Apparemment, la crise interne qui secoue le MSP (mouvement de la société pour la paix) est en voie de règlement. Le conseil consultatif du mouvement, réuni en session ordinaire les mercredi jeudi et vendredi, a entériné une série de mesures à même de mettre fin à la plus grave crise que connaît ce mouvement islamiste depuis sa création par feu Mahfoudh Nahnah en 1990. En effet, l'on a appris que cette instance a quelque peu accédé aux revendications du groupe des dissidents conduits par Abdelmadjid Menasra en acceptant de leur réserver 3 places au bureau national du parti alors qu' ils revendiquaient 7 places, soit la moitié de la composante de cette instance qui compte 18 membres si l'on ajoute le président, Aboudjerra Solatni et les deux vice-présidents, Hadj Hamou Megharia et Abderrazak Mokri. Selon Abderrahmane Saadi, président du conseil consultatif, « il n'était pas possible d'accéder entièrement à leurs revendications et ce, pour des raisons objectives. Le précèdent bureau national d'avant le congrès a connu une périodes de blocage car les deux camps étaient représentés presque à égalité ». Le conseil consultatif a aussi accepté de réviser deux articles du règlement intérieur. Le premier article stipule ainsi que le président du mouvement ne peut cumuler que deux mandats alors que la deuxième disposition interdit le cumul de fonction pour les membres du bureau national. Toutefois, le conseil consultatif est tenu d'entériner toute décision en ce sens. Mais le conseil n'a pas répondu favorablement à l'exigence des partisans de Abdelmadjid Menasra qui souhaitaient revoir de fond en comble l'ensemble de l'opération de restructuration du parti , initiée au lendemain du 4eme congrès et qui a permis le renouvellement des instances locales du mouvement. Le conseil a décidé de créer une commission où siégeront les dissidents, pour examiner tous les recours qui pourraient être introduits et qui contestent la régularité de l'opération. « Il faut respecter cet accord » a indiqué Abderrahmane Saadi, joint hier par téléphone, avant d'ajouter que « désormais la balle est dans le camp de l'autre partie » allusion aux détracteurs de la direction politique issue du 4éme congrès qui a reconduit Aboudhjerra Soltani comme président pour un second mandat. Notre interlocuteur nous a aussi annoncé que «le conseil consultatif a décidé de ne plus considérer les détracteurs de Aboudjerra comme un groupe et d'avoir des tractations avec eux en tant que tel. » «Le conseil ne reviendra plus sur ce dossier qui est clos et les opposants seront traités en tant qu'individus et répondront de leurs actes en tant que tels » a souligné Saadi. En d'autres termes, le conseil de discipline, mis en veilleuse depuis de longues années, pourrait être réactivé, ce qui est une menace à peine voilée à l'endroit du groupe Menasra mis en demeure de cesser toutes déclarations aux medias et de mettre fin à tout travail fractionnaire. En lâchant ainsi du lest Aboudjerra accule davantage ses détracteurs, notamment aux yeux des militants du mouvement, car il n'ignore pas que leur champ de manœuvre et leur poids se rétrécissent de plus en plus. Pour preuve, sur les 256 membres du conseil, 181 étaient présents alors que 12 ont justifié leur absence. A. S. Apparemment, la crise interne qui secoue le MSP (mouvement de la société pour la paix) est en voie de règlement. Le conseil consultatif du mouvement, réuni en session ordinaire les mercredi jeudi et vendredi, a entériné une série de mesures à même de mettre fin à la plus grave crise que connaît ce mouvement islamiste depuis sa création par feu Mahfoudh Nahnah en 1990. En effet, l'on a appris que cette instance a quelque peu accédé aux revendications du groupe des dissidents conduits par Abdelmadjid Menasra en acceptant de leur réserver 3 places au bureau national du parti alors qu' ils revendiquaient 7 places, soit la moitié de la composante de cette instance qui compte 18 membres si l'on ajoute le président, Aboudjerra Solatni et les deux vice-présidents, Hadj Hamou Megharia et Abderrazak Mokri. Selon Abderrahmane Saadi, président du conseil consultatif, « il n'était pas possible d'accéder entièrement à leurs revendications et ce, pour des raisons objectives. Le précèdent bureau national d'avant le congrès a connu une périodes de blocage car les deux camps étaient représentés presque à égalité ». Le conseil consultatif a aussi accepté de réviser deux articles du règlement intérieur. Le premier article stipule ainsi que le président du mouvement ne peut cumuler que deux mandats alors que la deuxième disposition interdit le cumul de fonction pour les membres du bureau national. Toutefois, le conseil consultatif est tenu d'entériner toute décision en ce sens. Mais le conseil n'a pas répondu favorablement à l'exigence des partisans de Abdelmadjid Menasra qui souhaitaient revoir de fond en comble l'ensemble de l'opération de restructuration du parti , initiée au lendemain du 4eme congrès et qui a permis le renouvellement des instances locales du mouvement. Le conseil a décidé de créer une commission où siégeront les dissidents, pour examiner tous les recours qui pourraient être introduits et qui contestent la régularité de l'opération. « Il faut respecter cet accord » a indiqué Abderrahmane Saadi, joint hier par téléphone, avant d'ajouter que « désormais la balle est dans le camp de l'autre partie » allusion aux détracteurs de la direction politique issue du 4éme congrès qui a reconduit Aboudhjerra Soltani comme président pour un second mandat. Notre interlocuteur nous a aussi annoncé que «le conseil consultatif a décidé de ne plus considérer les détracteurs de Aboudjerra comme un groupe et d'avoir des tractations avec eux en tant que tel. » «Le conseil ne reviendra plus sur ce dossier qui est clos et les opposants seront traités en tant qu'individus et répondront de leurs actes en tant que tels » a souligné Saadi. En d'autres termes, le conseil de discipline, mis en veilleuse depuis de longues années, pourrait être réactivé, ce qui est une menace à peine voilée à l'endroit du groupe Menasra mis en demeure de cesser toutes déclarations aux medias et de mettre fin à tout travail fractionnaire. En lâchant ainsi du lest Aboudjerra accule davantage ses détracteurs, notamment aux yeux des militants du mouvement, car il n'ignore pas que leur champ de manœuvre et leur poids se rétrécissent de plus en plus. Pour preuve, sur les 256 membres du conseil, 181 étaient présents alors que 12 ont justifié leur absence. A. S.