Les sites communautaires peuvent-ils générer des dépendances ? Le phénomène prend de l'ampleur, les réseaux sociaux sont bannis du lieu de travail. La Facebookmania est à l'origine de ces décisions dans les entreprises. Pour certains internautes, il est presque impossible de passer sur Internet sans se prendre les pieds dans la toile des réseaux sociaux. Les employeurs réagissent. La Poste italienne, comme de nombreuses autres agences, ne sont pas immunisées contre le virus du réseau social. Voilà pourquoi Massimo Sarmi, directeur de l'agence, a décidé de bloquer via le serveur, l'accès au site Facebook à tous ses employés. La raison étant que ce type de site peut influer sur le niveau de productivité des employés et distraire les dépendants de leur devoir. Ce n'est pas une nouveauté, d'autres entreprises créent également la polémique, surtout dans le secteur des banques (Lloyd's, Crédit Suisse, Goldman Sachs). Mais pas besoin de franchir le tunnel du Saint-Gothard pour se trouver confronté au problème. En Belgique, Jean-Pierre Méan, le patron du Forem, a envoyé un courriel à l'ensemble de son personnel pour indiquer que l'accès Facebook sera dorénavant bloqué. La raison invoquée : "Nous avons constaté que la consultation du site Facebook consomme près de 10% de la bande passante du Forem au détriment d'une exécution rapide des applications professionnelles et des besoins en accès à internet réellement nécessaires à nos activités. (...) Dès lors, l'accès à ce site sera bloqué aujourd'hui", indiquait le courriel. Est-ce possible d'être accro à Facebook? La chasse aux contacts est ouverte. On y retrouve son premier amour, son professeur de primaire, le voisin de bus, et la liste d'amis augmente. Du coup, on ne peut s'empêcher, une fois pris dans l'engrenage, de consulter le site régulièrement pour partir à la chasse de nouveaux amis, rechercher à tout va d'anciennes connaissances, voir les nouveaux inscrits sur le réseau, et de les ajouter à une liste. Conclusion, Facebook est omniprésent dans la vie de certains et peut rendre dépendant. Une enquête anglaise donne l'alerte, affirmant que oui, le réseau social Facebook est une drogue. A Londres, le psychologue David Smallwood vient, en effet, de déterminer que le surf continuel sur Facebook, et plus particulièrement l'accumulation d'«amis» offerte par la plateforme, peut conduire à une assuétude. Mais les avis sont mitigés, les clans se forment. Faut-il se méfier de l'ampleur que prennent les réseaux sociaux ? Peut-on parler d'addiction et comme pour toute drogue, envisager un sevrage ? Faut-il interdire la consultation du site Facebook sur le lieu de travail ? Le débat est ouvert. Les sites communautaires peuvent-ils générer des dépendances ? Le phénomène prend de l'ampleur, les réseaux sociaux sont bannis du lieu de travail. La Facebookmania est à l'origine de ces décisions dans les entreprises. Pour certains internautes, il est presque impossible de passer sur Internet sans se prendre les pieds dans la toile des réseaux sociaux. Les employeurs réagissent. La Poste italienne, comme de nombreuses autres agences, ne sont pas immunisées contre le virus du réseau social. Voilà pourquoi Massimo Sarmi, directeur de l'agence, a décidé de bloquer via le serveur, l'accès au site Facebook à tous ses employés. La raison étant que ce type de site peut influer sur le niveau de productivité des employés et distraire les dépendants de leur devoir. Ce n'est pas une nouveauté, d'autres entreprises créent également la polémique, surtout dans le secteur des banques (Lloyd's, Crédit Suisse, Goldman Sachs). Mais pas besoin de franchir le tunnel du Saint-Gothard pour se trouver confronté au problème. En Belgique, Jean-Pierre Méan, le patron du Forem, a envoyé un courriel à l'ensemble de son personnel pour indiquer que l'accès Facebook sera dorénavant bloqué. La raison invoquée : "Nous avons constaté que la consultation du site Facebook consomme près de 10% de la bande passante du Forem au détriment d'une exécution rapide des applications professionnelles et des besoins en accès à internet réellement nécessaires à nos activités. (...) Dès lors, l'accès à ce site sera bloqué aujourd'hui", indiquait le courriel. Est-ce possible d'être accro à Facebook? La chasse aux contacts est ouverte. On y retrouve son premier amour, son professeur de primaire, le voisin de bus, et la liste d'amis augmente. Du coup, on ne peut s'empêcher, une fois pris dans l'engrenage, de consulter le site régulièrement pour partir à la chasse de nouveaux amis, rechercher à tout va d'anciennes connaissances, voir les nouveaux inscrits sur le réseau, et de les ajouter à une liste. Conclusion, Facebook est omniprésent dans la vie de certains et peut rendre dépendant. Une enquête anglaise donne l'alerte, affirmant que oui, le réseau social Facebook est une drogue. A Londres, le psychologue David Smallwood vient, en effet, de déterminer que le surf continuel sur Facebook, et plus particulièrement l'accumulation d'«amis» offerte par la plateforme, peut conduire à une assuétude. Mais les avis sont mitigés, les clans se forment. Faut-il se méfier de l'ampleur que prennent les réseaux sociaux ? Peut-on parler d'addiction et comme pour toute drogue, envisager un sevrage ? Faut-il interdire la consultation du site Facebook sur le lieu de travail ? Le débat est ouvert.