La vie des non-voyants est loin d'être facile. Leur quotidien est chargé de problèmes. Les contraintes auxquels ils sont soumis et le statut qu'ils occupent dans notre société est compromis à plus d'un titre. En effet, stigmatisation, manque d'infrastructures d'accueil, accès difficile à la formation, manque d'opportunité de travail, pension médiocre, conditions socioéconomiques difficiles sont entre autres problèmes que déplorent les non-voyants qui s'accordent à dire que leur vie est loin d'être commode comme ne cesse de le confirmer, à tous bout de champs, les responsables. Plus, ils crient leur douleur à qui veut les entendre. La vie des non-voyants est loin d'être facile. Leur quotidien est chargé de problèmes. Les contraintes auxquels ils sont soumis et le statut qu'ils occupent dans notre société est compromis à plus d'un titre. En effet, stigmatisation, manque d'infrastructures d'accueil, accès difficile à la formation, manque d'opportunité de travail, pension médiocre, conditions socioéconomiques difficiles sont entre autres problèmes que déplorent les non-voyants qui s'accordent à dire que leur vie est loin d'être commode comme ne cesse de le confirmer, à tous bout de champs, les responsables. Plus, ils crient leur douleur à qui veut les entendre. L'Algérie compte, selon les dernières statistiques du ministère de la Solidarité nationale, plus de 200.000 non-voyants dont nombreux vivent dans des conditions socioéconomiques difficiles et ne cessent de réclamer un travail digne, une reconnaissance sociale, un respect et une égalité dans le traitement. A ce propos, plusieurs non-voyants rencontrés ont largement déploré les dures conditions de vie qu'ils endurent, contredisant par là même les déclarations des responsables qui dressent un tableau très reluisant de leur situation. «Nous sommes victimes d'exclusion, de mépris et de stigmatisation. Nous ne bénéficions d'aucun avantage. Pis, nous n'avons pas les mêmes opportunités de travail, ni de formation», souligne Ahmed, un trentenaire chômeur et non-voyant. «Nous avons le droit de vivre», proteste son ami Wahab, qui n'a pas manqué de mettre l'accent sur l'insuffisance de la pension des non-voyants. Ce non-voyant, inactif à son tour, affirme que l'intégration des aveugles dans la société est pénible, fastidieuse et décourageante. Aucun soutien n'est fourni de la part des pouvoirs publics pour nous insérer dans le monde du travail. Il y a ceux qui ont eu la chance de trouver un emploi, mais la majorité se contente d'attendre l'aide qui ne dépassse pas les 1.000 DA par mois. ‘'Comment voulez-vous qu'on parvienne à joindre les deux bouts avec une somme pareille ?" s'interrogent les non-voyants dont certains sont des pères de famille. Plusieurs non-voyants n'arrivent pas à comprendre l'origine de cette discrimination. Pour quelques-uns d'entre eux, les pouvoirs publics les estiment capables de venir à bout de leurs besoins et de faire preuve d'autonomie, et font la sourde oreille devant leurs plaintes multiples et justifiés. A ce propos, le président de l'association nationale des non-voyants, M. Khouildi Mohamed s'est dit désolé pour toute les promesses formulées et non tenues par le ministre de la Solidarité nationale qui a, pourtant, garanti d'augmenter la pension des non-voyants à 6.000 DA, d'ici la fin de 2009. Mis à part l'exclusion et l'insuffisance de la pension d'invalidité destinée à cette tranche de société, les non-voyants, n'ayant pas de bagages intellectuels, sont exposés à plus de difficultés. Sur ce chapitre, il mérite de signaler que les plus fréquents métiers que pouvaient accomplir cette catégorie d'aveugles risquent de disparaître à l'avenir. A ce sujet, l'on apprend que l'usine de fabrication de balais qui embauchent plusieurs non-voyants, traverse une période de crise et risque de fermer à n'importe quel moment. Effectivement, l'accès à l'emploi ne cesse de constituer une véritable préoccupation pour les handicapés en général et les non-voyants en particulier en Algérie. Ces non-voyants n'ont aucune activité après avoir terminé leur formation. "Cet obstacle a fait de nous des mendiants et permis à certains cercles d'exploiter un grand nombre d'aveugles. Nous sommes entièrement marginalisés et oubliés''. Pour les non-voyants, la solution est évidente. Les pouvoirs publics doivent réfléchir réellement à créer des activités et à donner des chances et des opportunités afin de rendre la vie meilleure à cette catégorie. D. S. L'Algérie compte, selon les dernières statistiques du ministère de la Solidarité nationale, plus de 200.000 non-voyants dont nombreux vivent dans des conditions socioéconomiques difficiles et ne cessent de réclamer un travail digne, une reconnaissance sociale, un respect et une égalité dans le traitement. A ce propos, plusieurs non-voyants rencontrés ont largement déploré les dures conditions de vie qu'ils endurent, contredisant par là même les déclarations des responsables qui dressent un tableau très reluisant de leur situation. «Nous sommes victimes d'exclusion, de mépris et de stigmatisation. Nous ne bénéficions d'aucun avantage. Pis, nous n'avons pas les mêmes opportunités de travail, ni de formation», souligne Ahmed, un trentenaire chômeur et non-voyant. «Nous avons le droit de vivre», proteste son ami Wahab, qui n'a pas manqué de mettre l'accent sur l'insuffisance de la pension des non-voyants. Ce non-voyant, inactif à son tour, affirme que l'intégration des aveugles dans la société est pénible, fastidieuse et décourageante. Aucun soutien n'est fourni de la part des pouvoirs publics pour nous insérer dans le monde du travail. Il y a ceux qui ont eu la chance de trouver un emploi, mais la majorité se contente d'attendre l'aide qui ne dépassse pas les 1.000 DA par mois. ‘'Comment voulez-vous qu'on parvienne à joindre les deux bouts avec une somme pareille ?" s'interrogent les non-voyants dont certains sont des pères de famille. Plusieurs non-voyants n'arrivent pas à comprendre l'origine de cette discrimination. Pour quelques-uns d'entre eux, les pouvoirs publics les estiment capables de venir à bout de leurs besoins et de faire preuve d'autonomie, et font la sourde oreille devant leurs plaintes multiples et justifiés. A ce propos, le président de l'association nationale des non-voyants, M. Khouildi Mohamed s'est dit désolé pour toute les promesses formulées et non tenues par le ministre de la Solidarité nationale qui a, pourtant, garanti d'augmenter la pension des non-voyants à 6.000 DA, d'ici la fin de 2009. Mis à part l'exclusion et l'insuffisance de la pension d'invalidité destinée à cette tranche de société, les non-voyants, n'ayant pas de bagages intellectuels, sont exposés à plus de difficultés. Sur ce chapitre, il mérite de signaler que les plus fréquents métiers que pouvaient accomplir cette catégorie d'aveugles risquent de disparaître à l'avenir. A ce sujet, l'on apprend que l'usine de fabrication de balais qui embauchent plusieurs non-voyants, traverse une période de crise et risque de fermer à n'importe quel moment. Effectivement, l'accès à l'emploi ne cesse de constituer une véritable préoccupation pour les handicapés en général et les non-voyants en particulier en Algérie. Ces non-voyants n'ont aucune activité après avoir terminé leur formation. "Cet obstacle a fait de nous des mendiants et permis à certains cercles d'exploiter un grand nombre d'aveugles. Nous sommes entièrement marginalisés et oubliés''. Pour les non-voyants, la solution est évidente. Les pouvoirs publics doivent réfléchir réellement à créer des activités et à donner des chances et des opportunités afin de rendre la vie meilleure à cette catégorie. D. S.