Le représentant de l'Iran au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Mohammad Ali Khatibi, a indiqué, hier, sur le site Internet de la télévision d'Etat, que le cartel pourrait se réunir le mois de février prochain au Koweit pour passer à une réduction de production à l'instar de celle de janvier. « Il est prévu que la réunion extraordinaire de l'Opep ait lieu le mois prochain au Koweït. La date exacte n'a pas encore été fixée et aucune invitation n'est lancée aux membres », a déclaré M. Khatibi. « L'Iran examinerait la situation du marché et donnerait sa proposition sur une éventuelle nouvelle baisse de la production », a-t-il ajouté. Les pays de l'Opep se sont réunis le 17 décembre dernier et ils étaient d'accord sur une nouvelle coupe de rendement pour essayer d'arrêter la glissière d'huile qui a vu la chute des prix de pétrole de 147 dollars par baril en mois juillet à 33 dollars en mois de décembre. La prochaine réunion prévue aura lieu au mois de mars. Le président de l'Opep, M. Chakib Khalil, a également dit que l'Opep pourrait décider à la mi-janvier de tenir une réunion extraordinaire avant mars. Quelques ministres de l'Opep s'occuperont d'un sommet économique arabe programmé pour le 19 janvier au Koweit. M.Khelil a indiqué que ce sommet pourrait être un forum pour que le groupe revoie encore le marché du pétrole. Cela suggère une date encore plus tôt. « Il y a peut-être une idée que pouvons nous réunir en février au Koweit. Mais je n'ai vu aucune invitation officielle du secrétaire général ou du président de l'Opep », a précisé M. Khatibi. Dans les commentaires rapportés par l'agence de presse des Emirats arabes unis, le ministre iranien du Pétrole, M. Gholamhossein Nozari, a dit que l'Opep serait forcée de tenir une réunion de secours au Koweit pour discuter le déclin du prix du pétrole. M.Nozari a indiqué que l'organisation n'a pas encore décidé si cette réunion au Koweit devrait être engagée après la décision de l'Opep, en décembre dernier, de réduire la production de 2.2 millions de barils par jour à partir du 1er janvier. Cette baisse est la troisième en quatre mois et la plus importante décidée par le cartel depuis l'introduction de quotas en 1982. Ainsi, le plafond de production des 11 pays concernés par les quotas passe de 28,8 mbj à 27,3 mbj. M. Nozari a également cité que l'Iran a soumis à la réduction de sa production respectivement à la décision de l'organisation. Il convient de souligner que les prix du pétrole étaient toutefois en hausse hier, soutenus par les tensions au Proche-Orient alors qu'Israël poursuit son offensive dans la bande de Ghaza. Dans les échanges matinaux, le baril de « light sweet crude » pour livraison en février était à 46,99 dollars, en augmentation de 65 cents. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février gagnait 1,09 dollar. Y. B. Le représentant de l'Iran au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Mohammad Ali Khatibi, a indiqué, hier, sur le site Internet de la télévision d'Etat, que le cartel pourrait se réunir le mois de février prochain au Koweit pour passer à une réduction de production à l'instar de celle de janvier. « Il est prévu que la réunion extraordinaire de l'Opep ait lieu le mois prochain au Koweït. La date exacte n'a pas encore été fixée et aucune invitation n'est lancée aux membres », a déclaré M. Khatibi. « L'Iran examinerait la situation du marché et donnerait sa proposition sur une éventuelle nouvelle baisse de la production », a-t-il ajouté. Les pays de l'Opep se sont réunis le 17 décembre dernier et ils étaient d'accord sur une nouvelle coupe de rendement pour essayer d'arrêter la glissière d'huile qui a vu la chute des prix de pétrole de 147 dollars par baril en mois juillet à 33 dollars en mois de décembre. La prochaine réunion prévue aura lieu au mois de mars. Le président de l'Opep, M. Chakib Khalil, a également dit que l'Opep pourrait décider à la mi-janvier de tenir une réunion extraordinaire avant mars. Quelques ministres de l'Opep s'occuperont d'un sommet économique arabe programmé pour le 19 janvier au Koweit. M.Khelil a indiqué que ce sommet pourrait être un forum pour que le groupe revoie encore le marché du pétrole. Cela suggère une date encore plus tôt. « Il y a peut-être une idée que pouvons nous réunir en février au Koweit. Mais je n'ai vu aucune invitation officielle du secrétaire général ou du président de l'Opep », a précisé M. Khatibi. Dans les commentaires rapportés par l'agence de presse des Emirats arabes unis, le ministre iranien du Pétrole, M. Gholamhossein Nozari, a dit que l'Opep serait forcée de tenir une réunion de secours au Koweit pour discuter le déclin du prix du pétrole. M.Nozari a indiqué que l'organisation n'a pas encore décidé si cette réunion au Koweit devrait être engagée après la décision de l'Opep, en décembre dernier, de réduire la production de 2.2 millions de barils par jour à partir du 1er janvier. Cette baisse est la troisième en quatre mois et la plus importante décidée par le cartel depuis l'introduction de quotas en 1982. Ainsi, le plafond de production des 11 pays concernés par les quotas passe de 28,8 mbj à 27,3 mbj. M. Nozari a également cité que l'Iran a soumis à la réduction de sa production respectivement à la décision de l'organisation. Il convient de souligner que les prix du pétrole étaient toutefois en hausse hier, soutenus par les tensions au Proche-Orient alors qu'Israël poursuit son offensive dans la bande de Ghaza. Dans les échanges matinaux, le baril de « light sweet crude » pour livraison en février était à 46,99 dollars, en augmentation de 65 cents. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février gagnait 1,09 dollar. Y. B.