À quelques heures seulement du nouvel an, le peuple algérien s'apprête à enterrer l'année 2008 pour accueillir, à bras ouverts, non sans appréhension mais avec beaucoup d'espoir, le nouvel an qui sera certainement porteur de nouveaux evenements sociaux, politiques et économiques. En effet, les pages de 2008 se plient et ses rideaux se baissent nous incitant à passer au peigne fin cette année pour dresser et évaluer le bilan annuel sur plus d'un plan. Aujourd'hui même, si pour une catégorie dont les moyens socioéconomiques permettent de fêter le nouvel an dans une atmosphère conviviale, de se payer un long week-end dans une ville de rêve où d'aller s'éclater lors d'un dîner dansant, dans un élégant restaurant de la capitale, il est une tranche sociétale qui subsistent, encore et toujours, dans des conditions de vie déplorables. Qu'ils s'agissent de pauvres, de sans domicile fixe, de malades mentaux qui errent dans les rues, de mères célibataires rejetées par les leurs, d'handicapés ou certaines catégories aux besoins spécifiques, tous, ne rêvent que d'un lendemain meilleur qui changera leur vie, par un coup de baguette magique des autorités publiques; ces voeux, en somme légitimes, sont des plus élementaires, comme pouvoir bénéficier d'une pension meilleure pour les catégories marginalisées, trouver le gît et le couvert pour ceux qui sont sans abri où celles victimes de violence ou jouir d'une meilleure prise en charge, pour les inadaptés mentaux. À l ‘orée donc de ce nouvel an, une question capitale mérite d'être posée: Quels ont été les acquis obtenus réellement par les catégories aux besoins spécifiques pendant l'année 2008 ? En fait, les efforts consentis, dans ce sens, par les pouvoirs publics pour améliorer le vécu des handicapés, tranche sociétale ayant longtemps souffert de marginalisation et d'exclusion, se sont traduits par l'augmentation de la pension versée à celle-ci, qui passe de 3.000 à 4.000 DA, mais surtout l'implication de cette population dans les dispositifs de création d'emploi. Par ailleurs, il mérite de signaler que quelques décisions au profit des personnes aux besoins spécifiques ont été prises. Citons à titre illustrateur: Le projet Insertion socio - professionnelle Blanche Algérie des personnes handicapées, lancé en 2008, dont 300 jeunes sourds-muets en ont été bénéficiaires. Force est de constater enfin que si quelques promesses sont tenues, d'autres, bien plus importantes, ne le sont point. Citons, à ce titre, les engagements non tenus de Ould Abbas, ayant promis, en 2005, le versement d'une pension «plus conséquente» de 6.000 DA, devant être normalement effective à partir de 2006. Malheureusement, les handicapés subsistent toujours avec une allocation mensuelle de 4.000 DA, souvent versée avec beaucoup de retard. Pour conclure, il importe de dire que ce segment fragilisé de la société que sont les personnes aux besoins spécifiques attend avec impatience que celle nouvelle année soit celle de la concrétisation de sérieux projets à même d'améliorer leur statut, faciliter leur insertion sociale et favoriser leur épanouissement malgré leurs handicaps. A. S. À quelques heures seulement du nouvel an, le peuple algérien s'apprête à enterrer l'année 2008 pour accueillir, à bras ouverts, non sans appréhension mais avec beaucoup d'espoir, le nouvel an qui sera certainement porteur de nouveaux evenements sociaux, politiques et économiques. En effet, les pages de 2008 se plient et ses rideaux se baissent nous incitant à passer au peigne fin cette année pour dresser et évaluer le bilan annuel sur plus d'un plan. Aujourd'hui même, si pour une catégorie dont les moyens socioéconomiques permettent de fêter le nouvel an dans une atmosphère conviviale, de se payer un long week-end dans une ville de rêve où d'aller s'éclater lors d'un dîner dansant, dans un élégant restaurant de la capitale, il est une tranche sociétale qui subsistent, encore et toujours, dans des conditions de vie déplorables. Qu'ils s'agissent de pauvres, de sans domicile fixe, de malades mentaux qui errent dans les rues, de mères célibataires rejetées par les leurs, d'handicapés ou certaines catégories aux besoins spécifiques, tous, ne rêvent que d'un lendemain meilleur qui changera leur vie, par un coup de baguette magique des autorités publiques; ces voeux, en somme légitimes, sont des plus élementaires, comme pouvoir bénéficier d'une pension meilleure pour les catégories marginalisées, trouver le gît et le couvert pour ceux qui sont sans abri où celles victimes de violence ou jouir d'une meilleure prise en charge, pour les inadaptés mentaux. À l ‘orée donc de ce nouvel an, une question capitale mérite d'être posée: Quels ont été les acquis obtenus réellement par les catégories aux besoins spécifiques pendant l'année 2008 ? En fait, les efforts consentis, dans ce sens, par les pouvoirs publics pour améliorer le vécu des handicapés, tranche sociétale ayant longtemps souffert de marginalisation et d'exclusion, se sont traduits par l'augmentation de la pension versée à celle-ci, qui passe de 3.000 à 4.000 DA, mais surtout l'implication de cette population dans les dispositifs de création d'emploi. Par ailleurs, il mérite de signaler que quelques décisions au profit des personnes aux besoins spécifiques ont été prises. Citons à titre illustrateur: Le projet Insertion socio - professionnelle Blanche Algérie des personnes handicapées, lancé en 2008, dont 300 jeunes sourds-muets en ont été bénéficiaires. Force est de constater enfin que si quelques promesses sont tenues, d'autres, bien plus importantes, ne le sont point. Citons, à ce titre, les engagements non tenus de Ould Abbas, ayant promis, en 2005, le versement d'une pension «plus conséquente» de 6.000 DA, devant être normalement effective à partir de 2006. Malheureusement, les handicapés subsistent toujours avec une allocation mensuelle de 4.000 DA, souvent versée avec beaucoup de retard. Pour conclure, il importe de dire que ce segment fragilisé de la société que sont les personnes aux besoins spécifiques attend avec impatience que celle nouvelle année soit celle de la concrétisation de sérieux projets à même d'améliorer leur statut, faciliter leur insertion sociale et favoriser leur épanouissement malgré leurs handicaps. A. S.