 90% au niveau national, selon Liès Mérabet qui évalue la moyenne des cinq jours de grèce à 87 % et ce, toujours à l'échelle nationale. Le syndicaliste déplore l'absence de dialogue de la part des pouvoirs publics et affirme que les syndicats autonomes sont déterminés à «maintenir le cap si la situation perdure». Selon lui, les praticiens de la santé publique affichent «la disponibilité et la volonté de parvenir à une solution». Les hospitalo-universitaires, eux, ont décidé de maintenir ouvertes et illimitées les grèves de l'enseignement. En tout état de cause, le dernier baroud d'honneur a eu lieu, le même jour, dans l'enceinte de l'hôpital Mustapha-Pacha, à Alger. Ils étaient tous là, les représentants des différents syndicats autonomes des praticiens de la santé publique. Les médecins, les hospitalo-universitaires, les psychologues se sont retrouvés « en grand nombre », se réjouit, le secrétaire national du SNPSP, sur ce lieu après cinq jours de grève, pour faire le point sur leur mouvement de protestation et dénoncer l'absence de volonté des pouvoirs publics d'apporter des solutions aux problèmes posés par les praticiens. Des solutions qui ne relèvent plus, selon Liès Mérabet, du ministère de tutelle mais du premier ministère. Pour cela, les syndicalistes sollicitent à être reçus par le Premier ministre pour lui proposer des solutions, dit le syndicaliste qui a tenu à dénoncer « la défalcation sur les salaires des journées de grève observé par les praticiens". En attendant le mois de janvier prochain, les praticiens de la Fonction publique vont tenir dans les prochains jours une réunion pour «peaufiner un plan d'action au cas où les choses restent en l'état.», souligne ce responsable syndical qui indique que «le travail des praticiens reprendra demain (jeudi) le plus normalement du monde.» Un petit répit pour les malades et les usagers des structures hospitalières publiques qui souhaitent que les deux parties en conflit en arrivent à régler les problèmes qui se posent à eux d'une manière responsable et consensuelle. S. B. Des grèves sont annoncées par les syndicats autonomes des praticiens de la santé publique pour janvier, si les pouvoirs publics se complaisent dans le mutisme qu'ils ont observé jusque-là. «Nous reconduirons la grève, au minimum pour une semaine pour le mois de janvier», a averti, hier, Liès Mérabet, porte-parole de la Coordination et secrétaire national du SNPSP (Syndicat national des praticiens de la santé publique). Cette énième action de protestation des syndicalistes de la santé publique se veut une réponse aux pouvoirs publics qui semblent sourds aux revendications légitimes exprimées par les syndicats autonomes de la santé publique. Hier, les praticiens du secteur de la santé publique ont poursuivi la grève de cinq jours qu'ils ont entamée samedi dernier. Le taux de participation était de 90% au niveau national, selon Liès Mérabet qui évalue la moyenne des cinq jours de grèce à 87 % et ce, toujours à l'échelle nationale. Le syndicaliste déplore l'absence de dialogue de la part des pouvoirs publics et affirme que les syndicats autonomes sont déterminés à «maintenir le cap si la situation perdure». Selon lui, les praticiens de la santé publique affichent «la disponibilité et la volonté de parvenir à une solution». Les hospitalo-universitaires, eux, ont décidé de maintenir ouvertes et illimitées les grèves de l'enseignement. En tout état de cause, le dernier baroud d'honneur a eu lieu, le même jour, dans l'enceinte de l'hôpital Mustapha-Pacha, à Alger. Ils étaient tous là, les représentants des différents syndicats autonomes des praticiens de la santé publique. Les médecins, les hospitalo-universitaires, les psychologues se sont retrouvés « en grand nombre », se réjouit, le secrétaire national du SNPSP, sur ce lieu après cinq jours de grève, pour faire le point sur leur mouvement de protestation et dénoncer l'absence de volonté des pouvoirs publics d'apporter des solutions aux problèmes posés par les praticiens. Des solutions qui ne relèvent plus, selon Liès Mérabet, du ministère de tutelle mais du premier ministère. Pour cela, les syndicalistes sollicitent à être reçus par le Premier ministre pour lui proposer des solutions, dit le syndicaliste qui a tenu à dénoncer « la défalcation sur les salaires des journées de grève observé par les praticiens". En attendant le mois de janvier prochain, les praticiens de la Fonction publique vont tenir dans les prochains jours une réunion pour «peaufiner un plan d'action au cas où les choses restent en l'état.», souligne ce responsable syndical qui indique que «le travail des praticiens reprendra demain (jeudi) le plus normalement du monde.» Un petit répit pour les malades et les usagers des structures hospitalières publiques qui souhaitent que les deux parties en conflit en arrivent à régler les problèmes qui se posent à eux d'une manière responsable et consensuelle. S. B.